@malitourne, Fifi naturellement :
Vous contestez le traité, vous voulez en sortir, j’ai bien compris ?...
...donc vous allez vous appuyer sur un traité que vous ne voulez pas respecter, pour en respecter un article seulement, l’article 50, qui exige un certain nombre de conditions, que vous dites ne pas vouloir vous y soumettre.
C’est pas un peu curieux comme démarche non ?
Vous vous imaginez quoi ? (désolé, forme triviale interrogative)... que les 27 autres pays vont vous faire des sourires et accepter de rayer simplement le mot France partout dans le texte ?
Il vont exiger des conditions inacceptables - surtout dans un premier temps - y compris des conditions qui n’ont rien a voir avec la sortie de la France. Chez les requins, on mord d’abord, on discute ensuite.
Il n’y a qu’une seule manière de sortir de l’UE, qui n’entrainera pas, au passage, une sortie, de l’Euro et encore moins de l’OTAN.
Cette manière peut(doit) être considérée comme conflictuelle, car, dans ce contexte, le rapport de force est la seule manière de négocier. Il faut impérativement une volonté populaire exprimée clairement (+ de 55% des français, probablement plus) faisant suite a des contestations probablement longues et violentes, pour qu’un gouvernement accepte l’idée même de la remise en cause de l’union et un référendum.
Pour qu’il y ait ces contestations, puis des actions, puis une question posée au français, il faut avoir préalablement avoir amené les partenaires de la France dans l’UE a constater une non convergence des intérêts... et cela se fait par des demandes répétées de modifications de ces mêmes traites, évidement rejetées, jusqu’à ce que la décision soit prise.... et pas par des palabres juridico-dogmatiques sur le sexe des anges a Bruxelles.
Le FN indique clairement, comme démarche initiale, d’actualiser les traités et si cela est finement joué, d’autres pays ayant la même problématique - oui, il y en a - feront probablement la même demande ou au minimum soutiendrons par leur vote notre pays. Certes, cela n’aboutira pas tout de suite, mais la reconstruction, comme la construction ne peut être que lente si elle ne veut pas etre sanglante.
Une fois que les électeurs et les autres européens auront constaté que l’issue du processus est inéluctable, alors, comme effet d’avalanche, se fera la sortie de la France et probablement quelques juristes avisés mettront en avant l’article 50 pour justifier les sommes astronomiques que leurs cabinets vont gagner.
C’est dans cet esprit et suivant cette démarche dont je viens de vous décrire une variante possible de scenario (qui doit être adaptés aux événements et considérations ponctuelles), que le FN exprime dans son programme non pas l’utilisation immédiate de l’article 50, ce qui est hypocrite et surtout inutile, mais la renegociation des traités, première phase d’une démarche sincère et réaliste, qui se clôture comme indiqué dans le programme, par un référendum.
C’est pour cette raison, entre autres pour moi, que je considère qu’il faut voter pour le FN, sans se laisser abuser par l’avenir, le FN est un parti politique composé d’hommes et de femmes avec les qualités et les défauts qui les composent, ... mais qui finalement offre une solution a notre problème d’alternance gauche-droite, consanguine et unidirectionnelle.
Le chemin sera surement difficile vu les forces en présence, mais j’ai bon espoir, justement que notre pays n’est pas le seul dans cette aventure et que d’autres, opportunistes ou pas, seront a nos cotés, même provisoirement.
J’espère que cette non -réponse est plus argumentée, lisez là avant de répondre, actuellement le SEUL parti qui a une infime chance de bouleverser le paysage politique c’est le FN, et si les autres partis-confetti avaient un tant soi-peut d’intelligence politique, ils tenteraient un rapprochement conjoncturel, conditionnel, peu importe, avec le FN pour assurer une victoire dont au moins la réalisation d’une partie de leur souhait qui est j’espère l’élimination de la domination LR/PS, libre a eux ensuite, de passer des accords plus complets afin peut-être de participer ensuite au relèvement de la nation.