Moi j’ai lu « 2084 ». Qui peut en dire autant sur cette blogosphère ? Ce n’est pas une grande œuvre littéraire, mais c’est un livre courageux, lucide et que je n’espère pas prémonitoire. Et son auteur (celui du livre, pas le troll lèche-babouche de service) mérite le plus grand respect. Contrairement à cette flopée d’idiots utiles, que dis-je, de crétins complices.
Tiens, je leur ai fait un poème :
Les « idiots utiles »
Ecoutez jacasser ces vieilles pies bavardes
Elles claquent du bec une bave poissarde,
Leur croupion déplumé chie des fientes de fiel,
L’odeur de leur cerveau est pestilentiel.
Leurs compères cafards partagent leurs estrons
Ils sont laids, ils sont lâches, ils sont aussi poltrons.
Prétextant la défense du pauvre ou du brimé,
Mouch’à merde du côche, on les voit s’enflammer
Pour des causes douteuses, pour des enjeux futiles,
Staline disait d’eux : « c’est mes idiots
utiles ! »
Ils attaquent en meute qui n’est pas de leur bord
Ils se pensent héros, ils ne sont que des porcs.
Ils se couchent devant toutes les dictatures
Toujours prêts à trahir pour quelques épluchures
D’écoute ou de pouvoir. Ayant peur des violents
Ils leurs lèchent les bottes pour intégrer leur clan.
Ils étaient délateurs pendant l’Inquisition,
Cloportes bien cachés à la Révolution,
Ils étaient pro-nazis quand Hitler dominait,
Zélateurs de Staline sans trop se chagriner
Des millions de morts, des enfers de souffrance
Que ceux qu’ils révéraient créaient en abondance.
Leurs maîtres maintenant, ce sont les islamistes,
Leurs héros : c’est Daech et tous les terroristes !
Lapider jusqu’à mort une femme adultère
Jouir de sa douleur en lui jetant la pierre
Ne les offense pas.
Décapiter un homme, lui sortir la cervelle
Sous prétexte que c’est un homosexuel
Ne les offense pas.
Exciser des fillettes, couper leur clitoris
Ô, pour leur éviter de succomber au vice
Ne les offense pas.
Considérer la Femme émanation du Mal
Et la traiter souvent moins bien qu’un animal
Ne les offense pas,
Puisque ce sont leurs maîtres qui pensent que c’est bien.
Regardez-les, couchés, rampant comme des chiens,
Ils ont de la peau morte sur leur langue râpeuse
A force de lécher les couilles venimeuses
De ceux qui les enfilent.
Pauvres « idiots utiles. »
Vous
vous pensez censeurs, vous n’êtes que gorets,
En
éclatant de rire, je vous pisse à la raie !
Victor