Je suis assez
surpris que votre ouvrage qui est censé démystifier l’Islam ne
trouve pas éditeur.
Quand on voit le
succès en librairie de tous les livres qui surfent sur
l’islamophobie, cela ne laisse d’être surprenant et sans doute y
a-t-il d’autres raisons qui ont trait à l’invraisemblance ou à la trop grande originalité des thèses
développées.
Je vous l’écris
d’autant plus volontiers que j’ai soutenu en tant que modérateur la
parution de votre article qui n’aurait sans doute pas eu besoin de ma
modeste contribution.
Il est évidemment
facile de trouver des passages belliqueux dans le Coran d’autant
qu’ils sont des copiés-collés de l’Ancien Testament et que
l’objectivité consisterait donc aussi à évoquer les racines du mal car
elles concernent tous les croyants.
Le problème n’est
donc pas le Coran ni de savoir si Mahomet fut un prophète ou un
chef de guerre, il fut les deux mon général ! à une époque où les
prophètes pullulaient comme ils pullulèrent quelques siècles plus
tard chez nous.
Cette brave Jeanne dite d’Arc fut, elle aussi,
une prophétesse qui réussit à être connue parmi dans d’autres qui
sont retournés au silence de la tombe.
Le problème est
qu’au contraire de la majorité des Chrétiens ou des Juifs qui
jettent un voile pudique sur ce qui agresse nos mœurs d’aujourd’hui,
de nombreux Musulmans ont des difficultés à adapter leur lecture du
Coran au monde moderne bien que, paraît-il, la nécessité d’évoluer
avec son temps soit inscrite dans les textes.
Mais quoi qu’en
pensent les prêcheurs d’apocalypse, la sécularisation est en marche
malgré d’inévitables soubresauts.