@alinea
Le degré d’alcool ce n’est pas l’absence de pluie. Le degré d’alcool c’est la difficulté pour le cep de recueillir de l’eau et la faire progresser vers la grappe (non seulement je suis fils de viticulteur bio mais la biogéographie est mon métier, que j’ai exercé pendant plus de trente ans).
Or les pluies sont de plus en plus rares mais aussi de plus en plus violentes. Elles tombent sur des sols de plus en plus secs, qui se transforment en boue au point que la racine de respire plus. La racine ne respirant plus elle ne peut plus aussi facilement absorber l’eau et la faire monter dans la sève.
Les pluies devenant de plus en plus rares mais aussi de plus en plus abondantes, l’évacuation de ces eaux de pluies se font de plus en plus par évaporation et par transformation de la terre en boue saturée d’eau et hypoxique et de moins en moins par pénétration en profondeur dans les sous-sols pour atteindre le réseaux hydrographique. Les nappes phréatiques, tout comme le sol en surface, deviennent donc de plus en plus sèches (une nappe phréatique ce n’est pas un courant d’eau souterrain contrairement à ce que croit le commun des mortels mais une couche de terre souterraine gorgée d’eau).
Et comme l’évaporation est plus importante, l’atmosphère est de plus en plus humide (alors que le sol est de plus en plus sec), avec toutes les conséquences que cela implique sur l’effet de serre dans la région. Donc par effet domino sur une foule d’autres conséquences, notamment sur la circulation des vents dans les terres mais aussi sur les échanges atmosphériques entre les mers et les terres. Le cercle vicieux se met en place à l’échelle des échanges entre océans et continents. Avec donc un réchauffement global qui s’accentue au lieu de se réduire. Et au lieu de briser ce cercle vicieux... on l’entretient par un maintien (et même un accroissement au mépris des engagement faibles mais déjà pris il y a trente ans) de la production anthropique des gaz à effet de serre ! Donc on verrouille le cercle vicieux au lieu de chercher à le briser !
Les pluies sont devenues à la fois trop rares et trop violentes. Et la cause est dans cette production suicidaire de gaz à effet de serre !
Il faut voir plus loin que le bout de son nez. Vous refusez de reconnaître la réalité des chiffres, c’est votre droit, mais sans compétences sur le fonctionnement de la biosphère vous êtes hypocrite de nier leur réalité !
Le reste, les « climatosceptiques » qui écrivent des tas de bouquins tous aussi fallacieux les uns que les autres, sont pour la plupart vendus aux lobbies pétroliers et au mondialisme américano-saoudien. Tout simplement. Ne tombez pas dans ce piège !
C’est tout ce que j’en dirai, de ce sujet. Se battre contre les personnes qui ne veulent rien comprendre ne sert absolument à rien.