@bakerstreet
Tout à fait exact. Chez moi en Touraine les dates des récoltes de vin bio (donc non liées à des fallacieuses dates d’épandages, etc. mais exclusivement à la vie naturelle du raisin) se font de plus en plus tôt dans l’année au fur et à mesure que les décennies progressent.
Et je suis à 100% d’accord avec la totalité de ce que vous écrivez. Il semble qu’ici je sois un des rares à être totalement d’accord avec vous.
Ah ! Je tiens à dire aux autres que le climat a été une composante essentielle de mon métier (je suis maintenant à la retraite) : mon métier, la biogéographie, était l’étude biologique de la diversité animale et végétale autour du monde en fonction des climats locaux présents et passés et des évolutions des reliefs (la géodynamique). Je suis donc bien placé pour dire qu’effectivement il y a actuellement un véritable bouleversement en cours dans les répartitions de populations animales et végétales à cause d’une élévation bien trop rapide des températures (une rapidité que les espèces ne peuvent pas suivre) et en raison d’un assèchement considérable du réseau hydrographique souterrain qui transforme totalement les écotopes.
Mais bon... quand on a affaire à des gens bornés on ne peut absolument pas les raisonner, c’est bien connu. Il ne sert pas à grand chose de tenter de les raisonner, en fait ça ne sert à rien : ils découvriront par eux-mêmes la gravité du problème quand il sera devenu évident à leurs yeux.
Le monde devient de plus en plus chaud et humide dans les régions équatoriales. Il devient de plus en plus chaud et sec dans les régions sub-tropicales. Il devient de plus en plus chaud et humide dans les régions dites « tempérées » et polaires. C’est un FAIT ! Et la rigueur des hivers dans certaines régions du monde est un phénomène local du à la position des anticyclones (et pour l’Europe occidentale également au refroidissement des vents et des courants marins venant de la fonte des glaces du Groenland) n’a strictement rien à voir avec le réchauffement climatique GLOBAL de la planète.
Mais ça ne sert absolument à rien d’essayer d’ouvrir les yeux de ceux qui refusent et refuseront toujours de voir plus loin que le bout de leur nez. Ils découvriront la réalité plus tard. En attendant, notre rôle n’est pas de tenter de les « convertir » (ils doutent même des documentations qu’on leur donne) mais de contribuer nous-mêmes, à notre échelle locale, à la limitation de ce réchauffement climatique par nos propres comportements dans notre vie quotidienne.
Se battre contre ceux qui ne veulent rien apprendre ni rien comprendre n’est que perte d’énergie. Il faut utiliser cette énergie autrement, de façon plus utile.
Amitiés !
Albert