Comment l’Histoire a poussé Biden à accélérer la guerre en Ukraine ? Et comment l’Histoire poussera Trump à y mettre fin avant mi-2025 ?
On peut se poser à juste raison pourquoi le Parlement européen a voté une résolution, le 19 septembre 2024, pour « lever immédiatement les restrictions à l’utilisation des systèmes d’armes occidentaux fournis à l’Ukraine contre des cibles militaires – qu’ils estiment « légitimes » – sur le territoire russe ». Ont-ils raison les députés européens ?
Comme l’écrit le journal Le monde, le 19 septembre 2024 : « Le Parlement européen « appelle les Etats membres à lever immédiatement les restrictions à l’utilisation des systèmes d’armes occidentaux fournis à l’Ukraine contre des cibles militaires légitimes sur le territoire russe », selon une résolution adoptée jeudi en séance plénière à Strasbourg.
« Cela entrave la capacité de l’Ukraine à exercer pleinement son droit de légitime défense en vertu du droit international public et laisse l’Ukraine vulnérable aux attaques contre sa population et ses infrastructures », fait valoir la résolution, adoptée par 462 voix pour, 131 contre et 63 abstentions.
19 septembre 2024 à 20:24
Après le vote du Parlement européen, le président de la Douma menace Strasbourg, qu’un missile Sarmat atteindrait en « 3 minutes et 20 secondes ».
Après le vote par le Parlement européen en faveur de la levée des restrictions à l’utilisation par Kiev des armes occidentales pour frapper le territoire russe, le président de la Douma, la Chambre basse du Parlement russe, Viatcheslav Volodine, a de nouveau menacé les pays occidentaux.
« Ce que réclame le Parlement européen conduit à une guerre mondiale avec des armes nucléaires », a affirmé M. Volodine sur Telegram. « Si quelque chose comme cela se passe [l’application de la résolution, non contraignante, votée jeudi], la Russie ripostera avec fermeté en utilisant des armes plus puissantes ; la Douma insiste là-dessus », a-t-il ajouté.
Et d’ajouter : « Pour information, le temps de vol du missile Sarmat jusqu’à Strasbourg [où se trouve le siège du Parlement européen] est de 3 minutes et 20 secondes. »
Les 462 députés européens ont-ils raison de voter une telle résolution ? Les députés européens sont-ils conscients conséquences qui peuvent résulter si l’Ukraine sera autorisée à utiliser les missiles occidentaux et procéder à des frappes en profondeur sur le territoire russe.
Et avant même l’appel du Parlement européen, le 19 septembre 2024, à « lever les restrictions » à l’utilisation par l’Ukraine des armes occidentales contre des « cibles militaires » en Russie, le président russe Vladimir Poutine, lors de son discours à la séance plénière du Forum des cultures unies à Saint-Pétersbourg le 12 septembre 2024, a déjà averti sur une « ligne rouge » à ne pas franchir. Sur le site kommersant.ru :
« Le président russe a adressé un message à l'Occident.
La levée de l’interdiction faite à l’Ukraine de lancer des frappes avec des armes occidentales à longue portée en profondeur sur le territoire russe signifierait l’implication directe des pays de l’OTAN dans un conflit militaire, ce qui « changerait considérablement » son essence même. Le président russe Vladimir Poutine l'a annoncé jeudi, promettant de ne pas laisser une telle démarche sans réponse. Les décisions des autorités britanniques et américaines n’ont pas été officiellement annoncées. […]
Moscou considérera l'autorisation accordée à l'Ukraine de lancer des attaques avec des missiles occidentaux à longue portée sur le territoire russe comme une participation directe de l'Occident à la guerre avec la Russie. […]
Selon le président russe, l'armée ukrainienne n'est pas en mesure de lancer des frappes avec des systèmes modernes à longue portée et de haute précision fabriqués en Occident. « Elle ne peut pas faire ça. Cela n’est possible qu’en utilisant les « données de renseignement des satellites, dont l’Ukraine ne dispose pas » ; il s’agit uniquement de données provenant de satellites de l’Union européenne ou des États-Unis – en général, de satellites de l’OTAN. C'est la première, a-t-il noté. La deuxième, très importante, peut-être la clé, est que les missions de vol de ces systèmes de missiles ne peuvent en fait être effectuées que « par le personnel militaire des pays de l'OTAN ». Les militaires ukrainiens ne peuvent pas faire cela. »
Après la ligne rouge à ne pas franchir tracé à l’Occident, le président russe Vladimir Poutine provoque une réunion du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, le 25 septembre 2024. Sur le site kommersant.ru :
25.09.2024 à 29:24
Changements dans la doctrine nucléaire de la Fédération de Russie. L'essentiel du discours de Poutine lors de la réunion du Conseil de sécurité
Le président Vladimir Poutine a tenu publiquement pour la première fois une réunion du Conseil de sécurité sur la dissuasion nucléaire. Il y a annoncé l'introduction d'un certain nombre de précisions concernant la détermination des conditions d'utilisation des armes nucléaires par la Russie. Les principales mises à jour de la doctrine nucléaire russe se trouvent dans la collection Kommersant.
