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Accueil du site > Tribune Libre > Edouard Fillias, ce libéral éclairé

Edouard Fillias, ce libéral éclairé

Edouard Fillias, président du jeune parti Alternative libérale, est un des rares « petits candidats » à présenter un vrai projet de société global, sérieux, crédible, novateur sur nombre de propositions avec une mise en perspective de la France. Son double tort : être libéral et chef d’entreprise. D’où cet intérêt a minima. Dommage. Sans compter que sa candidature serait un plus pour la droite.

En France, pour être médiatisé, mieux vaut être facteur et (se dire) proche du peuple, défenseur des sans-papiers, des faibles, des pauvres et "droits-del’hommistes", dynamiter les fast-foods et être un brin hors la loi, que d’être un avocat, plus classique dans la forme, mais non sur le fond, de la cause libérale. Soit de la liberté. Et de surcroît, chef d’entreprise !

C’est le propre de notre pays. Pourtant, Edouard Fillias, président d’Alternative Liberale, est un défricheur du débat public, un aventurier de la politique car il sort des sentiers ulta-battus en bousculant sans ménagement les idées reçues et, pour la plupart, fausses, qui à la longue desservent notre pays. Pour ces qualités, il devrait retenir beaucoup plus l’attention des médias. Mais non. Ces mêmes médias, pourtant, nous expliquent que la France s’éteint par asphyxie faute d’idées neuves ou de têtes nouvelles !

En voila une pourtant bien faite et neuve, pourquoi ce désintérêt ou cet intérêt a minima ?

Bien faite car c’est un des rares ‘’petits candidats’’ (terme que je conteste car en rapport avec la place qu’on leur accorde et non leur qualité) est porteur d’un vrai projet de société. Soit global, et non l’expression des intérêts d’une catégorie ou d’une corporation, sérieux et crédible.

Autre avantage : ce programme offre une réelle perspective, autrement dit, imagine des solutions qui engagent notre pays sur le long terme.

Tête neuve aussi, par sa jeunesse, mais surtout par l’originalité et la nouveauté des propositions contenues dans son programme, qui contribueraient sans conteste à moderniser la France.

Edouard Fillias est porteur d’un vrai choix de société. Il rompt avec ce consensus à l’oeuvre qui a systématiquement conduit à reporter les réformes à mettre en oeuvre et qui sont pourtant une des clés du redressement de la France. Et donc d’un mieux vivre de nos concitoyens.

Rien d’étonnant à cette distanciation. La France est persuadée qu’elle doit ses maux, économiques et sociaux, à un excès de libéralisme. Résultat d’un acharnement, frôlant l’endoctrinement par sa récurrence véhémente, de la pensée unique ! Depuis les Français vivent dans la paranoïa. Or, c’est tout le contraire. Si la France est à la peine, c’est en raison d’un déficit de libéralisme ! Affirmer et soutenir le contraire c’est faire preuve de démagogie et même de malhonnêteté intellectuelle !

Les français en 2002 ont décidé de réélire Jacques Chirac. Même si c’était par contrainte au second tour, ils l’ont choisi. Depuis, on connait le désamour, croissant, entre le président et les Français. Une des raisons : la France va plus mal aujourd’hui qu’il y a cinq ans. Pourtant, pas besoin de sortir de l’ENA ou d’être grand clerc pour anticiper dès 2002 cette dégringolade.

En 2002, dans un livre intitulé Après 1995, 2002 on r’met ca ? non merci !, j’annoncais la couleur : avec Jacques Chirac, la France se porterait encore plus mal à la fin du quinquennat.

A l’époque, les Français avaient l’opportunité, surtout à droite, de s’illustrer par un choix moins conservateur et plus novateur, bref de marquer une réelle volonté de changement avec une manière de faire de la politique et surtout de gérer de manière radicalement différente l’économie en se prononçant pour Alain Madelin. On connait la suite...

Si la candidature d’Edouard Fillias est un appel d’air, elle est aussi une nécessité pour la droite. Le courant libéral doit être représenté car il est une des composantes de la droite. Il doit avoir une voix forte et audible. Ce qui n’est plus le cas avec Nicolas Sarkozy qui, au mieux, compose, au pire, se compromet sur ces thématiques afin de rassembler et donc de se créer les meilleures conditions pour gagner. Légitime mais fort discutable. C’est aller à reculons et non de l’avant.

La droite doit avoir un authentique représentant car sinon c’est hypothéquer une part de son capital électoral. En particulier, celui qui est convaincu que l’une des solutions pour sortir de l’immobilisme et de la crise qui affectent notre pays depuis trente ans, s’appelle le libéralisme. Ni sauvage, ni ultra-sauvage, ni rapace, ni prédateur, comme on l’entend à tue-tête par le fruit d’une démagogie irresponsable. Mais ce libéralisme issu d’une riche et universelle tradition philosophique dont les plus illustres promoteurs s’appellent David Humes, John Stuart Mill, Benjamin Constant, Montesquieu, Tocqueville ou encore Raymond Aron, pour n’en citer que quelques uns.

Des noms qui n’évoquent pas grand-chose pour beaucoup. Leur accorder un portrait de cinq minutes pendant le prime time, voilà qui contribuerait à l’éveil du citoyen, honteusement dupé. Et à changer les regards. Mais personne n’y a intérêt !

Une philosophie synonyme de responsabilité, de liberté et d’humanité.

Comme l’écrit Sabine Langlade dans sa chronique dans l’hebdomadaire L’Express, ‘’ le libéralisme, comme doctrine économique fut la première à poser des règles dans un monde où elles n’existaient pas (droit de la propriété, de la concurrence, etc.)’’.

Un magnifique défi à relever pour notre pays. A condition de ne pas le polluer par un sectarisme farci d’une mauvaise foi nauséabonde qui discrédite par la violence verbale son adversaire. Un vrai enjeu qui exige un débat dépassionné, fait d’arguments et non d’insultes.

Edouard Fillias a engagé ce débat, de façon éclairée.

Où sont ses (vrais) contradicteurs ?


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102 réactions à cet article    


  • un_passant (---.---.132.202) 5 mars 2007 11:14

    Bravo pour votre courage. Lancer un tel article n’est pas sans risque...


    • ZEN zen 5 mars 2007 11:26

      « Edouard Fillias, président du jeune parti Alternative libérale, est un des rares »petits candidats« à présenter un vrai projet de société global, sérieux, crédible, novateur sur nombre de propositions ... »

      Puisque vous le dites...

      Merci pour ce nouveau tract électoral, mais ma boîte est pleine...et je connais le monsieur.


      • ZEN zen 5 mars 2007 11:37

        Merci pour le lien vers AL

        .Intéressant. On y trouve en autres un hommage à Milton Friedman, gourou de Pinochet, le soutien appuyé de A Madelin... Au moins ,c’est clair


      • un_passant (---.---.132.202) 5 mars 2007 11:47

        Juste une question, ça ne vous semble pas un peu gros d’accuser une personne pour les actions qu’une autre personne a commises ? Accuser Friedman des actions de Pinochet c’est comme accuser Marx pour les actions commises par Staline.

        Bonjour l’objectivité et la qualité de l’argumentaire...


      • auteur (---.---.255.210) 5 mars 2007 12:01

        vous faites justement ce que je denonce, des raccourcis demagogiques ! resumez la vie de Milton Friedman a Pinochet montre bien tout l’etendue de votre ignorance en matiere d economie, abstenez vous s il vous plait ou prenez cinq minutes pour etudier la contribution de Milton Friedman en sciences economiques. au fait pour le tract electoral, c’est votre opinion, mais c’est un constat que je fais, leur programme recouvre les themes principaux du debat politique donc il est bien global ! enfin, les articles favorables a Francois Bayrou, que nous ne comptons plus sur Agoravox, vous appelez cela comment dans ce cas ??


      • LaEr (---.---.183.33) 5 mars 2007 11:39

        On loue l’homme, mais on ne parle pas du programme et des idées (que je devine contraire aux miennes).... Un tract de plus, encore du vent....

        Quand mettra-t’on des éoliennes pour récupérer cette énergie gaspillée en vain sur agoravox ?


        • un_passant (---.---.132.202) 5 mars 2007 11:48

          « Que je devine contraire... » Comment le savez vous si vous n’êtes pas allé voir ? Vous ne trouvez pas cela un peu facile ?


        • (---.---.15.115) 5 mars 2007 11:59

          Stephane, avez-vous réellement lu le programme d’AL.

          - impot unique proportionnel au revenu.

          - suppression de toutes les alocs.

          - revenu existence inconditionnel : 500€/mois pour les adultes et 100€/mois pour les enfants

          Resultat pour les plus pauvres : exemple mère seule sans emploi avec 4 enfants 900€/mois contre entre 1500 et 2000€/mois (RMI + Allocs familiales + APL) actuellement !!!

          Et pour les riches, encore moins d’impot et plus d’argent.

          Et c’est comme cela qu’on va faire disparaitre la pauvreté !!

          Bande de bananes !!


          • Anthony Meilland 5 mars 2007 12:09

            Désolé, j’avais oublier de me connecter, et traiter les gens des bananes annonymement, cela n’est pas très poli.

            Je le refais donc à visage découvert. Bande de bananes.

            Je rappelle qu’il existe une correlation importante entre le taux d’imposition global d’un pays et le niveau de pauvreté. Plus le taux d’imposition est élevé plus le taux de pauvreté est faible.

            Cette remarque nous incite donc, si la lutte contre la pauvreté fait partie de nos priorités, à établir un système plus redistributif en optant conjointement pour des impots progressifs et pour une redistribution ciblée.


          • agor (---.---.65.148) 5 mars 2007 12:11

            Pour ce qui est de la logique ’bananiere’, il me semble qu’une société qui finance l’inaction l’est tout autant... Combien de personnes ne cherchent plus un emploi, car ca leur couterait ?

            Une société qui maintient les gens dans la dépendance, et discrédite l’initiative et la réussite individuelle me semble beaucoup plus dangereuse !

            On assiste aujourd’hui à sa désagrégation...

            Le libéralisme n’est pas nécessairement un capitalisme, et les valeurs qu’il prone, lorsqu’il est bien lu, est un humanisme, qui donne à l’individu une véritable place.

            Ne soyons plus les rouages d’un système qui nous broie !


          • cumulus (---.---.46.119) 5 mars 2007 12:44

            @ ....34.15.115

            La banane, je me demande si ce n’est pas un peu toi !

