@LOKERINO
Une Turquie revisitée par un Kémalisme 2.0 et passée à l’émeri d’une véritable laïcité ne poserait pas les mêmes difficultés.
Le seul et unique obstacle - dirimant - qui s’oppose à l’accueil de la Turquie, est qu’il s’agit d’un pays qui, à l’heure actuelle, est dirigé par un homme qui promeut un islamisme militant loin d’être partagé aussi bien en Europe qu’en Turquie elle-même.
Preuve en est cet article paru dans un journal...turc (Zaman/ le Temps) :
http://www.zamanfrance.fr/article/erdogan-nouvelle-armee-dislamistes-10043.html
Son auteur, M. Abdullah Bozkurt - éditorialiste très lu - écrit ceci :
Erdogan et sa nouvelle armée d’islamistes
A l’image de la législation
récemment entrée en vigueur sur les services turcs de renseignement qui
prévoit la réorganisation des services secrets de façon à ce qu’ils se
trouvent au même niveau que les renseignements iraniens, les initiatives
mises en œuvre au sein de la politique éducative du gouvernement
Erdogan en Turquie reflètent de plus en plus l’influence iranienne.
Vendredi, Juin 6, 2014 - 12:42
"Erdogan, écrit Abdullah Bozkurt, sait que la définition orthodoxe et rigide
de la religion dans l’idéologie des islamistes politiques trouve peu
d’écho chez le peuple turc. Celui-ci l’a, en effet, fermement critiquée
pendant des siècles, et pourtant, Erdogan continuera à tenter de faire
survivre cette idéologie. Les principales victimes de cette politique
éducative révisée seront les efforts qui ont été déployés pendant des
décennies pour promouvoir le respect, la diversité et le pluralisme.
Si les islamistes politiques réussissent d’une
manière ou d’une autre dans cette entreprise, ils développeront un
discours anti-occidental qui durera pendant des générations en Turquie,
freinant ainsi les efforts de dialogue entre le monde musulman et le
reste du monde. Depuis 2011, le gouvernement a commencé à militer pour
une idéologie islamiste politique et s’est éloigné des discours modérés."