Le projet de doctrine nucléaire russe actualisée élargit la catégorie des États et des alliances militaires contre lesquels la dissuasion nucléaire est menée.
L’agression contre la Russie par tout État non nucléaire avec le soutien d’une puissance nucléaire sera considérée comme une attaque contre la Russie.
La Russie se réserve le droit d'utiliser des armes nucléaires en cas d'agression contre la Biélorussie. […]
Une menace critique contre la souveraineté russe, provenant notamment des armes conventionnelles, constituera la base d’une réponse nucléaire. […]
La Russie est obligée de prendre en compte l’émergence de nouvelles sources de menaces et de risques militaires pour elle-même et ses alliés. La clarification de la doctrine militaire russe est vérifiée et proportionnée aux menaces. »
Après la réunion du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, le 25 septembre 2024, la situation dans la guerre en Ukraine est restée sans changement. Le président Donald Trump a été élu président des États-Unis, le 5 novembre 2024.
En novembre 2024, la situation politique et militaire s’accélère. Le 18 novembre 2024, le journal français Le Monde écrit : « Joe Biden autorise l’Ukraine à utiliser des missiles à longue portée pour frapper la Russie en profondeur
Washington a finalement cédé à une demande faite par Kiev depuis des mois : pouvoir utiliser les missiles ATACMS, qui peuvent atteindre une cible à près de 300 kilomètres. L’objectif est de repousser la contre-attaque russe, appuyée par des soldats nord-coréens, dans la région russe de Koursk, conquise en août. »
Douze jours après l’élection présidentielle américaine, Joe Biden est confronté à la réalité du sablier. Le démocrate n’a plus que quelques semaines pour consolider les acquis de son mandat avant que Donald Trump ne revienne à la Maison Blanche. Alors que les intentions de ce dernier demeurent floues concernant la guerre en Ukraine, qu’il a promis de régler en un temps record, Joe Biden a finalement cédé à une demande faite par Kiev depuis des mois, a-t-on appris de source officielle dimanche 17 novembre. […]
Elle ne permettra pas de renverser le rapport de force, mais elle offre à Kiev une option militaire attendue. Elle ne dessine pas une victoire possible, mais libère une main attachée dans le dos. La priorité est de conserver des atouts stratégiques – comme un morceau de territoire russe – avant l’entrée en fonctions de Donald Trump, qui compte pousser en faveur de négociations.
Jusqu’à présent, le refus américain de permettre les frappes en profondeur s’expliquait par la crainte d’une escalade côté russe, Moscou n’ayant eu de cesse de brandir la menace d’une arme nucléaire. L’escalade a eu lieu pourtant sous une autre forme, si l’on en juge par la présence massive de soldats nord-coréens aux côtés de l’armée russe. »
Et la réponse de Moscou ne s’est pas fait attendre ; le 19 novembre 2024, comme l’écrit le site kommersant.ru :
« Le président Vladimir Poutine a approuvé par décret les fondements de la politique d'État actualisée de la Russie dans le domaine de la dissuasion nucléaire. La doctrine actualisée élargit la liste des menaces militaires à neutraliser pour lesquelles il est permis d'utiliser des armes nucléaires.
La doctrine souligne que les armes nucléaires constituent un dernier recours pour protéger la souveraineté d'un pays. Cependant, en raison des nouvelles menaces et risques militaires, la Russie a dû clarifier les paramètres permettant son utilisation. Le décret élargit la catégorie des États et des alliances militaires soumis à la dissuasion nucléaire. Ainsi, toute agression de la part d’un État non nucléaire, mais avec la participation ou le soutien d’un pays nucléaire, sera considérée comme une attaque conjointe contre la Russie.
Une réponse nucléaire est également possible en cas de menace critique contre la souveraineté de la Russie avec des armes conventionnelles ou en cas d'attaque contre la Biélorussie en tant que membre de l'Union. La version précédente de la doctrine nucléaire parlait de la réponse nucléaire de la Russie en cas de lancement de missiles balistiques attaquant le territoire du pays et (ou) ses alliés, alors qu'aucun des alliés n'était nommé. »
Aussitôt levées les restrictions imposées à l'Ukraine par Washington, l'Ukraine a tiré six missiles ATACMS de fabrication américaine sur la région russe de Briansk. Et la Russie n’a pas attendue, le jour même des frappes ukrainiennes sur le sol russe, le président russe Vladimir Poutine signe le décret de la nouvelle doctrine nucléaire de la Fédération de Russie.
