@Onecinkyou
(Suite)
Comme l’écrit André Gorz (que je vous invite à découvrir si ce n’est déjà fait) :« Il est des époques
où, parce que l’ordre se disloque, ne laissant subsister que ses contraintes
vides de sens, le réalisme ne consiste plus à vouloir gérer ce qui existe mais
à imaginer, anticiper, amorcer les transformations fondamentales dont la
possibilité est inscrite dans les mutations en cours »
Notre
pays attend une vision politique forte, une capacité à dessiner un avenir. Si
vous avez une vision forte de ce que peut être l’avenir, certains la
contesteront et en proposeront une autre. Il y aura du débat, ce qui sera une
bonne chose car les gens auront alors la
capacité de se projeter vers le futur. Au-delà des difficultés économiques et
de la crise de l’emploi, ce qui manque aujourd’hui, par-delà l’enfumage
permanent, c’est une vision, comme l’écrit Michel Wieviorka. Une feuille
de route, dirais-je aussi, que voici, et qui prend en compte, dans l’optique de
maîtriser et orienter des attentes profondes de changement et de rupture de la
France, plutôt que de se les voir imposer par les événements. La base
programmatique proposée retient tous les sujets
qui déstabilisent le pays tant sur le plan national qu’international,
l’empêchent d’agir au mieux de ses intérêts et exigent sa réorganisation de
fond en comble.
Il s’agit
en l’espèce :
1- De la
réforme et de la réorganisation administrative et politique de l’État et de
l’appareil d’Etat (statuts de la fonction publique, pouvoirs régaliens).
2- De la
réforme et de la réorganisation des services publics (transports,
communications, énergie, santé, protection sociale,sûreté des personnes et des
biens, éducation nationale, justice, libertés publiques).
3- De la
réforme et de la réorganisation des conditions d’exercice et de développement
de la vie économique (politiques industrielles et scientifiques,
planification indicative et incitative, fiscalité des sociétés, fiscalité
personnelle, finances publiques, réindustrialisation, technologies nouvelles,
création, accompagnement et libération de l’entreprise, réforme de
l’organisation financière et bancaire, simplification de l’appareil législatif,
du droit du travail, de la mise à l’écart du chômage comme variable
d’ajustement économique).
4- De la
maîtrise de l’immigration et du rejet des communautarismes,
5- De la
restauration des fondements de l’autorité et de la souveraineté de l’Etat et de
l’Europe (bases civilisationnelles, diplomatie, armées, transformation des
institutions françaises et européennes pour sortir de l’impuissance publique,
nationale et internationale).
Pour un réarmement général, un
redémarrage des moteurs de la puissance, de la prospérité, de la sécurité.
Le pays ne sachant que trop vers quel
futur on le conduit, je lui propose un tout autre cap. Foin de la sinistrose,
du manque de confiance et des considérations sans lendemain ! Je propose
de reprendre la barre et de prendre le
vent ! Les voiles vont cesser de faseyer puis vont gonfler ; vous
allez très vite sentir le navire frémir,
la coque vibrer et se lancer puissamment
dans la vague.
Restaurer la situation, la corriger, l’améliorer,
la reconstruire ? Un seul carburant pour rallumer le moteur : la
confiance, faite de détermination, d’énergie, de courage.
Il s’agit
pour la France de confiance légale,
fiscale, sociale, économique, politique, industrielle, financière, débarrassée
des faux-fuyants, des non-dits, des coups tordus, des paroles non-tenues, des
promesses non-fondées, non-avenues, des mille-feuilles administratifs, des
passe-droit, des nominations de complaisance, des représentations syndicales
qui ne représentent que leurs intérêts, des statuts d’une fonction publique
déconnectée du réel économique, des acteurs qui n’ont dans leur vision qu’un
rétroviseur. Dois-je continuer ? Changer de gouvernement ? Parfait.
Il faut un nouveau gouvernement avec, à sa tête, un véritable dirigeant qui
déterminera et conduira vraiment la politique de la Nation. Un dirigeant qui
sera capable, avec une équipe réellement en prise avec le XXIè siècle, conduite
par une véritable prospective de création de prospérité, de souveraineté, de puissance,
d’impulser une politique sans faillir, avec fermeté et ambition, affichant un programme de renaissance tous azimuts. Il
est évident que nous ne pouvons plus attendre une alternance en 2017 pour changer
ce qui doit bouger tout de suite et continuer de (mal) faire ce qui doit être
fait sans plus attendre. On revient sur la bonne route. On ne modernise pas, on
ne change pas un pays, on ne résout pas ses problèmes avec les gens et les idées qui en sont la cause ou les ont aggravés. On en
change.
Immédiatement
Pour qui vais-je voter ? La réponse est évidente : pour moi.
Pour une raison très simple : tout est possible. Devinette : qui a dit : « Le pouvoir n’était pas à prendre, il était à ramasser » ?
Et maintenant, pour qui allez-vous voter ?
Ps. N’hésitez pas à publier ici votre commentaire.