            Qui peut penser que la priorité d’un chef d’état c’est de réduire la pauvreté ?

            Son job, c’est d’augmenter la puissance du pays.

            La fraternité ne doit pas être aveugle et au dépend des intérêts fondamentaux de la nation.


          • fredm fredm 5 mars 2007 16:04

            Et pourquoi pas ?

            Le but n’est pas payer les gens à ne rien faire mais de les inciter à travailler, que ce soit à temps complet ou non.

            Le revenu d’existence étant versé que vous travaillez ou pas, tout revenu salarié sera un complément et non pas un substitut.

            Vous me direz : oui mais si elle ne trouve pas d’emploi ?

            Evidemment, de telles mesures ne s’entendent que dans un contexte global où l’ensemble des mesures proposées auront dynamisé le marché du travail.

            Bien sûr, il faut en être convaincu. Pas facile. Mais pas plus idiot que d’être convaincu qu’on va améliorer les choses par encore plus d’interventionnisme.


          • (---.---.40.93) 6 mars 2007 02:18

            Il me semble que le niveau de pauvreté n’est pas trés pertinent. Généralement ils s’agit d’une pauvreté relative (moitié du revenu médian) : plus le pays est riche et plus le seuil de pauvreté est élevé. Je crois que raisonner en pouvoir d’achat serait plus adapté.


          • ZEN zen 5 mars 2007 12:07

            @ Le Passant

            Quand je parle du« gourou », il s’agit de l’inspiration économique des « Chicago boys » formés par Friedman.Il est bien connu qu’ils ont joué un rôle clé dans les choix brutalement ultralibéraux de Pinochet après sa prise de pouvoir, aidé par la CIA,ITT...Le Chili devait constituer pour eux comme une sorte de laboratoire économique d’un nouveau genre, dont s’inspirera Mme Thatcher, qui manifestera d’ailleurs sa reconnaissance au sinistre dictateur.Ne soyez pas de mauvaise foi..Juste un peu d’histoire...


            • un_passant (---.---.132.202) 5 mars 2007 12:29

              Vous faites un raccourcit térriblement réducteur. N’oubliez pas que tout cela rentre dans le cadre de la guerre froide. Les actions de la CIA, du KGB, du MI6 de la DGSE ou du MOSSAD rentraient pleinement dans ce contexte de placer à la t^te des gouvernements des personnes du même bord, l’Afrique et l’Amérique du Sud étaient le terrain de jeu favori du KGB et de la CIA. L’économie n’a rien à voir la dedans, ce sont des questions de pouvoir et d’influence. La population dans un cas comme dans l’autre n’était que statistique et l’économie un pretexte.


            • (---.---.40.93) 6 mars 2007 02:14

              La CIA n’a rien à voir dans le coup d’état de 73, les conditions étaient réunies sans qu’elle ait à intervenir. Le parlement chilien a demandé une intervention des militaires pour stopper les atteintes répétées à la constititution et aux lois de la part d’Allende. http://www.josepinera.com/pag/pag_tex_quiebredemoc_fr.htm Aujourd’hui le Chili est le pays d’Amérique latine qui se porte le mieux.


            • (---.---.205.200) 5 mars 2007 12:22

              Altenative libérale, le groupuscule des jeunes banquiers nés avec une cuillère en argent dans le cul. Ils feraient passer Alain Madelin pour un crypto stalinien.


              • ben (---.---.182.41) 5 mars 2007 17:30

                lol c’est pas faux... :)


              • tmd (---.---.19.11) 5 mars 2007 12:34

                « Je rappelle qu’il existe une correlation importante entre le taux d’imposition global d’un pays et le niveau de pauvreté. Plus le taux d’imposition est élevé plus le taux de pauvreté est faible. »

                Sauf qu’avec un taux d’imposition de 100% tout le monde est pauvre. On l’a déjà été expérimenté pendant plus de 60 ans. Ça s’appelait l’URSS. On sait comment ça finit ...


                • Crazy Diamond (---.---.250.137) 5 mars 2007 12:53

                  Back in the USSR ?


                • Gilles 18 avril 2007 23:51

                  C’est bien ce qu’il dit alors !

                  Taux d’imposition élevé (100%) = Pauvreté élévée

                  Comme en URSS !

                  Pourquoi cherchez vous à vous contredire alors que vous etes d’accord ? smiley


                • Theleme (---.---.121.227) 5 mars 2007 12:49

                  « Je rappelle qu’il existe une correlation importante entre le taux d’imposition global d’un pays et le niveau de pauvreté. Plus le taux d’imposition est élevé plus le taux de pauvreté est faible. »

                  @Anthony Meilland.

                  Qu’en est-il du Royaume-Uni ou le taux d’imposition global est tres eleve, de facon encore plus nette si l’on tient compte du peu de prise en charge de l’Etat ? Car le niveau de pauvrete y est notable. Je sais vous avoir lu recemment, de l’ordre de 16% il me semble.

                  Bien a vous.


                  • Anthony Meilland Anthony Meilland 5 mars 2007 13:23

                    Au RU le taux de pauvreté (50% du revenu médian)selon l’OCDE est d’environ 12% (le double de celui de la France). Le taux d’impositon global est 35% du PIB (43% en France).

                    Avec un taux légèrement supérieur les pays-bas font bien mieux( environ 6% pour 38.5% d’impot). Mais l’inéficacité de la buraucratie britannique n’a pas d’égal. Lire sur le sujet, 3le Rayume enchanté de Tony Blair« de Philippe Auclair et surtout le chapitre »Le Royaume-Uni c’est l’URSS"

                    Rappelons que les pays aux taux de pauvreté le plus faible sont les 4 pays scandinaves, la France et les Pays-Bas.

                    En ce qui concerne l’IPH indicateur composite developpé pas l’ONU pour mesurer la pauvreté, le classement est a peu près le même avec l’Allemagne (impots=35.5%) et le Luxembourg (41.3%) en plus.


                  • Libex (---.---.241.32) 5 mars 2007 21:46

                    C’est parfaitement faux puisque le revenu médian n’est pas le même en France et au Royaume-Uni ! Ca n’est absolument pas comparable. http://liberalismeexplique.hautetfort.com/tag/angleterre


                  • Filux (---.---.220.222) 5 mars 2007 23:05

                    L’Angleterre, paradis libéral ? La moitié des emplois crées en 10 sont des emplois public ... Et que faites vous au passage des 12 millions de pauvres que compte le pays ? Vous les mettez sous le tapis comme d’habitude ?


                  • Libex (---.---.215.69) 6 mars 2007 15:43

                    Il est faut de dire que les emplois au Royaume-Uni sont des emplois publics : il y a en France 17 millions d’emplois privés contre 24 millions au Royaume-Uni alors qu’il y a 7 millions d’habitants en plus au RU ! Le chiffre des 12 millions de pauvres au Royaume-Uni est encore plus délirant : c’est ni plus ni moins qu’un mensonge : si on considère qu’il y a 12% de Britanniques sous le seuil de pauvreté anglais, ça fait à peine 700 000 pauvres au RU , soit 17 fois moins que le chiffre que vous avancez ! Je voudrais également contester les dires d’Antoine Meilland lorsqu’il dit « Au RU le taux de pauvreté (50% du revenu médian)selon l’OCDE est d’environ 12% (le double de celui de la France) ». C’est parfaitement faux : Selon Alternatives Economiques ( http://www.cairn.info/article.php?ID_REVUE=LECO&ID_NUMPUBLIE=LECO_026&ID_ARTICLE=LECO_026_0005 ), le pourcentage de français en dessous du seuil de pauvreté français (650€) est de 12%, c’est-à-dire le même taux qu’en Angleterre et non pas deux fois moins ! Sachant que le revenu médian est plus élevé en Angleterre et donc que le seuil de pauvreté anglais (50% de ce revenu médian) est plus élevé que le seuil de pauvreté français, il y a donc bien plus de pauvres en France qu’en Angleterre...


                  • Anthony Meilland Anthony Meilland 6 mars 2007 16:25

                    Et non mec, tu te trompes. Le chiffre de 12% pour la France concerne la pauvreté à moins de 60% du revenu médian, et pas à 50%. Mais si tu préfères croire que tout est rose ailleurs....


                  • Libex (---.---.215.69) 6 mars 2007 17:17

                    En fait le chiffre de 650€ sous lequel il y a 12% de la population française selon Alternatives Economiques ne correspond ni à 50% ni à 60% du revenu médian, mais à 45% sachant que l’Humanité ( http://www.humanite.presse.fr/journal/2005-02-05/2005-02-05-456171 )chiffre celui ci à 1430€. Ca va encore plus dan mon sens.


                  • docdory docdory 5 mars 2007 15:45

                    @ l’auteur

                    La seule liberté qui compte pour un libéral , c’est la liberté des industriels et commerçants à l’exception de toutes les autres . C’est pour cela que la Chine est un des pays les plus libéraux du monde , et que les Etats-Unis d’Amérique , archétype incontesté du pays ultra-libéral , ont soutenu militairement et financièrement toutes les dictatures possibles dans le passé . Liste non limitative :

                    Le Chili de Pinochet , le Brésil de Stroessner , l’ Indonésie de Suharto , la Grèce des colonels , l’Irak de Saddam Hussein ( eh oui ! Il y a parfois de ces renversements d’alliances ... ) etc ... Toutes dictatures qui ont à leur actif un nombre énorme de victimes innocentes . Mais il est vrai que le libéralisme na jamais considéré le fait de vivre comme une liberté fondamentale à respecter ...


                    • un_passant (---.---.15.176) 5 mars 2007 15:52

                      Dites et les dictatures communistes, du type Corée du Nord ou Stalinienne, leurs centres de retention et de torture, c’était peut-être seulement des camps de vacance ? Les repressions sanglantes en Chine avant l’ouverture de cette dernièr décennie, c’était pour rire ? la Chine est toujours dans un régime politiquement communiste, économiquement libéral (et encore c’est moins simple que cela) mais c’est bien un régime COMMUNISTE, à l’origine, qui commande, non ?

                      TOUTES les dictatures sont sanglantes et toutes ne sont pas d’inspiration libérale, loin s’en faut.


                    • un_passant (---.---.15.176) 5 mars 2007 15:53

                      J’oubliais : les interventions du KGB pour armer et financer les activistes communistes en Asie du Sud est, c’était par pure bonté d’âme peut-être ?


