Complément à mon post du 18/11 14:58 :
« Pour les désespérés, l’islamisme radical est un produit excitant »’’
Professeur de psychopathologie à l’université Paris-Diderot, dont il dirige l’UFR Etudes psychanalytiques, Fethi Benslama s’intéresse au fait religieux depuis les années 1980. ... Fethi Benslama participe à la création, lancée par le gouvernement, d’un centre d’accueil à destination des jeunes rentrés de Syrie’’
’’L’offre djihadiste capte des jeunes qui sont en détresse du fait de failles identitaires importantes. Elle leur propose un idéal total qui comble ces failles, permet une réparation de soi, voire la création d’un nouveau soi, autrement dit une prothèse de croyance ne souffrant aucun doute. Ces jeunes étaient donc en attente, sans nécessairement montrer des troubles évidents. Dans certains cas, ils vivent des tourments asymptomatiques ou dissimulés ; ce sont les plus imprévisibles, parfois les plus dangereux, ce qui se traduit après le passage à l’acte violent par des témoignages tels que : « C’était un garçon gentil, sans problème, serviable, etc. » Dans d’autres cas, les perturbations se sont déjà manifestées à travers la délinquance ou la toxicomanie’’
«
La presse a rapporté le cas de djihadistes qui avaient commandé en ligne l’ouvrage L’Islam pour les nuls. »