L’abaissement officiel du seuil d'utilisation des armes nucléaires ouvre la porte à une riposte nucléaire de Moscou contre une attaque conventionnelle par un pays soutenu par une puissance nucléaire. Et donc les attaques ukrainiennes contre le territoire russe, soutenues par les États-Unis, sont visées par la nouvelle doctrine.
Ces événements marquent une escalade dans un conflit qui n'a cessé d'attiser les tensions internationales. Des responsables américains ont récemment exprimé leur consternation face au déploiement par la Russie de troupes nord-coréennes pour l'aider à combattre l'Ukraine.
La question essentielle qui se pose aujourd’hui, avec ces changements majeurs aux États-Unis et en Russie : « Comment la guerre en Ukraine va se terminer ? » Des signes inquiétants indiquent qu’un tournant est en train de se produire. Le président Joe Biden a certes autorisé l’Ukraine à utiliser des missiles à longue portée pour frapper la Russie en profondeur, mais son mandat se termine le 20 janvier 2025. Et c’est le nouveau président élu Donald Trump qui le remplacera à la Maison-Blanche, le 20 janvier 2025.
Le plus grand problème auquel le président Trump sera confronté sera le tournant qu’a pris la guerre en Ukraine. Une guerre qui risque de se terminer par une guerre nucléaire.
La menace de la Russie de riposter par des armes nucléaires aux attaques missiles ukrainiennes sur le sol russe ne laisse aucun doute. Le président Donald Trump le sait ; par conséquent tout dépendra des décisions qu’il aura à prendre lorsqu’il entrera en fonction à la Maison Blanche. Et il faut le souligner « le temps presse ».
Les attaques-missiles en profondeur avec les ATACMS américain (portée jusqu'à 300 km) sur le territoire de la Russie vont s’intensifier ; de plus les missiles anglais Storm Shadow de portée allant de 250 km à 560 km, selon la modification, seront utilisés par l’armée ukrainienne ; il en va de même pour les missiles français Scalp, leur équivalent. Ces missiles sont réputés être des armes très efficaces pour cibler les bases russes clés et les sites de stockage de munitions. Pour guider ces missiles, des données provenant de satellites américains et une base de données cartographique spéciale sont nécessaires, et la procédure pour leur utilisation doit donc être coordonnée avec les États-Unis.
Le président américain Donald Trump ne peut se prévaloir d’une stratégie face au risque que la guerre en Ukraine se transforme en guerre nucléaire. Il sera confronté à deux voies extrêmes et il n’y aura pas d’une voie médiane.
Que l’équipe de M. Trump, comme l’écrit le Wall Street journal, souhaite créer une zone démilitarisée le long de la ligne de front, tout en obligeant l’Ukraine à ne pas rejoindre l’OTAN avant au moins 20 ans, ne tient plus du fait que cette solution a été pensée avant que le président Joe Biden ne change les donnes, en autorisant l’Ukraine à lancer des missiles ATACMS en profondeur en Russie.
D’autre part, le plan souhaité par l’équipe de Trump n’a pas été accepté par la Russie. En effet, le Kremlin a indiqué que l’option de geler le conflit avec l’Ukraine est inacceptable. La décision de Joe Biden, en levant les restrictions à l’utilisation des missiles à l’Ukraine contre la Russie, a non seulement écarté le plan souhaité par Trump, plan qui n’a pas été accepté par la Russie, mais surtout a accéléré le cours de la guerre. Et que l’administration Biden ait cherché à contrecarrer le plan de Donald Trump pour résoudre le conflit ukrainien importe peu. L’essentiel est que la décision prise par Biden a délimité deux voies pour résoudre la guerre en Ukraine.
Comment comprendre les deux voies pour la résolution de la guerre en Ukraine ? La première voie pour éviter que la guerre en Ukraine se transforme en guerre nucléaire est d’annuler très rapidement la décision qui a été prise par le président sortant Joe Biden. Seule cette décision empêcherait la Russie de recourir à l’arme nucléaire. La deuxième voie, c’est la voie opposée, c’est-à-dire le président Donald Trump laisse la situation en l’état. Une situation qui laisserait l’Ukraine poursuivre des attaques avec des missiles occidentaux et un guidage par satellite occidental en profondeur sur le territoire de la Russie ouvrira voie inévitablement à une riposte nucléaire russe contre l’Ukraine.
Si la situation effectivement reste en l’état, et que la Russie procède à une riposte nucléaire ? Que peuvent faire les États-Unis en cas de riposte nucléaire par la Russie. Tout d’abord l’OTAN comme l’Europe et les deux puissances nucléaires européennes, la France et le Royaume-Uni, dépendent de la réponse qu’auront prise les États-Unis qui sont, avec la Russie, l’une des deux grandes puissances nucléaires du monde.