                    • docdory docdory 5 mars 2007 16:13

                      @ un passant

                      Vous feignez d’ignorer qu’il existe d’autres options que le libéralisme et le stalinisme . Pourquoi mon anti-libéralisme ferait il de moi un stalinien , on se le demande ...


                    • un_passant (---.---.15.176) 5 mars 2007 16:34

                      Dites, vous faites exprès de lire mes propos à côté de ce qu’ils disent ?

                      J’ai écrit que les dictatures sont toutes sanglantes, dictatures communistes comprises. Je n’ai pas dit que vous etiez communiste ; simplement, assimiler libéralisme à absence de considération pour la vie, sous pretexte de dictatures, me semble de la même veine que dire la même chose pour le communisme.

                      Mais vous avez bien fait de répondre, cela me permet de préciser un point : contrairement au communisme marxisme, la dictature n’a JAMAIS été prônée par le libéralisme, puisque justement, le libéralisme est au mieux minarchiste voir anarcho-capitaliste, donc la dictature, sans état, à moins d’une dictature des entreprises (mais pour cela il faut qu’elles aient des employés, pensez bien à ce point avant de dire/penser qu’elles peuvent instaurer une dictature : à ce moment là, le système quitte son statut de système libéral), est tout simplement IMPOSSIBLE.

                      Le problème n’est pas l’idéologie ou le système, c’est l’ivresse du pouvoir, le népotisme, la cruauté, l’ambition. Un système socialiste peut très bien évoluer jusqu’à une dictature stalinienne ou une démocratie à un système NAZI (mince Godwin point ! me suis fait avoir).


                    • fredm fredm 5 mars 2007 16:50

                      La seule liberté qui compte pour un libéral , c’est la liberté des industriels et commerçants à l’exception de toutes les autres

                      Relisez la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789. Vous y trouverez le premier manifeste libéral.

                      S’il vous plait, ne mélangez pas politique économique et libéralisme. Les théories économiques libérales n’ont de sens que dans un cadre politique libéral.


                    • ZEN zen 5 mars 2007 18:30

                      @ Docdory

                      Pas étonnant . Certains n’ont qu’une logique binaire...


                    • docdory docdory 5 mars 2007 19:14

                      @ fredm

                      Désolé , la déclaration des droits de l’homme n’est nullement un texte pronant le libéralisme économique . Elle ne parle d’ailleurs absolument pas d’économie sauf sur deux points : le droit de propriété ( et son indemnisation en cas d’expropriation nécessitée par l’intérêt public ) , et la nécessité d’une contribution pour l’entretien de la force publique et les dépenses d’administration .

                      Il est d’ailleurs curieux de constater à ce sujet que le plus ultralibéral de nos candidats , Sarkozy , veuille utiliser les contributions des citoyens pour financer la construction de mosquées , ce qui n’a manifestement rien à voir avec l’administration de l’Etat , ni avec l’entretien de la force publique , et s’oppose donc frontalement à la déclaration des droits de l’homme !!!

                      La déclaration des droits de l’homme s’oppose à certains aspects du libéralisme (la liberté , pouvoir faire ce qui ne nuit pas à autrui implique implicitement entre autres le fait de ne pas polluer dangereusement l’environnement , et de respecter des conditions de travail non nuisibles à l’injdividu , autrement dit un code du travail ) . Respect de l’environnement et code du travail ont toujours et de tout temps été les bêtes noires des libéraux . Le véritable homme libre se gausse donc de l’appelation « libéralisme économique » , qui , comme on ne le voit que trop , n’a pas grand chose à voir avec les droits de l’être humain ...


                    • Filux (---.---.220.222) 5 mars 2007 23:07

                      Le libéralisme ne s’est jamais si bien porté depuis que les ex dictatures communistes ayant besoin de rattraper leur retard foutent la pression sur les pays occidentaux. Bref, vous devriez plutot leur dire merci.


                    • Filux (---.---.220.222) 5 mars 2007 23:08

                      En 1789, même Besancenot aurait été libéral, banane...


                    • (---.---.40.93) 6 mars 2007 02:25

                      « Sarkozy , veuille utiliser les contributions des citoyens pour financer la construction de mosquées , ce qui n’a manifestement rien à voir avec l’administration de l’Etat , ni avec l’entretien de la force publique , et s’oppose donc frontalement à la déclaration des droits de l’homme »

                      Bravo, vous découvrez finalement que Sarko n’est pas libéral.


                    • (---.---.40.93) 6 mars 2007 02:34

                      « les Etats-Unis d’Amérique , archétype incontesté du pays ultra-libéral »

                      Non, les libéraux le conteste. Construire un mur à la frontiére mexicaine ce n’est pas libéral, pas plus que subventionner massivement l’agriculture, le patriot act, le protectionnisme, l’embargo sur Cuba, l’interdiction du marige gay ou le néoconservatisme


                    • (---.---.40.93) 6 mars 2007 02:38

                      « C’est pour cela que la Chine est un des pays les plus libéraux du monde »

                      Non. L’état chinois contrôle l’économie. En matiére de libéralisme économique la Chine est 119éme sur 152. http://www.heritage.org/index/countries.cfm


                    • jlouis (---.---.210.99) 6 mars 2007 11:37

                      « La seule liberté qui compte pour un libéral , c’est la liberté des industriels et commerçants à l’exception de toutes les autres . »

                      Faux : Alternative Liberale est le SEUL parti politique qui milite pour les libertes individuelles : (voir le programme : http://www.alternative-liberale.fr)
                      - liberte d’expression (abrogation des lois gayssot et autre)
                      - liberalisation des drogues
                      - droit de mourir dans la dignite
                      - revenus d’existence inconditionnel
                      - remplacement du mariage par une union libre pour tous avec voie de sortie simplifiee
                      - laisser les choix fondamentaux a l’individu : choix de son ecole, de sa securite sociale, de sa retraite
                      - liberte d’ouvrir un restaurant fumeur
                      - liberte de sortir dans la rue en securite
                      - liberte de voyager
                      - liberte de creer un syndicat qui sera effectivement a la table de negociation avec les entreprises (abrogation du monopole des syndicats existant)
                      - liberte de disposer de son corps (legalisation de la prostitution)
                      - liberte d’acces aux documents administratifs
                      - liberte de religion
                      - fin des controles d’identite inopine. etc...


                    • fredm fredm 6 mars 2007 14:28

                      @docdory

                      Désolé , la déclaration des droits de l’homme n’est nullement un texte pronant le libéralisme économique.

                      Bien sûr que si.

                      Article IV - La liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

                      Article V - La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.

                      Article XIII - Pour l’entretien de la force publique et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

                      Article XVII - La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.

                      Tout ce qui précède invalide toute théorie économique reposant sur du dirigisme économique. L’appréciation de ce qui est « nuisible à la société » reste excessivement large en France... comme par exemple le fait de travailler plus de 35h !

                      Par ailleurs, je ne peux dissocier ce que vous appelez libéralisme économique du libéralisme qu’on qualifie de politique. Il ne peut y avoir de libertés économiques sans un cadre politique approprié.


                    • fredm fredm 5 mars 2007 15:53

                      > Le courant libéral doit être représenté car il est une des composantes de la droite.

                      Oui et non ! Qu’entendez-vous par « la droite » ?

                      Pour ma part, la droite, c’est plutôt le dirigisme, l’Etat centralisé, le conservatisme bourgeois. Pas vraiment libéral.

                      Si on devait placer les libéraux à l’Assemblée, il seraient probablement au centre - en fait, il devraient être sur un troisième axe en profondeur mais on va pas transformer l’hémicycle en hémicylindre... smiley

                      Sinon, je ne vais pas vous contredire. Alternative Libérale est un parti qui porte un projet très intéressant. Cependant, on s’interroge beaucoup sur les compétences de Mme Royal, on est en droit de s’interroger sur celles de M. Fillias à la fonction présidentielle.

                      Ceci étant dit, j’espère que M. Fillias aura ses signatures et sera ainsi invité à apporter sa contribution au débat car celui-ci en a besoin.

                      J’espère aussi q’AL grandira et aura un vrai avenir politique. Je pense qu’il manque encore à ce parti quelques personnes d’expérience pour revendiquer un quelconque pouvoir. Et aussi des propos plus pragmatiques donc plus réalistes. Ca, ça vient avec l’age... smiley


                      • fredm fredm 5 mars 2007 16:39

                        @ludovic

                        Je ne sais pas pour vous mais quand on me parlait de l’extrême droite à l’école, on évoquait surtout les fascistes et nationalistes de tout poil ! Eventuellement les royalistes.

                        Les ultralibéraux que vous évoquez, appelons-les libertaires ou anarcho-capitalistes, ce sont des gens qui rejettent l’idée même d’Etat et/ou de Nation.

                        On ne peut pas vraiment les ranger dans la même case que l’extrême-droite !

                        D’où l’idée d’un troisième axe tridimensionnel... fictif bien sûr !


                      • fredm fredm 5 mars 2007 17:14

                        Je comprend votre remarque sauf que pour moi, l’aspect économique est secondaire dans le positionnement politique.

                        A gauche, une société tournée vers des choix collectifs, à droite une société tournée vers la nation et le chef (le guide). Au centre, une société tournée vers l’individu.


                      • DEB (---.---.130.156) 5 mars 2007 15:56

                        Un pays n’est pas une entreprise. Son but n’est pas de gagner de l’argent, conquerir des marchés ou faire des plue value. Le but d’un etat et d’oeuvrer pour que sa population puisse mener une existante descente et si posible heureuse. Pour cela parfois l’etat peu et doit réagir comme une entreprise mais ce n’est pas un but en soit ce n’est qu’un moyen. Je peu comprendre que certain ne soit pas de cet avis, lire à eux, mais qu’ils ne prentendent pas e^tre les seul à proposer un choix de société ...


                        • fredm fredm 5 mars 2007 16:30

                          Le but d’un etat et d’oeuvrer pour que sa population puisse mener une existante descente et si posible heureuse

                          C’est votre point de vue. Pour moi, le but d’un Etat est d’oeuvrer pour que les citoyens soient libres de faire leurs choix et de décider de leur vie.

                          Libres de faire leurs choix, ça ne veut pas dire libres de faire n’importe quoi ni laisser les gens crever dans la rue. Ca veut dire garantir l’égalité des chances et l’égalité de traitement. Ca veut dire garantir tous les droits cités dans la déclaration des droit de l’homme : liberté de penser, de s’exprimer, de se déplacer, de posséder, etc...

