@M de Sourcessure
L’auteur est philosophe nous dit-il. C’est bien joli de se taper sur le ventre à grands coups de poings, pour épater les femelles, mais en dehors de l’effet d’annonce, qu’en est il du résultat ?...C’est ce que je me demande, moi qui n’est que mon certificat d’études comme table d’analyse, pour déconstruire le discours et la gesticulation.
Tout ce qui est grossier et caricatural est faux, et tend à instrumentaliser, que ce soit la pensée fondamentaliste où ce genre d’article avançant avec ces gros brodequins, foutant du fluo partout, simplifiant, invectivant, appelant à l’ironie comme un sergent recruteur. D’emblée je me méfiais rien qu’à lire le titre, une proposition à se singulariser en faisant partie de ceux qui décodent.
Car les fins esprits ont trouvé un bouc émissaire : Le bobo. Nouveau dahu surgit dans le paysage, et dont on peut se moquer à loisir, et lancer des pierres, ou des sophismes, et qui permettent d’exorciser la réalité, dans une beau réflexe tribal de défense.
Hier on faisait des caricatures du juif, du gauchiste, de l’écolo, du bourgeois, voilà trouvé le nouveau beauf : Le bobo nouveau est arrivé. Tant pis s’il a un gout de bouchon, l’essentiel est ailleurs !
« Comment peut on être persan ? » Nous disait déjà Montesquieu. Lui aussi se raillait davantage de ceux qui posaient la question que de ce qui étaient l’objet d’interrogation. On aura intérêt à relire ces classiques, ça nous repose de ce genre de connerie !...
Les siècles passent, les plats repassent...Et Don Quichotte, dérivant dans la Mancha, la tête dans les nuages, et dans ses romans d’un autre temps, était-il un bobo aussi ?