@Bernard Moreau
Ce que vous
écrivez au sujet des « affirmations totalement erronées et reprises ensuite par des foules
moutonnières » est juste. Malheureusement, ce phénomène pourrit les medias. On trouve des hoaxes partout et
ils se propagent comme le feu d’une traînée de poudre. Il faut rester
extrêmement vigilant et ne pas se laisser séduire par les fausses infos qui
flattent notre propre opinion. S’assurer qu’une info est exacte demande
beaucoup de temps dans un monde où il faut pourtant aller et réagir très vite.
Pardonnez-moi de prendre mon exemple mais il m’a fallu pas mal de recherches
pour m’assurer que la déclaration de Ch. Taubira que je rapporte n’est pas un
hoax d’extrême-droite.
Pour élargir le sujet,
j’en viens à un article que j’ai écrit récemment (« Le facteur humain »).
L’art de gouverner doit tenir compte sans relâche dudit facteur. Malheureusement, il se trouve, notamment, que l’être
humain possède la faculté de mentir et que cela constitue un élément
constitutif fondamental du facteur humain. L’existence du mensonge entraîne
celle de la confiance (le vice et sa vertu). Hélas, le mensonge n’est pas algorithmiquement
programmable et c’est pourquoi bien gouverner ne peut être qu’un art et non pas
un « programme ». Le terrorisme cherche à mécaniser (à rendre prévisible) le comportement des citoyens par la terreur
de telle façon que personne ne puisse ni analyser la vérité ni mentir. La
philosophie de l’esprit analyse le mensonge (mensonge classique, mensonge à
soi-même et mauvaise foi) car il constitue un obstacle sur le chemin des
sciences cognitives. Sartre y touche dans « L’être et le néant ». Soyons
donc vigilants !
Oui, il est différent de se
défendre et d’attaquer mais ce qui me chagrine par dessus tout c’est que l’attaque née de l’envie est, malheureusement, le propre de l’Homme. Elle n’est pas hiérarchisable ( voir la théorie mimétique de Girard ).
Nous avons vu plus haut que
les sciences cognitives rencontrent des obstacles énormes quant à la
localisation / identification de l’esprit. Alors comment les religions
pourraient-elles ne pas s’appuyer sur l’homme pour tenter de définir Dieu quand l’homme ne parvient pas à se définir lui-même ?
Dogmes fumeux ? Un
dogme doit-il être confus ou peut-il autre chose
que confus ? Cela ferait un bon sujet de bac.
Bonne fin d’aprem.