                          Je crois que l’Etat doit intervenir lorsqu’un accident de la vie se produit et fournir aux gens la possibilité de rebondir. Mais il n’a pas vocation à faire la nounou.


                        • jlouis (---.---.210.99) 6 mars 2007 11:40

                          L’etat, cette grande fiction qui consiste a ce que tout le monde vive au depend de tout le monde.... (Bastiat) smiley


                        • DEB (---.---.130.156) 5 mars 2007 16:42

                          On est d’accord, je rajouterai même que le but d’un état est de créer les conditions necessaires à l’epanouissement libre et personnel de chacun. De ce fait, ni l’assitanat ni la précarisation sont souhaitable car il font tout deux à l’encontre tout epanouissement.


                          • DEB (---.---.130.156) 5 mars 2007 16:43

                            Je voulais dire « ils vont tout deux à l’encontre de tout epanouissement »


                          • fredm fredm 5 mars 2007 17:03

                            Maintenant, il faut pousser le raisonnement plus loin.

                            L’Etat doit-il lutter contre les inégalités au travers de subventions, réglementations, revenus complémentaires, taxes progressives et/ou discriminantes ?

                            Ou au contraire doit-il ne pas s’occuper de réduire les inégalités et se contenter de porter secours aux plus pauvres ?


                          • Bernard Allin (---.---.64.145) 5 mars 2007 16:49

                            Bonjour

                            Merci à l’auteur d’attirer l’attention sur AL qui apporte un point de vue radical sur notre situation politique et économique, sans l’habituelle compromission xylolinguistique des grands partis. On aime ou pas, mais c’est clair et ambitieux.

                            Allez un petit couize pour fêter ça.

                            http://www.quebecoislibre.org/05/050315-15.htm


                            • Bernard Allin (---.---.64.145) 5 mars 2007 20:49

                              @ Reinette

                              Donc, libéral = nazi

                              Ce fil est mort tu as gagné.

                              Je suis content pour toi, tu trouveras facilement ta place chez le facteur ou le borgne, c’est facile ça communique.


                            • Reinette (---.---.154.4) 5 mars 2007 17:42

                              Du libéralisme

                              « Je certifie que tous les membres de la Société ou de son personnel sont aryens et qu’aucun n’a été ou n’est franc-maçon. » C’est par cette formule rituelle que le directeur du JOURNAL DES FINANCES a signé son allégeance aux autorités nazies, le 3 juin 1941.

                              Le JOURNAL DES FINANCES s’est illustré ensuite par son flegme souriant devant les armées d’Hitler :

                              « Le marché continue en l’absence de tout événement militaire à s’inspirer d’un optimisme tranquille. Il n’a pas peur de la menace allemande. Il ne redoute que les développements de l’étatisme », observait-il le 3 novembre 1939.

                              Pour un actionnaire de ces années-là, les prises de position du JdF n’avaient rien d’original : il retrouvait trait pour trait les mêmes dans le quotidien l’AGEFI, principal concurrent du JOURNAL DES FINANCES au rayon de la presse financière et grand collabo lui aussi.

                              ...Toutefois, ni l’Agéfi ni le JdF n’ont été inquiétés à la Libération...

                              Comme d’autres journaux influents, ils sont passés au travers de l’ordonnance du 17 février 1945 interdisant définitivement l’usage des titres parus sous l’Occupation.

                              60 ans plus tard, ils sont toujours dans la place et continuent, imperturbables, de prodiguer leur sagesse spéculative aux « marchés », un mot décliné désormais au pluriel.


                              • Reinette (---.---.154.4) 5 mars 2007 17:49

                                libéral éclairé :

                                « Le Front populaire réalisera la retraite des vieux travailleurs, étendra à tous les foyers le bénéfice des allocations familiales : c’est le déficit effroyable et la surenchère démagogique installés dans les finances publiques. » Journal des Finances 8/04/1938

                                « Le chancelier Hitler avait déjà administré la preuve de ses talents de diplomate. Son discours au Reichstag [...] le révèle sous un jour nouveau : il témoigne de ses talents d’économiste. » L’Agéfi 1/02/1939

                                « Le maréchal Pétain, nouveau vice-président du Conseil, est le plus glorieux des drapeaux. [...] La France se ressaisit. Ce redressement est gage de la victoire. » Journal des Finances 24/05/1940

                                « Entre 1942 et 1945, la Bourse américaine a crû de 100 %. » Le Monde 23/09/2002

                                « Les Bourses mondiales se sont souvenues hier du choc des attentats de New York et de Washington, il y a un an, mais ont réussi généralement à progresser, à l’exception toutefois notable de Wall Street. [...] “Une vague d’achats patriotiques” a soutenu les cours en début de séance, a déclaré Peter Cardillo, stratège boursier de la maison de courtage Global Partners Securities. » Reuters 12/09/2002

                                « Quand on se place du côté des Américains, on constate que pendant les 17 années au cours desquelles les États-Unis ont été en guerre depuis 1898, le rendement moyen annuel des actions a été de 12 %, alors qu’il n’a été que de 9 % en moyenne au cours des années de paix. » André Gosselin analyste boursier, sur le site Lesaffaires.com (mars 2003)

                                « On achète au son du canon, on vend au son du clairon. » Jean-Pierre Gaillard - France-Info, (mars 2003)

                                « Plusieurs commentateurs de la scène politique internationale pensent que la bourse nord-américaine, avec le conflit irakien, se comportera comme en 1991, lorsqu’il était vite apparu que l’opération Tempête du désert serait de courte durée et sans dommage majeur pour les États-Unis. À l’époque, l’indice Dow Jones avait gagné 15 % en quelques semaines seulement, soit entre le jour du déclenchement du conflit contre les Irakiens le 17 janvier et le cessez-le-feu signé le premier week-end de mars. » André Gosselin, analyste boursier, sur le site Lesaffaires.com (mars 2003)

                                « L’imminence d’une deuxième guerre du Golfe doperait-elle les marchés financiers ? Depuis lundi, la plupart des places financières et boursières du monde sont orientées à la hausse, comme si l’espoir d’une guerre rapide et couronnée de succès pour les Américains rassurait les courtiers du monde entier. C’est ce que pense le ministre français délégué au budget, Alain Lambert, selon lequel un conflit peut “paradoxalement redonner de l’élan à notre économie”. » Libération 18/03/2003

                                « La bourse américaine a fortement progressé vendredi, entraînant plusieurs places dans son sillage et limitant le déclin d’autres au lendemain des attentats de Madrid, mais la résurgence des craintes de terrorisme devrait faire planer une ombre sur les marchés, prévoient les analystes. [...] Pour Hugues de Montvalon, économiste de la société de bourse Oddo Pinatton, “les marchés ont agi de manière logique : ils ont relevé la prime de risques, puis relativisé l’événement”. » AFP 12/03/2004


                              • docdory docdory 5 mars 2007 19:20

                                @ Reinette

                                Excellent commentaire , qui rejoint mon commentaire sur la Chine et les dictatures soutenues par les Etats unis d’Amérique ! Cela prouve bien ( s’il en était encore besoin ,) que les libéraux ne reconnaissent que les libertés économiques à l’exclusion de toutes les autres !


                              • François Marie (---.---.73.200) 6 mars 2007 09:50

                                Je dirais même, magnifique commentaire.

                                «  »« On achète au son du canon, on vend au son du clairon. » Jean-Pierre Gaillard - France-Info, (mars 2003)«  », merci pour la citation et pour cette formule ’gaillarde’ que j’ignorais.

                                Le libéralisme et le stalinisme ne sont que les deux faces intégristes d’une même médaille, celle de l’exploitation de l’homme par l’homme. Les oligarques s’y retrouvent toujours.

                                Les deux instincts les plus puissants de l’humanité sont l’instinct de conservation et l’instinct de domination. (Cité par Hervé Kempf dans son lumineux ouvrage : « Comment les riches détruisent la planète »).


                              • docdory docdory 6 mars 2007 10:46

                                @ Reinette

                                Evidemment , Bernard Allin a prétendu que vous aviez atteint le « point Goodwin » ce qui est une façon commode d’éluder un argument auquel on est incapable de répondre !


                              • Gilles 19 avril 2007 00:10

                                Mais puisq’on cherche à vous dire que justement le liberalisme, le vrai, clui de 1789, ce n’est pas les USA ! Et encore moins la Chine !

                                Les USA exercent un controle sur beaucoup de choses :

                                Economie : par exemple les subventions agricoles qui faussent la concurrence . Grace aux subventions, les agriculteurs americains vendent moins cher leur coton qui leur revient pourtant plus cher que le coton sud-americain faisant ainsi chuter le prix du marché et obligeant les concurrents à vendre à perte, car le prix du marché devient meme inferieur au prix de revient sud-americain ! (ce faussage des concurences Nord-Sud est d’ailleurs sans doute la cause de pauvreté la plus scandaleuse aujourd’hui !)

                                Ensuite d’un point de vue securitaire : Patriot Act, NSA, j’en passe et des meilleurs, certains sont plus doués que moi pour decrire les derives du systeme qui ressemble vraiment plus à du liberalisme.

                                Le seul point sur lequel l’etat US n’intervient pas c’est le social, pourquoi ? Ben ca coute et ca rapporte rien...

                                En ce qui me concerne ce n’est pas ma vision du liberalisme, les USA ne sont PAS un pays liberalistes, mais un pays ou l’on affecte plus de fonds à subventionner les riches (exemple, grands farmers) et à se laisser demerder les pauvres.

                                Le liberaliste ne vote pas de Patriot Act, le liberaliste ne verse pas de subvention et prefere voir toutes ses entreprises non-rentables se reconvertir que de vivre sous perfusion !

                                Et enfin, le liberaliste peut etre social, en prelevant une partie infime de la richesse ainsi crée pour créer un filet social pour les plus pauvres.

                                Voilà ce qu’est à mon sens le liberalisme, donc veuillez cesser de comparer ce courant à des gouvernements militaro-securito-laissolesgendansleurmerdo-etatiste (meme si vous ne permettrez pas l’expression).

                                Gilles


                              • senso (---.---.150.210) 5 mars 2007 19:37

                                Ce n’est pas de moi, mais la fable me semble « juste », comme dirait Ségolène...

                                "La fourmi travaille dur tout l’été dans la canicule.

                                Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l’hiver.

                                La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue tout l’été.

