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Commentaire de pemile

sur Peur, panique et psychose dans une France traumatisée


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pemile pemile 23 novembre 2015 17:56

@gruni « Comme quoi ce n’est pas le nombre de tués qui choque le plus, je pense que vous me comprenez »

Non, c’est quelque chose que je ne comprends pas, dans un meurtre le plus important n’est pas la vie supprimée mais la condamnation de l’acte (conscient ou pas) du meurtrier ?

J’ai lu une expérience dans un des livres de Watzlawick. A la barre d’un bateau, un pilote gardera son calme et prendra les dommages avec philosophie si il est percuté par un autre bateau qui dérive sans pilote, alors que le même accident le met dans une colère infinie si il y un pilote à la barre du bateau qui le percute. Pareil pour un deuil, la perte d’un proche par maladie sera bien « mieux supporté » que la perte d’un proche par meurtre. A scénario identique, l’humain ne réagit pas du tout de la même façon suivant que le dommage ou la perte a pour cause un autre humain.

Ce phénomène est bien sûr aussi observable lorsque la culpabilité est indirecte, qu’il y ait 20.000 morts par an dû aux particules fines ne générera jamais les mêmes réactions qu’un seul mort dû à un meurtrier désigné.


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