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Commentaire de Hervé Hum

sur Aujourd'hui la guerre...


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Hervé Hum Hervé Hum 17 novembre 2015 08:36

@julius 1ER

On peut aller plus loin que Bush et sa clique en notant qu’il s’agit là de technique usuelle de domination. Autrement dit, Bush obéit à cette stratégie multi millénaire qui consiste à nourrir un ennemi pour maintenir la pression (oppression déguisé en union nationale) sur les citoyens afin d’étouffer dans l’oeuf toutes contestations contraire au pouvoir.

Je le résume par cet aphorisme, la nécessité du chef naît de la guerre (ou état d’urgence) et se meurt par la paix. Dans un système fondé sur la domination d’une élite propriétaire de l’économie, injuste et inique par nature, il faut sans cesse mettre dans la conscience des braves citoyens la menace extérieure pour interdire toute remise en cause intérieure.

Les guerres asymétrique de Bush et aujourd’hui avec Hollande ou de tout autre dirigeant politique depuis le début au moins l’époque romaine, sont pratiquement toujours le fait de la politique intérieure de ces puissances. La menace otanienne avec a Russie consiste à re-bipolariser le monde de manière à instituer un ennemi permanent, justifiant un état d’urgence permanent tel que décrit par Orwell dans 1984.

Le pire ennemi de tout système basé sur la concurrence est la paix ! La guerre n’est l’ennemi que d’un système fondé sur la coopération.

Mais ce qui échappe le pus à la conscience humaine, c’est que le système actuel est efficace et « productif » que dans un monde en expansion, or, tous les indicateurs montre que nous passons dans un monde en gestion. Monde face auquel le système actuel est destructeur. Seulement, la condition pour passer à un modèle gestionnaire est l’abolition de la propriété sur l’espace commun et le temps de vie d’autrui, bref, l’interdiction d’exploitation d’autrui.

 Voilà pourquoi, tant que la majorité des personnes resteront conditionnés, manipulés à croire en la fameuse concurrence économique, ils appliqueront l’aphorisme de Bossuet :

Dieu se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les conséquences" et la guerre, et la violence de nous sauter à la gueule avec toujours plus de force.


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