                                Une fois l’hiver venu, la fourmi est au chaud et bien nourrie.

                                La cigale grelottante de froid organise une conférence de presse et demande pourquoi la fourmi a le droit d’être au chaud et bien nourrie tandis que les autres moins chanceux comme elle ont froid et faim. La télévision organise des émissions en direct qui montrent la cigale grelottante de froid et qui passent des extraits vidéo de la fourmi bien au chaud dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions. Les Français sont frappés que, dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d’autres vivent dans l’abondance.

                                Les associations contre la pauvreté manifestent devant la maison de la fourmi. Les journalistes organisent des interviews demandant pourquoi la fourmi est devenue riche sur le dos de la cigale et interpellent le gouvernement pour augmenter les impôts de la fourmi afin qu’elle paie « sa juste part ». En réponse aux sondages, le gouvernement rédige une loi sur l’égalité economique et une loi (rétroactive à l’été) d’anti-discrimination.

                                Les impôts de la fourmi sont augmentés et la fourmi reçoit aussi une amende pour ne pas avoir embauché la cigale comme aide.

                                La maison de la fourmi est préemptée par les autorités car la fourmi n’a pas assez d’argent pour payer son amende et ses impôts. La fourmi quitte la France pour s’installer avec succès en Suisse.

                                La télévision fait un reportage sur la cigale maintenant engraissée. Elle est en train de finir les dernières provisions de la fourmi bien que le printemps soit encore loin.

                                L’ancienne maison de la fourmi, devenue logement social pour la cigale, se détériore car cette dernière n’a rien fait pour l’entretenir. Des reproches sont faits au gouvernement pour le manque de moyens.

                                Une commission d’enquête est mise en place, ce qui coûtera 10 millions d’euros. La cigale meurt d’une overdose. Libération et L’Humanité commentent l’échec du gouvernement à redresser sérieusement le problème des inégalités sociales. La maison est squattée par un gang d’araignées immigrées.

                                Le gouvernement se félicite de la diversité multiculturelle de la France. Les araignées organisent un trafic de marijuana et terrorisent la communauté."


                                • François Marie (---.---.73.200) 6 mars 2007 09:58

                                  Ah, je vois que l’humour, ça existe aussi de ce coté là.

                                  Allons, comparaison n’est pas raison. Toute vélléité de comparer cette fable avec ce qui nous concerne ne serait que le produit d’une imagination perverse.


                                • moebius (---.---.120.27) 5 mars 2007 21:03

                                  Pauvre petite fourmi on a de la peine pour elle


                                  • Gai nihiliste (---.---.220.222) 5 mars 2007 22:39

                                    « Son double tort : être libéral et chef d’entreprise. »

                                    Il aurait été libéral et femme de ménage, ça aurait étonné tout le monde, c’est dommage.


                                    • Gai nihiliste (---.---.220.222) 5 mars 2007 22:47

                                      Les français en 2002 ont décidé de réélire Jacques Chirac. Même si c’était par contrainte au second tour, ils l’ont choisi. Depuis, on connait le désamour, croissant, entre le président et les Français. Une des raisons : la France va plus mal aujourd’hui qu’il y a cinq ans. Pourtant, pas besoin de sortir de l’ENA ou d’être grand clerc pour anticiper dès 2002 cette dégringolade.

                                      — >

                                      Pas besoin de sortir de l’ENA non plus pour se souvenir que démocratie libérale, le parti d’Alain Madelin avait fait moins de 3% au premier tour en 2002 ^^


                                    • Bernard Allin (---.---.64.145) 5 mars 2007 23:54

                                      Le problème avec Madelin, ce n’était pas ses idées mais sa personne.

                                      Il trimbalait trop de casseroles : militant chez Occident(extrême droite) et parodie d’orateur.

                                      Filhas est plus frais mais moins médiatique. Le vrai problème avec les libéraux (les vrais), c’est qu’ils se situent à des années lumières de notre système politique et social. Lisez leur programme, c’est quasiment révolutionnaire. Pöur des petits bourgeois modérés, c’est plutôt difficile à assumer, mais c’est très symptomatique et extrêmement alarmant.

                                      Car quand les modérés en sont réduit à faire la révolution, ça chie des barres, et c’est même exactement ce qui différencie une révolution d’une émeute.


                                      • Gai nihiliste (---.---.220.222) 6 mars 2007 01:43

                                        « Le vrai problème avec les libéraux (les vrais), c’est qu’ils se situent à des années lumières de notre système politique et social. Lisez leur programme, c’est quasiment révolutionnaire. »

                                        — >

                                        Le libéralisme, celui que vous proposez en tout cas, sorte de libertarianisme édulcoré si m’autorisez l’expression, consiste quand même à faire accepter à une majorité que la richesse des uns du se nourrir de la misère sociale des autres pour faire avancer la galère. Je ne vois pas tellement ou se situe la nouveauté ? En somme, j’ai bien peur que votre paradis libéral, pas plus que les autres n’existe pas et n’existe jamais. Une fiction sociale, un idéalisme, un miroir aux allouettes suplémentaire au tableau de chasse de l’humanité. Et votre filou qui promet à chacun le bonheur sous le sapin pour l’année prochaine est selon moi, au mieux un doux rêveur, au pire un vil charlatant.

                                        Et pis de toute façon je vote pas, merci quand même ^^


                                      • Gai nihiliste (---.---.220.222) 6 mars 2007 14:46

                                        « il nous semble immoral de prôner la liberté de circulation des biens et des capitaux, et pas celle des hommes. Ceux qui pronent la liberté de circulation des marchandises et de l’argent sans ouvrir les frontières affirment implicitement que l’homme à moins de valeur que les biens et l’argent, ce qui est choquant. »

                                        — >

                                        Je reste persuadé que ceux qui racontent ce genre de fabulettes pour enfants sages sur la mondialisation heureuse, ne prendraient certainement pas ce genre de risque s’ils n’étaient justement pas conscient d’en avoir une de valeur et qui soit supérieure à celle de la majorité de leurs concitoyens. D’ailleurs, je vous fiche mon billet que son auteur est soit entrepreneur, soit haut diplomé ou quelque chose dans le genre. Alors vrai hummaniste ou vrai hypocrite ?


                                      • Gai nihiliste (---.---.220.222) 6 mars 2007 22:46

                                        > Edouard Fillias, ce libéral éclairé par Serge (IP:xxx.x3.134.218) le 6 mars 2007 à 20H21

                                        au gai nihiliste Le nihilisme nie toute réalité, c’est une philosophie de l’absurde magnifiquement illustrée par Dostoievski dans « les possédés », et bien que cette posture soit celle de personnes souvent depressives et suicidaires, vous devriez néanmoins vous sentir plus proche des libéraux que des étatistes, puisque par définition les nihilistes n’admettent aucune autorité.

                                        >

                                        Je vous remercie de l’intêrêt que vous me portez mais je sais ce que le nihilisme. Encore que je n’approuve complétement l’indigente définition type « que sais je » que vous en fournissez. Quoi qu’elle ne me surprenne pas vraiment. Je me doute que pour qui comme vous éprouve un besoin permanent, de manière inconsciente s’entend, de secreter du sens et d’exprimez les tenants d’un bonheur dans le but de le faire exister, faire passer pour fataliste chaque être lucide deviens un impératif, ça je ne le sais que trop bien. Vous avez néanmoins raison sur un point. Vous et moi savons que le bonheur personnel ne peut s’exprimer que dans l’exclusion de l’autre ; qu’être heureux dans ce monde moderne, c’est ignorer son voisin. Le mot voisin prennant bien sûr également la forme du mot humanité. En ce sens, vous avez raison, tout comme vous, je suis libéral ; seulement moi, je ne m’en réjouit pas.


                                      • Gai nihiliste (---.---.220.222) 7 mars 2007 14:13

                                        Le libéralisme n’a pas la prétention d’imposer les choix moraux qui sont par définition subjectifs. Il ne les supprime pas non plus mais les renvoie là où ils auraient toujours du rester : dans la sphére privée. Néanmoins il est vrai qu’un nihiliste devrait se réjouir de l’avénement d’une société libérale puisqu’elle le laisserait vivre son nihilisme en toute sérénité. Enfin un monde libéral est de mon point de vue ce qu’on peut souhaiter de meilleur à l’humanité. Le libéralisme est un humanisme.

                                        >

                                        Ne vous méprenez pas, je ne suis pas libéral car contrairement à vous, j’aime la liberté et je suis un véritable individualiste. Je retrouve par exemple dans vos infatigables discours sur la « bénédiction du travail » et la « responsabilité » de chacun face à celui ci, finalement la même arrière pensée que dans les louanges faites par vos ennemis aux actes impersonnels réalisés au nom d’un intêrêt collectif ; c’est à dire la haine pour tout ce qui est individuel. Vous savez bien comme eux qu’il n’y a pas de meilleure morale, pas de meilleure police que le travail. Ce travail qui use la force nerveuse du plus grand nombre dans des proportions extraordinaires ; entrave le developpement de la raison, des désirs, du gout de l’indépendance et qui nous soustrait à la reflexion, à la méditation, aux rêves, à l’amour mais également aux soucis et à la haine. Bref, à tout ce qui est individuel. Et vous avez d’ailleurs très bien assimilé le fait qu’une société qui travaille sans cesse jouit d’une grande sécurité. Il faut lire par exemple vos discours sur les banlieues calqués sur les discours d’une certaine gauche. Le travailleur est donc pour vous un être dangeureux puisque que derrière lui se cache le pire de tous les dangers : le désir d’individualisme justement. Alors non monsieur l’âne savant, vous n’êtes ni un individualiste ni un amoureux de la liberté ci ce n’est de la vôtre. Vous êtes bien un égoiste et un moraliste et rien d’autre !


                                      • Reinette (---.---.140.67) 7 mars 2007 15:26

                                        DES SARKOZYSTES et la suppression du suffrage universel

                                        Alain MADELIN, choqué par les accords d’Évian, il s’engage dès ses 16 ans dans la cause nationaliste et devient familier des bagarres contre les militants d’extrême gauche. En 1963, il fait partie de la Fédération des étudiants nationalistes (FEN, extrême droite), où il est responsable de l’action militante. Il sera blessé à l’entrée du lycée Turgot dans une bagarre entre lycéens communistes et membres de la FEN.

