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Commentaire de Christian Labrune

sur Désacraliser la violence religieuse


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Christian Labrune Christian Labrune 22 novembre 2015 17:02

@Pierre Régnier
Il ne fait aucun doute que les gouvernants français, particulièrement les socialistes, auront considérablement aplani le terrain pour favoriser partout la montée du pire intégrisme musulman, mais je ne pense pas qu’on puisse expliquer ça par une « écoute » des pseudo-raisons dont s’affuble le discours des fanatiques. Ils ont fait ça par pure connerie, parce qu’ils portent des lunettes roses et qu’ils ont toujours imaginé que le danger n’était pas si grand. Dès lors, l’électorat musulman représentant une masse déjà considérable, il importait de le caresser au plus vite dans le sens du poil. Un type vraiment abominable comme Pascal Boniface avait proposé ça très cyniquement, il y a déjà pas mal de temps. Le PS avait refusé hautement d’entendre cette sirène qui ne tarderait pas à devoir sortir de ses rangs ; mais ensuite, mine de rien, on aura cherché bien vite à faire son profit d’un conseil qui promettait d’être rentable aux élections. On aura donc cédé sur presque tout : cantines halal, horaires de piscines réservés aux femmes, construction de lieux d’endoctrinement qu’on appelle mosquées, politique délibérément pro-palestinienne. Au point d’accepter de recevoir des terroristes de ce charmant terroir dans les municipalités des banlieues, et de recevoir même à la mairie de Paris, naguère, la vieille ganache de l’Autorité palestinienne tout occupée déjà à encourager les actions les plus atroces dans Jérusalem. Quand l’assemblée a voté la loi contre le port de la burqa, ne l’oublions pas, les socialistes avaient préféré rester prudemment hors de l’hémicycle.

Je ne vois pas que dans une république laïque - et je ne regrette évidemment pas qu’elle le soit ! - les pouvoirs publics aient jamais à s’occuper de « réflexion théologique ». En revanche, quand la violence se développe, qu’elle se penche sur la « stratégie militaire », c’est bien évidemment son rôle.

Ce n’est évidemment pas à un Président de la République d’aller prêcher cet atticisme et cette douceur que vous prêtez au fils du charpentier de Nazareth ! Jésus, si on en croit la légende et si on tient compte des mœurs de l’époque, devait être un bonhomme plutôt sympathique, mais capable quand même de chasser violemment les marchands du Temple au nom de je ne sais quelle pureté imbécile qui vaut bien celle du halal. Je crois bien que c’est Mathieu qui lui fait dire qu’il n’est pas venu apporter la paix, mais la guerre au nom des précieuses vérités dont il serait le dépositaire. En tout cas, ça se termine par une odieuse boucherie qui aurait été bien évitable, ne serait-ce que par décence, s’il avait été le fils d’un dieu tout-puissant.

Vous évoquez les thèse de Girard. Je ne me risquerai pas à les critiquer, je les connais trop mal, mais c’est un auteur dont je n’ai jamais pu lire deux pages sans un profond dégoût ; ses propos, il y a déjà longtemps, sur France culture, m’avaient inspiré une invincible aversion. Au fond, il ambitionnait peu ou prou de trouver une solution de remplacement à la psychanalyse freudienne, c’est-à-dire de remplacer un charlatanisme par un autre.

Si Jésus n’avait pas été crucifié, on n’en parlerait déjà plus. Sans cette violence, son message eût été fade et inconsistant. Ce que cherche tout individu crédule qui ne peut pas se contenter de la « simple raison », comme disait Kant, c’est la violence. Ce sont les décapitations dans l’Etat coranique qui attirent les psychopathes. Ca, c’est de la vraie religion, c’est du pur Coran sans exégèse, directement du producteur au consommateur. Je l’écrivais hier dans une autre page : les VRAIS musulmans, ce sont les bouchers de Rakka et de Mossoul, comme les VRAIS chrétiens, en leur temps, pouvaient être les croisés, les catholiques défenestrant les protestants après la Saint-Barthélemy de 1572 et Calvin faisant brûler Michel Servet à Genève en place publique. Si vous essayez de lénifier tout ça, vous n’aurez plus du tout de religion. C’est vers ça qu’on va quand même, Dieu merci -si j’ose dire !- dans notre monde occidental. Resteront les sagesses de l’extrême orient, qui ne sont pas des religions, et dont nous gagnerions à faire nos choux gras. 


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