@Radix
La santé est là pour vous soigner, l’armée pour vous défendre, et l’éducation pour éduquer...Des choses évidentes qui ne le sont plus.....Apprendre seulement me dites vous....Ou instruire..On joue sur les mots pour je ne sais quelle cause de dédouanement...Couper un enfant en tranches, ça ne tient pas la route, étant la globalité d’un enfant, intelligence, capacités, psychologie, morale, capacité à accepter des ordres et à s’y soumettre...Ce n’est pas un principe de vieille barbe, mais une évidence validée au contraire par les sciences cognitives, qui ont montré aussi l’aberration scientifique que pouvait être la méthode globale, toujours pratiquée par beaucoup...
Je pensais ce genre de débat dépassé, vu l’état des lieux, et pas mal de conciles ayant débattu du problème, 68 ayant fait quelque peu table rase des pratiques qui avaient fait leurs preuves, hormis bien sûr l’humiliation et la violence, tares aberrantes d’un pouvoir jamais remis en question avant.
Pendant des décennies, en tout cas avant, les enseignants faisaient de l’instruction civique et morale, et avaient bien compris qu’instruction et éducation ne pouvaient pas être séparés. Une évidence depuis Socrate...Entendu que l’édification d’un gamin, cela suppose des efforts convergents et une ligne de construction et des codes communs.
Maintenant, il faut aussi admettre que le boulot n’est pas facile, au vue de l’enfant tout puissant, et de parents très exigeants, contradictoires dans leurs demandes. Et ceci explique peut être ce refus, devant un tel boulot, et le constat fait de défendre le dernier carré. Cela je le comprends bien, mais je me refuse à le théoriser comme un « bien », mais plutôt comme une necessité