                                        En 1964, alors qu’il étudie le droit à Assas, il est l’un des fondateurs du mouvement OCCIDENT, mouvement étudiant d’extrême droite souhaitant la suppression du suffrage universel, avec Gérard LONGUET et Patrick DEVEDJIAN. (Wikipédia)


                                      • Vincent Benard Vincent Benard 6 mars 2007 08:18

                                        @ludovic charpentier :« D’ailleurs, les ultra-libéraux étant pour la liberté d’entreprendre sans contrainte, ils rejettent donc aussi a priori les contraintes écologiques ou sur les flux migratoires »

                                        Nous ne rejettons pas la contrainte écologique. au contraire, Pas de liberté sans responsabilité : celui qui crée une nuisance doit être sanctionné, qu’il soit gros ou faible.

                                        C’est sous l’influence de thèses très conservatrices (et donc peu libérales, inspirées de saint-simon)que furent promulguées au XIXème des lois qui tendaient à favoriser outrageusement l’industrie au détiment des populations, quand bien même l’industrie polluerait. Napoléon promulga un code de construction industrielle qui exonérait les employeurs de leur responsabilité, y compris polluante, si ils respectaient la norme du code.

                                        La même logique a prévalu en ce qui concerne la facheuse loi anti-libérale « le chapelier », qui, au motif d’éviter la reconstitution des jurandes et corporations qui entravaient l’entreprise, ont surtout servi pendant un siècle (quasiment) à empêcher la formation de syndicats. Or, ce sont les libéraux, au premier rang desquels frédéric Bastiat, qui ont défendu le droit d’association et le droit de grève des ouvriers, à condition que celui ci s’exerce sans violence ni coercition. A l’époque, les propositions de Bastiat furent combattues non seulement par les conservateurs, mais aussi par certains socialistes, qui voyaient dans l’acceptation de syndicats de « négociation » avec les patrons un recul de la « lutte des classes ».

                                        De ces lois anti libérales ont résulté de nombreux abus du fort au faible, les ouvriers ne pouvant efficacement s’associer pour s’en défendre, ou ne pouvant faire facilement valoir une liberté de changer d’employeur.

                                        Bref, pour en revenir à l’écologie, les libéraux veulent un retour du principe de responsabilité civile intégrale, dont le très médiatisé principe « pollueur payeur » est un sous-ensemble. Naturellement, il existe à nos yeux plusieurs manières de mettre en oeuvre le principe pollueur payeur dont certaines se montrent plus efficaces que d’autres. Mais le principe reste parfaitement valide.

                                        « rejet des contraintes sur les flux migratoires » : Tout à fait, il nous semble immoral de prôner la liberté de circulation des biens et des capitaux, et pas celle des hommes. Ceux qui pronent la liberté de circulation des marchandises et de l’argent sans ouvrir les frontières affirment implicitement que l’homme à moins de valeur que les biens et l’argent, ce qui est choquant.

                                        Toutefois, l’immigration libre sous tend deux conditions essentielles pour être viables :

                                        1) les autochtones ne doivent pas avoir à payer pour les allogènes, donc le système social doit être prioritairement basé sur des assurances personnelles : on ne bénéficie que de ce qu’on a payé. Les éventuelles subventions permettant aux autochtones d’acheter les services en questions ne doivent être ouvertes aux allogènes qu’après un délai de carence (une année de paiement d’impôts sur le territoire par exemple).

                                        2) Tout allogène s’engage, par écrit, au moment de son établissement, à respecter scrupuleusement les principes de respect mutuel et de responsabilité civile qui fondent la vie en société. Il est hors de question que la société accueillante doive modifier ses lois, ses traditions, pour faire droit aux revendications, fussent elles agressives, de minorités allogènes. Tout allogène ne respectant pas le contrat et agissant ouvertement contre ces fondements humanistes de notre société doit être renvoyé chez lui et black-listé. Ce n’est pas une limitation scandaleuse de la liberté d’expression que d’obliger, par contrat, un nouvel entrant à respecter quelques valeurs simples...

                                        bravo stéphane Rossard


                                        • Serge (---.---.134.124) 6 mars 2007 11:54

                                          Les véritables libéraux à la Française, comme Frédéric Bastiat ou son fils spirituel (Belge) Gustave de Molinari se sont toujours battus pour les syndicats, contre toute forme d’esclavagisme, pour que l’état assume son rôle d’arbitre en surveillant la concurrence (ce qui n’est pas le cas de Chirac on l’a vu pour l’affaire de l’entente entre opérateurs SMS).

                                          Ces libéraux seraient effarés de voir à quel point on a déformé leur héritage en les stigmatisant alors que précisément ils se battaient pour que l’homme ne soit plus le jouet des despotismes, aussi bien royaux qu’étatiques.

                                          Quand aujourd’hui la gauche prétend faire l’aumone aux homosexuels du mariage et que le droit à l’euthanasie s’invite dans la campagne, tout le monde oublie de dire que les libéraux les premiers réclamèrent ces droits ainsi que la légalisation de la prostitution, des drogues, dans un esprit de responsabilisation de chacun.

                                          Evidemment ça semble révolutionnaire, mais que veut on pour le futur ? Des humains abêtis, des sortes de mineurs à vie, ou des humains adultes ? C’est transposable à tout sentiment d’amour : aimer est-ce protéger de façon presque machiste jusqu’à la possession, ou laisser libre ? Que veut-on pour ses enfants ? Les considérer comme des objets qu’on éloigne de tous les aléas de la vie, ou les voir éveillés et épanouis ?

                                          Dans tous les cas la pensée libérale, même si elle n’est pas parfaite car elle évolue elle aussi avec le monde (notamment sur l’écologie), mérite mieux que d’être ostracisée. Elle mérite d’être discutée et d’entrer dans la campagne. D’autant plus que ses idées sont une à une reprises par les autres partis, qui se gardent bien de dire d’où leur vient leur inspiration : car en gardant un état fort ils gardent aussi leur place au chaud, et surtout un peuple soumis auquel il peuvent faire tout avaler.


                                          • Gai nihiliste (---.---.220.222) 6 mars 2007 13:26

                                            On s’en fout des idéologues libéraux du XIX ème. Cela vous a peut être échappé mais nous ne vivons plus tout à fait dans le même monde. Financiarisation à outrance, recherche de profits à court terme, mutation des rapports de production, etc ... autant de choses que Bastiat, Tocqueville et cie ignoraient. Bref, on s’en fout ! C’est quoi votre programme ? La constitution de 1870 ?

                                            La question qui vous est posée est pourtant on ne peut plus claire : il est ou votre paradis libéral ? C’est l’Angleterre, l’Irlande, les Etats-Unis ? Rien de tout ça ? Dites nous ...


                                            • fredm fredm 6 mars 2007 13:54

                                              A ce compte-là, faut-il continuer à étudier Platon, Aristote, Descartes, Kant, Hegel, Pascal et les autres ?

                                              Certains textes sont toujours d’une étonnante actualité, ne vous en déplaise.

                                              Par ailleurs, il est toujours intéressant de revenir aux fondamentaux lorsqu’on s’interroge. Parfois, certaines solutions ont déjà été esquissées bien en avance sur leur temps.


                                            • Gai nihiliste (---.---.220.222) 6 mars 2007 14:12

                                              Je suis nihiliste banane, tu sais pas lire ? Pour moi s’imaginer que des grands hommes puissent apporter des réponses, penser des théories nouvelles, fabriquer des vérités, etc ... bref, rien qui n’aurait déjà été écrit depuis crades lurettes, c’est croire que les grands hommes existent. Je pense donc que les philosophes sont des cons ; qu’il y’a surement plus de vérités dans 24 heures de la vie d’un homme que dans n’importe lequel de leur bouquin et que d’ailleurs, le dernier roman à l’eau de rose sortit aujourd’hui est sans doute meilleur.


                                            • fredm fredm 6 mars 2007 14:48

                                              Alors pourquoi perdre ton temps à discuter ?

                                              Si aucun avis n’est plus valable qu’un autre, qu’est-ce que ça peut bien te faire ce qu’on raconte ? smiley


                                            • (---.---.220.222) 6 mars 2007 15:09

                                              Ce qui m’attire chez vous, c’est cette arrogance qui vous caractérise et cette intime persuasion de détenir « la » vérité plus qu’un autre. A bien des égards d’ailleurs, vous me rappelez les gauchistes.


                                            • fredm fredm 6 mars 2007 15:22

                                              Evidemment que chacun pense détenir la vérité plus qu’un autre. Ce serait hypocrite de prétendre le contraire.

                                              La formulation est sans doute trop péremptoire, c’est vrai. C’est si grave que ça ?

                                              Je ne traite pas pour autant les autres de bananes.


                                            • ben (---.---.182.41) 6 mars 2007 13:33

                                              le discours est séduisant, en parti parcequ’il est nouveau , constructif et « péchu ». le probleme n’est pas tellement le liberalisme mais plutot le systeme....

                                              aux usa on vire quelqun sans préavis, mais on peut retrouver du taf dans la meme journée

                                              en france on est protégé du licenciement (ce qui entraine une haine latente des supérieurs sur leurs subordonnés) mais pour retrouver du boulot accroches toi !

                                              La surprotection a créé la division de la société en classes, qui luttent perpétuellement entre elles et qui n’avancent pas....

                                              Le pseudo liberalisme tel qu’il est appliqué dans les entreprises francaise est un mix d endoctrinement marxiste (culte des valeurs collectives) et annhilition des personalités, la variante extreme etant les chinois...

                                              Les dans l ensemble sont murs pour prendre de la distance avec l’assistanat, mais en contrepartie il faut qu’ils s’en sortent financierement.

                                              Bref tout le probleme reste l’emploi et tout ce qui en découle, et quel homme politique aurait assez de bon sens et d’« équilibre » pour remettre tout ca d’aplomb, progressivement ? à mon avis Bayrou serait pas mal, dans un premier temps, histoire de faire oublier l’ancien systeme.


                                              • Gai nihiliste (---.---.220.222) 6 mars 2007 13:53

                                                « aux usa on vire quelqun sans préavis, mais on peut retrouver du taf dans la meme journée »

                                                — >

                                                http://info.rsr.ch/fr/rsr.html?siteSect=200201&sid=7562695&cKey=1172418801000

                                                Il a une drôle de bobine votre idéal quand même, non ? La réalité, c’est que comme les gauchistes et extrémistes de tout poil, il n’y ai rien qui vous fiche plus la trouille que l’idée que la France puisse s’en sortir sans avoir besoin de vos services ; à savoir dans votre cas, de virer au tout libéral, sans concessions, sans demies mesures, de la manière la plus radicale qui soit. D’ailleurs, si je puis me permmettre, dans le genre endoctriné, vous n’êtes pas mal non plus ...


