au gai nihiliste
Le nihilisme nie toute réalité, c’est une philosophie de l’absurde magnifiquement illustrée par Dostoievski dans « les possédés », et bien que cette posture soit celle de personnes souvent depressives et suicidaires, vous devriez néanmoins vous sentir plus proche des libéraux que des étatistes, puisque par définition les nihilistes n’admettent aucune autorité.
Il n’est aucunement question de dire que le libéralisme a toutes les réponses, mais pour le moins j’estime que l’histoire a été falsifiée. On accuse le libéralisme de tous les maux alors que ce sont le plus souvent des corporatismes qui appauvrissent les hommes, corporatismes d’état, corporatismes privés et oligarchies rampantes, n’ont pas été créées par la philosophie libérale.
Elles sont au contraire ce contre quoi le libéral se bat.
Il n’y a pas de monde libéral sans une refonte de l’éducation, sans apprentissage de l’économie et de la gestion aux ouvriers qu’on ne maintient plus dans l’ignorance comme le fait actuellement l’état français, qui refuse obstinément d’initier à l’économie et à la gestion les jeunes dès l’âge de 12 ans.
Soutenir par l’actionnariat des entreprises est pour moi un acte citoyen, d’autant qu’on peut choisir en fonction de son éthique personnelle, et au final le système capitaliste assure la redistribution.
Se servir de Friedman pour prétendre que le libéralisme est monstrueux, c’est oublier un peu vite les escroqueries d’état comme France Telecom ou La Française des Jeux, qui empêchent des compagnies privées de venir sur leur terrain, uniquement parce qu’elles ont trouvé de bons moutons à tondre.
Le cas de la Française des Jeux est révélateur, car ces gouvernements de tous bords qui prônent la redistribution, ont avec cet outil un moyen de redistribuer, mais ils redistribuent à peine un quart de leurs gains ...