On peut s’interroger évidemment sur la localisation de ce mini-Louvre. Mais elle est malheureusement adaptée à ses futurs visiteurs.
L’article de Libé est drole et met le doit là où ça fait mal. Mais son auteur pense t’il que les ouvriers phillipins ou les femmes de ménage indonésiennes viennent à Abu Dhabi y passer leur temps libre ?
Comme on le voit l’argument marche dans les deux sens.
« Paris s’engage à prêter des pièces pendant dix ans, qui peuvent venir de tous les musées, nationaux ou régionaux, sur la base du strict volontariat. Au cours des deux premières années, 300 oeuvres seront présentées aux visiteurs du »Louvre-Abou Dhabi« . Elles resteront sur place de »trois mois à deux ans« . Le nombre de prêts décroîtra tous les deux ans jusqu’à devenir nul au bout de dix ans. »
[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3246,36-853826,0.html?xtor=RSS-3208 lien], Article du Monde
On peut constater que le nombre d’oeuvres est faible. 300 oeuvres, c’est peu comparé aux 35 000 oeuvres éxposées au Louvre. De plus les oeuvres prêtées ne viendront pas exclusivement du Louvre et les prêts seront volontaires.
Au regard de ces éléments on peut quand même penser que le visiteur du Louvre français sera peu pénalisé.
Je ne prétend pas être un expert du louvre mais j’y suis allé de nombreuses fois sans pouvoir affirmer avoir vu l’ensemble des pièces !
Il est évident que des précautions doivent être prises concernant la préservation des oeuvres mais c’est déjà le cas lors des prêts de durée plus courte. Donc rien d’insurmontable.
Au final cette opération me parait plutot positive. Si la musique adouci les moeurs, quelques chefs-d’oeuvres culturels ne peuvent qu’avoir un impact positif sur la société émiratie peu réputée pour son ouverture.