L’attaque nucléaire russe se fera logiquement le plus à l’ouest sur le territoire de l’Ukraine, et donc le plus loin des frontières avec la Russie ; ce qui impactera les pays voisins par les radiations (Pologne, Slovaquie). Les États-Unis pourront-ils répondre à l’attaque nucléaire de la Russie ?
Les États-Unis savent très bien qu’une réponse nucléaire américaine ou via l’OTAN déclencherait une guerre nucléaire avec la Russie. Dès lors, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni se trouveront engagés dans une guerre nucléaire avec la Russie. Ce qui serait inacceptable pour les trois puissances nucléaires occidentales, surtout qu’elles n’ont pas été attaquées par la Russie ; c’est l’Ukraine qui a subi une attaque nucléaire.
Les États-Unis seraient forcés de mettre fin à la guerre en Ukraine. Qu’aurait gagné le président Donald Trump s’il maintenait en l’état la décision de Joe Biden sur la levée des restrictions à l’utilisation d’armes occidentales par l’Ukraine contre la Russie ? Il aurait gagné une guerre nucléaire qui l’obligerait de mettre d’urgence fin à la guerre en Ukraine, et selon les conditions de la Russie.
La victoire sera pour la Russie ; toutes les conditions pour la paix seront en faveur de la Russie. La fin de la guerre en Ukraine verra l’Ukraine et l’Occident extrêmement affaibli ; un désastre pire que les guerres passées que les États-Unis et l’Europe ont menées à travers le monde. Au final, la fin de la guerre en Ukraine ressemblerait à ce qui s’est passé entre les États-Unis et le Japon, en 1945 ; le Japon frappé par deux bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki ont imposé sa reddition.
Le président Donald Trump et son équipe ont certainement pris en compte ce que serait la situation de guerre en Ukraine demeurant en l’état, et la Russie se trouvant obligée à mettre à exécution sa nouvelle doctrine nucléaire, et donc à recourir aux armes nucléaires. La seule voie qui reste pour le président Trump pour éviter une guerre nucléaire, et donc un désastre tant pour les États-Unis que pour l’Europe et l’Ukraine, est qu’il annule la décision de Joe Biden. Il interdira à l’Ukraine d’utiliser les missiles ATACMS américaines, Storm Shadow britanniques et Scalps français.
Il s’opposera aux pays d’Europe, en particulier au Royaume-Uni et à la France qui préconisent le maintien de la levée des restrictions à l’Ukraine. Ce sera un retournement total dans le cours de la guerre en Ukraine. La fin de la guerre sera très mal vécue par l’Occident et le pouvoir ukrainien ; mais c’est la seule voie pour sauver l’Occident d’un désastre encore plus grand.
Pour le président américain Donald Trump, si la Russie procède effectivement à une frappe nucléaire contre l’Ukraine et toute riposte occidentale nucléaire contre la Russie serait impossible parce qu’elle entraînerait une guerre nucléaire pouvant se transformer en guerre mondiale, il aura à endosser ce désastre ? Et il est le seul à pouvoir éviter ce désastre ? Donc, tout dépendra de ce que décidera le président Trump. Soit empêcher un grand désastre pour l’Occident soit aller vers ce désastre.
Et on peut dire que le président Donald Trump empêchera un désastre nucléaire en Ukraine. Si on regarde le fond de l’histoire, le président Joe Biden a longtemps refusé d’autoriser l’Ukraine à utiliser les armes américaines sur le sol russe, et les pressions européennes n’ont pas cessé pour le faire changer d’avis. Mais la guerre en Ukraine, après bientôt trois années de guerre, est aujourd’hui dans l’impasse. Et il faut sortir de l’impasse.
Et par un curieux hasard qui est pour les êtres humains un hasard mais non pour l’Histoire du monde, on peut dire, sur un plan suprahumain, que c’est l’Histoire qui a décidé d’accélérer le cours de la guerre. Le président Joe Biden, en autorisant le pouvoir ukrainien à utiliser les missiles ATACMS sur le territoire russe, ne savait pas qu’en fait, à la fin de son mandat, il va mettre le processus déjà tracé par l’Histoire dans la bonne direction pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
Qu’il va donner les moyens à son successeur pour mettre fin à la guerre. Et ces moyens sont : 1. « Annuler le plus vite possible la décision qu’il a prise pour l’Ukraine ». 2. « S’opposer au pays d’Europe qui veulent poursuivre la guerre en Ukraine ». 3. « Mettre fin à la guerre en Ukraine, et compte tenu des dangers de guerre nucléaire, très probablement avant mi-2025 ».
Une vérité méconnue par les hommes : « Si les hommes s’opposent et se font la guerre, il demeure qu’ils ne commandent ni l’issue ni le vrai but de la guerre qui est inscrit au gré de la marche de l’Histoire avec un grand H et non des hommes.
Medjdoub Hamed
Chercheur
16 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON