@Fergus
Bonsoir
A relativiser tout de même. Il est vrai que l’islam perça bien en espagne, car les arabes ne demandaient pas aux gens de renier leur religion. Ce qui était stupide, et commercialement imbécile. Ne pas oublier que les arabes étaient de fins marchands. Les juifs n’ont pas cette chance après la reconquista, et ont du faire la malle comme les protestants sont louis quatorze. Tout de même, l’islam était dés cette époque et avant une civilisation expansionniste, qui rançonnait et n’était pas très tendre. L’empire Ottoman de même facture, avec ses janissaires, enfants volés au peuples spoliés. Quand aux pays du Magheb, ils étaient appelés communément « la grande barbarie », en rapport que les marins faisaient à peu près la même chose que les somaliens à l’heure actuelle. La moitié de la vielle d’alger était composée d’esclaves et d’otages, les flottes mauresques allant parfois jusqu’au larg de Marseille. Une des raisons de l’expédition d’alger, en 1830.
Depuis quelques temps, la mode est ainsi à un certain relativisme qui peut déboucher sur une forme de révisionnisme, de refonte de l’histoire telle qu’on la voudrait, avec des faits un peu déformés, prenant le pendant exagéré parfois de la version d’avant.
On a lu ainsi pas mal d’articles ces derniers temps présentant les vikings comme des commerçants avisés avant tout,...La réalité, c’est que quand on pouvait se servir sans payer on n’hésitait pas, d’un empire à l’autre. ...L’exemple des empires coloniaux est édifiant. Sinon, on pactisait, on traitait, du moins quant on était intelligent. Mais certains ne le furent pas toujours ; et là dedans, la religion se distincte toujours par son immense connerie et ses oeillères. Retour en arrière de quinze siècles avec cette affaire de djihad !