                                              • un_passant (---.---.5.141) 6 mars 2007 17:51

                                                Vous négligez un point à propos des USA : ce sont les champions toutes catégories de la vie à crédit. Les américains empruntent pour tout : voiture, psy, maison, hifi, video et éléctromenager et la France, entre autres, suit le même chemin.

                                                La vrai plaie du phénomène consummeriste, c’est cela, beaucoup de gens ne savent plus gérer leurs frustrations et préfèrent acheter à crédit plutot que d’économiser et attendre, ce qui a de terribles effets pervers (en particulier en cas de crise économique, sans compter que ça alimente, participe et amplifie les dégats des phénomènes spéculatifs).

                                                Le monde actuel est égoiste au possible, on préfère habiter seul, même lorsque l’on est avec quelqu’un, comme ça on peut partir lorsqu’on en a marre : on consomme les relations humaines, affectives comme des produits industriels ou des services, nous ne sommes plus capabables de les gérer ou simplement les vivre. Même dans les relations humaines qui sont pourtant par définition des choses qui se construisent dans la durée, tout le monde veut tout tout de suite et se refuse à la moindre concession.

                                                La vérité c’est que malgré toutes les tentatives d’instaurer une générosité via l’état, nous vivons les uns à coté des autres, mais pas ensemble, simplement juxtaposés. Combien de personnes connaissez vous qui préfèrent partir dans leur famille plutot que dans des centre des vacance, même à bas prix, par « sécurité » (sans en avoir conscience, malheureusement) ?

                                                La générosité a bon dos... Les comportements ne suivent pas, même chez ces ardents défenseurs, d’un état redistributeur, si généreux avec l’argent des autres.

                                                PS : J’anticipe votre question : non je ne par pas en vacances, je n’ai pas les moyens.


                                              • Gai nihiliste (---.---.220.222) 6 mars 2007 14:47

                                                > Edouard Fillias, ce libéral éclairé Gai nihiliste « il nous semble immoral de prôner la liberté de circulation des biens et des capitaux, et pas celle des hommes. Ceux qui pronent la liberté de circulation des marchandises et de l’argent sans ouvrir les frontières affirment implicitement que l’homme à moins de valeur que les biens et l’argent, ce qui est choquant. »

                                                - >

                                                Je reste persuadé que ceux qui racontent ce genre de fabulettes pour enfants sages sur la mondialisation heureuse, ne prendraient certainement pas ce genre de risque s’ils n’étaient justement pas conscient d’en avoir une de valeur et qui soit supérieure à celle de la majorité de leurs concitoyens. D’ailleurs, je vous fiche mon billet que son auteur est soit entrepreneur, soit haut diplomé ou quelque chose dans le genre. Alors vrai hummaniste ou vrai hypocrite ?


                                                • (---.---.30.51) 6 mars 2007 18:02

                                                  tu as raison voilà son cursus : sciences po + HEC


                                                • Serge (---.---.134.218) 6 mars 2007 20:21

                                                  au gai nihiliste

                                                  Le nihilisme nie toute réalité, c’est une philosophie de l’absurde magnifiquement illustrée par Dostoievski dans « les possédés », et bien que cette posture soit celle de personnes souvent depressives et suicidaires, vous devriez néanmoins vous sentir plus proche des libéraux que des étatistes, puisque par définition les nihilistes n’admettent aucune autorité.

                                                  Il n’est aucunement question de dire que le libéralisme a toutes les réponses, mais pour le moins j’estime que l’histoire a été falsifiée. On accuse le libéralisme de tous les maux alors que ce sont le plus souvent des corporatismes qui appauvrissent les hommes, corporatismes d’état, corporatismes privés et oligarchies rampantes, n’ont pas été créées par la philosophie libérale.

                                                  Elles sont au contraire ce contre quoi le libéral se bat.

                                                  Il n’y a pas de monde libéral sans une refonte de l’éducation, sans apprentissage de l’économie et de la gestion aux ouvriers qu’on ne maintient plus dans l’ignorance comme le fait actuellement l’état français, qui refuse obstinément d’initier à l’économie et à la gestion les jeunes dès l’âge de 12 ans.

                                                  Soutenir par l’actionnariat des entreprises est pour moi un acte citoyen, d’autant qu’on peut choisir en fonction de son éthique personnelle, et au final le système capitaliste assure la redistribution.

                                                  Se servir de Friedman pour prétendre que le libéralisme est monstrueux, c’est oublier un peu vite les escroqueries d’état comme France Telecom ou La Française des Jeux, qui empêchent des compagnies privées de venir sur leur terrain, uniquement parce qu’elles ont trouvé de bons moutons à tondre.

                                                  Le cas de la Française des Jeux est révélateur, car ces gouvernements de tous bords qui prônent la redistribution, ont avec cet outil un moyen de redistribuer, mais ils redistribuent à peine un quart de leurs gains ...


                                                  • Gai nihiliste (---.---.220.222) 6 mars 2007 22:47

                                                    > Edouard Fillias, ce libéral éclairé par Serge (IP:xxx.x3.134.218) le 6 mars 2007 à 20H21

                                                    au gai nihiliste Le nihilisme nie toute réalité, c’est une philosophie de l’absurde magnifiquement illustrée par Dostoievski dans « les possédés », et bien que cette posture soit celle de personnes souvent depressives et suicidaires, vous devriez néanmoins vous sentir plus proche des libéraux que des étatistes, puisque par définition les nihilistes n’admettent aucune autorité.

                                                    >

                                                    Je vous remercie de l’intêrêt que vous me portez mais je sais ce que le nihilisme. Encore que je n’approuve complétement l’indigente définition type « que sais je » que vous en fournissez. Quoi qu’elle ne me surprenne pas vraiment. Je me doute que pour qui comme vous éprouve un besoin permanent, de manière inconsciente s’entend, de secreter du sens et d’exprimez les tenants d’un bonheur dans le but de le faire exister, faire passer pour fataliste chaque être lucide deviens un impératif, ça je ne le sais que trop bien. Vous avez néanmoins raison sur un point. Vous et moi savons que le bonheur personnel ne peut s’exprimer que dans l’exclusion de l’autre ; qu’être heureux dans ce monde moderne, c’est ignorer son voisin. Le mot voisin prennant bien sûr également la forme du mot humanité. En ce sens, vous avez raison, tout comme vous, je suis libéral ; seulement moi, je ne m’en réjouit pas.


                                                  • (---.---.40.93) 7 mars 2007 02:17

                                                    « être heureux dans ce monde moderne, c’est ignorer son voisin »

                                                    Le libéralisme n’a pas la prétention d’imposer les choix moraux qui sont par définition subjectifs. Il ne les supprime pas non plus mais les renvoie là où ils auraient toujours du rester : dans la sphére privée. Néanmoins il est vrai qu’un nihiliste devrait se réjouir de l’avénement d’une société libérale puisqu’elle le laisserait vivre son nihilisme en toute sérénité. Enfin un monde libéral est de mon point de vue ce qu’on peut souhaiter de meilleur à l’humanité. Le libéralisme est un humanisme.


                                                  • Daniel Tourre (---.---.103.132) 6 mars 2007 20:44

                                                    La France a besoin du libéralisme, et surtout de son vocabulaire et de sa philosophie. Elle continue de tourner avec une grille de lecture Etatiste gaulliste ou marxiste. En tout cas jamais libérale.

                                                    La générosité existe sans l’Etat, la culture, le bon vivre, la santé aussi.

                                                    Le XXI n’a rien a apporté de nouveau que les philosophes libéraux du XIX ne connaissait deja.

                                                    A Alternative Libérale, nous apportons une voix qui va casser le rondrond des Etatistes, et qui va clarifier le débat avec les Alter. (Les pauvres Alter depuis le temps qu’ils tapent sur le Liberalisme sans jamais personne pour défendre le liberalisme, ni à droite ni à gauche, ils devraient être contents : enfin un parti qui defend le Liberalisme..)


                                                    • Gai nihiliste (---.---.220.222) 7 mars 2007 14:14

                                                      Le libéralisme n’a pas la prétention d’imposer les choix moraux qui sont par définition subjectifs. Il ne les supprime pas non plus mais les renvoie là où ils auraient toujours du rester : dans la sphére privée. Néanmoins il est vrai qu’un nihiliste devrait se réjouir de l’avénement d’une société libérale puisqu’elle le laisserait vivre son nihilisme en toute sérénité. Enfin un monde libéral est de mon point de vue ce qu’on peut souhaiter de meilleur à l’humanité. Le libéralisme est un humanisme.

                                                      >

                                                      Ne vous méprenez pas, je ne suis pas libéral car contrairement à vous, j’aime la liberté et je suis un véritable individualiste. Je retrouve par exemple dans vos infatigables discours sur la « bénédiction du travail » et la « responsabilité » de chacun face à celui ci, finalement la même arrière pensée que dans les louanges faites par vos ennemis aux actes impersonnels réalisés au nom d’un intêrêt collectif ; c’est à dire la haine pour tout ce qui est individuel. Vous savez bien comme eux qu’il n’y a pas de meilleure morale, pas de meilleure police que le travail. Ce travail qui use la force nerveuse du plus grand nombre dans des proportions extraordinaires ; entrave le developpement de la raison, des désirs, du gout de l’indépendance et qui nous soustrait à la reflexion, à la méditation, aux rêves, à l’amour mais également aux soucis et à la haine. Bref, à tout ce qui est individuel. Et vous avez d’ailleurs très bien assimilé le fait qu’une société qui travaille sans cesse jouit d’une grande sécurité. Il faut lire par exemple vos discours sur les banlieues calqués sur les discours d’une certaine gauche. Le travailleur est donc pour vous un être dangeureux puisque que derrière lui se cache le pire de tous les dangers : le désir d’individualisme justement. Alors non monsieur l’âne savant, vous n’êtes ni un individualiste ni un amoureux de la liberté ci ce n’est de la vôtre. Vous êtes bien un égoiste et un moraliste et rien d’autre !


