« Les anonymous ont édité un manuel »Le hacking pour les nuls« et expliqué comment repérer les sites djihadistes.

Je compte pour ma part, étant retraité, m’y mettre.

Le hacking étant toutefois illégal, ce serait mieux que ce soit l’état qui organise la riposte en donnant les outils et les conseils nécessaires. »

Déjà, tant « anonymous » que bon nombre de « jihadistes » s’affichent et recrutent sur les réseaux sociaux : pas très « anonyme », si je puis me permettre. Vous pouvez m’y chercher longtemps, et croyez bien que les « anonymous » qui s’improvisent chasseurs de jihadistes sont plus encombrants pour les services de renseignement qu’autre chose !

Quant à contrer la propagande jihadiste, le plus efficace serait encore d’exposer la collusion objective de l’islamisme avec le « grand Satan » qu’il prétend combattre : c’est l’Occident et ses alliés (Arabie Saoudite, Qatar, Turquie, ...) qui depuis le début arme et finance la fièvre islamiste, les massacres et nettoyages ethniques en cours dans toutes les régions du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord et tous lieux ou le malheur s’évalue en pétro-dollars.
C’est l’Occident qui par le biais de ces armes de propagande massive que constituent les réseaux sociaux a créé et déclenché - au nom de la démocratie - les « printemps arabes » avec les résultats très « démocratiques » qu’on en voit sur nos écrans.
Et c’est encore l’Occident qui - par le désespoir, la totale absence d’idéal ou de perspectives d’avenir qu’il lui offre - fournit au jihad une bonne part de sa chair à canon suicidaire, et bien plus blasée des victoires virtuelles sur « Call of Duty » que férue de versets coraniques.
Je doute donc que l’état se prévale de tels arguments pour prévenir ou dissuader la contagion jihadiste.
Quant à lutter contre l’embrigadement de personnes - et particulièrement d’adolescents - suicidaires par l’exposition des risques encourus, je crains bien que cela reste bien peu dissuasif et fort vain. Il suffit pour s’en convaincre de constater l’effet des campagnes anti-tabac.

Si le « hacking » même n’a rien en soi d’illégal - il s’agit simplement de bidouiller et comprendre comment çà marche sous le capot, pourvu que les licences l’autorisent ! -, le piratage est de fait illégal et je vous déconseille fortement de vous y frotter : sans un minimum de compétences techniques et informatiques - et elles ne s’acquièrent qu’au fil du temps et de l’expérience -, la préservation de votre anonymat sur internet reste des plus aléatoire et les tarifs légaux à l’exercice de ce genre de sport sont extrêmement dissuasifs.

Mais si le « hacking » vous intéresse, je vous suggère d’ores et déjà de vous orienter vers des systèmes et logiciels libres et « open-source » (linux, firefox, ...), leurs licences vous offrant déjà tout loisir et toute liberté de « bidouiller » à votre aise. Quoique partiellement accessible en français, l’usage de l’anglais y reste largement nécessaire !
Si vous en exprimez le souhaît, je peux vous transmettre une série de liens en ce sens !
Car en la matière, rien n’a vraiment changé, et c’est toujours en forgeant qu’on devient forgeron !

En vous présentant mes cordiales salutations !