@docdory
Désolé , la déclaration des droits de l’homme n’est nullement un texte pronant le libéralisme économique.
Bien sûr que si.
Article IV - La liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.
Article V - La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.
Article XIII - Pour l’entretien de la force publique et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.
Article XVII - La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.
Tout ce qui précède invalide toute théorie économique reposant sur du dirigisme économique. L’appréciation de ce qui est « nuisible à la société » reste excessivement large en France... comme par exemple le fait de travailler plus de 35h !
Par ailleurs, je ne peux dissocier ce que vous appelez libéralisme économique du libéralisme qu’on qualifie de politique. Il ne peut y avoir de libertés économiques sans un cadre politique approprié.