                                                      • libéral bon teint (---.---.91.222) 8 mars 2007 11:28

                                                        @ gai nihiliste

                                                        Monsieur le nihiliste,

                                                        Je vous écris solennellement pour vous demander de modérer vos propos. Nous autres libéraux sommes tolérants et ouverts aux opinions des autres, et surtout, nous sommes issus de toutes origines. Nous sommes prêts à tout entendre, à débattre, comme vous le voyez dans les différents commentaires à cet article. Alors est-il bien utile cher ami agoravoxien d’agrémenter vos messages de « banane » ou de « monsieur l’âne savant » ?


                                                      • (---.---.40.93) 8 mars 2007 19:29

                                                        « Ne vous méprenez pas, je ne suis pas libéral car contrairement à vous, j’aime la liberté et je suis un véritable individualiste. »

                                                        Mr le nihiliste, vous confondez liberté et irresponsabilité, individualisme et égoïsme.

                                                        « Je retrouve par exemple dans vos infatigables discours sur la » bénédiction du travail « et ... Vous savez bien comme eux qu’il n’y a pas de meilleure morale, pas de meilleure police que le travail. »

                                                        N’importe quoi. Le libéralisme n’éléve pas le travail au rang de valeur morale. En revanche il condamne le vol sous toutes ses formes.

                                                        « Ce travail qui use la force nerveuse du plus grand nombre dans des proportions extraordinaires ; entrave le developpement de la raison, des désirs, du gout de l’indépendance et qui nous soustrait à la reflexion, à la méditation, aux rêves, à l’amour mais également aux soucis et à la haine.... une société qui travaille sans cesse jouit d’une grande sécurité. »

                                                        Si un individu travaille c’est parce qu’il estime avoir des besoins et qu’il est donc nécessaire de produire de la richesse pour pouvoir les satisfaire. Si un individu préfére le matérialisme à la spiritualité ce n’est pas par contrainte, c’est parce que ça lui plait. Libre à chacun d’allez méditer dans une grotte. Les gens savent mieux que vous ce qui est bien pour eux.

                                                        « Il faut lire par exemple vos discours sur les banlieues calqués sur les discours d’une certaine gauche. »

                                                        Je ne sais pas de quoi vous parlez.


                                                      • Axel Karakartal Axel Karakartal 8 mars 2007 19:03

                                                        « Si la candidature d’Edouard Fillias est un appel d’air, elle est aussi une nécessité pour la droite. Le courant libéral doit être représenté car il est une des composantes de la droite. »

                                                        Ah bon ? je croyais qu’Alternative Libérale ne voulait pas entrer dans une catégorie gauche / droite ?

                                                        Le problème de Fillias, c’est surtout d’être vieux avant l’âge. Il fait de la politique à l’ancienne, avec un parti qui naît vieux, est plein d’oeillères, comme sur les questions d’environnement et de réchauffement climatique.

                                                        J’ajoute que dans une tribune publiée sur son blog, Edouard Fillias s’était prononcé contre les médias citoyens du Net, se réjouissant de l’arrivée de médias professionnels online, faits par des journalistes professionnels. Fillias jugeait que les médias citoyens étaient trop libres : « à quel prix », disait-il ?

                                                        En bon politicard, Fillias craint la liberté lorsqu’elle met le doigt sur les pratiques de son parti et les dévoile au monde.

                                                        Fillias est davantage un bonapartiste qu’un libéral. D’ailleurs il vient de l’UNI, syndicat de droite, et il en garde les pratiques.


                                                        • fredm fredm 9 mars 2007 14:59

                                                          Le problème de Fillias, c’est surtout d’être vieux avant l’âge. Il fait de la politique à l’ancienne,avec un parti qui naît vieux,...

                                                          Comme vous ! Vous en avez d’autres des clichés comme celui-là ?

                                                          ... est plein d’oeillères, comme sur les questions d’environnement et de réchauffement climatique.

                                                          Ce n’est pas parce que ce parti défend un programme aux antipodes de vos opinions qu’il a des oeillères !?


                                                        • gnarf (---.---.17.122) 11 mars 2007 17:11

                                                          Je suis liberal et je gagne encore moins que le SMIC (a l’etranger). Nous sommes des millions, des dizaines de millions comme cela.

                                                          Il faut n’avoir rien compris pour croire que les liberaux sont des patrons et les socialistes des ouvriers. Il n’y a vraiment qu’en France ou des gens cultives et eduques peuvent sans rougir deballer de telles inepties.

                                                          Vous etes vraiment comme Proust : « Il vaut mieux rever sa vie que la vivre encore que la vivre c’est parfois la rever ». Et ceux qui croient que le role de l’Etat c’est de leur mitonner une vie pepere sont tout aussi a cote de la plaque. Vous confondez Etat avec famille. Un Etat s’occupe de la marche du pays.


                                                          • NL 12 mars 2007 19:52

                                                            « Quand je parle du »gourou« , il s’agit de l’inspiration économique des »Chicago boys« formés par Friedman.Il est bien connu qu’ils ont joué un rôle clé dans les choix brutalement ultralibéraux de Pinochet après sa prise de pouvoir, aidé par la CIA,ITT...Le Chili devait constituer pour eux comme une sorte de laboratoire économique d’un nouveau genre, dont s’inspirera Mme Thatcher, qui manifestera d’ailleurs sa reconnaissance au sinistre dictateur.Ne soyez pas de mauvaise foi..Juste un peu d’histoire... »

                                                            D’ailleurs, la gauche chilienne une fois au pouvoir a été encore plus loin dans les libéralisations menées par Pinochet... La pauvreté a été divisée par deux, l’espérance de vie a fortement augmenté, l’illettrisme a chuté, pas de chômage, une croissance très soutenue, qui attire même, et c’est exceptionnel, des latinos venant d’autres pays...

                                                            Mais sinon effectivement, qu’ils sont malheureux les pauvres chiliens !


                                                            • St Just (---.---.219.204) 13 mars 2007 23:26

                                                              Oui, mais c’est une société très inégalitaire,

                                                              43% de la population chilienne vit sous le seuil de pauvreté,

                                                              Car on oublie toujours ça, il y a parfois une différence entre la croissance/ santé éco d’un pays et le niveau de vie de sa population, la Grande Bretagne a un taux de chomage inférieur à la moitié que la France, mais niveau inégalité c’est 1-8 là bas, pour 1-4 en france.

                                                              Ca peut pas durer bien longtemps de tels systémes, ca péte toujours à un moment, et pardonnez moi le jeu de mot, mais quand ca péte, ca sent mauvais ensuite.


                                                            • Bourne (---.---.39.192) 13 mars 2007 09:55

                                                              C’est dommage ! l’idee est bonne mais l’article est creux et sans interet car on cherche du debut jusqu’a la fin ce que pense ce Monsieur Fillias mais on ne trouve aucune idee concrete. Il distribue des lecons a tout le monde ce qui tres facile dans le contexte actuel.

                                                              C’est juste qlq un qui cherche a se faire mousser.

                                                              Bourne


                                                              • Met (---.---.99.131) 14 mars 2007 15:10

                                                                Au début, j’ai été séduit, j’ai failli apporter un soutien à AL ... Puis en correspondant un peu en mails, et devant le flou entretenu, je suis devenu perplexe, donc n’ai rien fait.... Puis les semaines ont passé. Et là je vois cet article, puis quelques après, ce fameux Edouard Filias qui soutient Bayrou... Ce libéral éclairé, qui soutient un candidat tout sauf libéral.. L’ouverture des magasins le dimanche vient désormais appuyer son antilibéralisme....

                                                                Bel effort d’AL , le parti pris de la liberté. Quelle mascarade !

                                                                Quant à Bayrou, je n’arrive toujours pas à entendre ses propositions profondes, il ne fait que semer une graine par ci par là, au milieu de champs rempli de contracditions et d’attaques contre ses adversaires. Bayrou c’est du flan.


                                                                • lilewawa (---.---.91.253) 14 mars 2007 17:05

                                                                  je suis fort aise d’avoir lu cet article, car convaincu comme M. Fillias, que les maux de la France se regleront par un liberalisme pose, concerte, objectif, et non par la confiscation du concept et sa mise a l’index par les medias que je qualifie souvent de medias caca gaucho caviar qui se complaisent mieux dans « le purin » des receptions petits fours champagne et caviar,de leur complices politiques, avec notre argent public. Ces medias qui crachent sur les petits candidats autres que de gauche, sont totalement responsables des maux de la France depuis 30 ans. La mediocratie et le miserabilisme etales et tartines a grands coups de reportages teles et de pages de journeaux ne font qu’accentuer une impression que tout va mal. Le negativisme permanent de cette gauche mediatique devient insupportable, et empeche les vraies idees fraiches et nouvelles d’apparaitre. Il faudra bien qu’un jour les francais y mettent fin, par le bulletin de vote ou par la rue. Mais je suis convaincu que ce seront peut etre nos enfants, et a coup sur nos petits enfants qui y mettront fin, n’en pouvant plus de payer pour « des branleurs » aux privileges exhorbitants.


                                                                  • lilewawa (---.---.91.253) 14 mars 2007 17:43

                                                                    Ce qui est du flan chez Bayrou, c’est qu’il n’a pas de majorite pour gouverner. Mais si par extraordinaire, il etait elu, je suis convaincu qu’il fera exploser le PS et l’UMP. Car, comme aucun ne voudra gouverner avec lui, elu du peuple sur un engagement de ce type, il pourra se presenter devant les francais,leur expliquer que ces partis, finalement ne tiennent au pouvoir que pour le maintien de leurs petites affaires personnelles, et qu’ils se foutent de la France et des francais. Et comme les legislatives sont 2 mois apres, je laisse imaginer les degats que cela pourrait faire. Je crois que, tant le PS que l’UMP, ont compris ce type de manoeuvre, et tirent aujourd’hui a boulets rouges sur « le Maitre d’Ecole » . Quel choix avons nous ? Une dinde du PS, un maquereau de l’UMP, un Bulldog front national, Simplet ou une bande de pieds nickeles gauchisant ou droitisant, trublions du PAF ? Quel choix extraordinaire pour le futur de nos enfants et petits enfants !!!!!


                                                                    • Jean jack (---.---.233.33) 16 mars 2007 13:28

                                                                      Le libéralisme c’est le renard libre dans le poulailler libre A bon entendeur...


                                                                      • Archilibéral 28 octobre 2007 09:53

                                                                        Jean Jack, vous n’avez rien compris et vous répétez bêtement ce qu’on vous assène : le libéral est toujours du côté des poules, l’Etat étant le renard qui essaie de plumer les poules.

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