Vous écrivez :
Ces « demi-habiles » ne cessent de chercher à miner aux yeux du grand
nombre la légitimité des autorités en place, en se réclamant habilement
de grands principes à prétention universelle, pour y substituer – au
terme d’un processus électoral – leur autorité propre, qui ne tardera
pas, dès qu’elle sera installée, à bafouer les grands principes
précédemment invoqués (l’unique but de toute la manœuvre rhétorique, de
ce baratin invoquant le « peuple », l’« opinion publique », la
« démocratie », ou même « Dieu », étant de faire triompher son intérêt
propre). Ainsi va le monde.
Voilà ce qu’on appelle un procès d’intention !
Non pas que cela soit faux sur la base de l’histoire humaine, seulement, l’histoire s’occupe du passé et n’est une certitude d’avenir que si encore et toujours, la relation de causalité directrice subsiste. Or, ceux qui vous servent de références (Soral, Chouard ou autres) restent fondamentalement attaché à la même relation de causalité première. Soit de manière consciente, soit de manière dissonante (qui peut être de nature inconsciente).
Il me faudra attendre votre troisième partie pour savoir de quel bois vous vous chauffez.
Une choses est certaine, la condition absolu pour débattre autour des idées de chacun, est l’honnêteté intellectuelle, donc, sans sophisme car alors, il n’y a pas de débat, mais monologue respectif. Généralement, les honnêtes gens préfèrent rompre le débat quand ils ne peuvent plus soutenir leur propre position sans vouloir l’abandonner, car rester oblige soit à tomber dans le sophisme (ici, on parlera plutôt de dissonance cognitive), soit à changer d’avis. Pour les autres, cela n’a pas d’importance puisque peu importe le fond, la logique, car ils sont déjà convaincu, seul compte la forme et à ce jeu là, rester maître face ces sophistes demande certaines qualités que peu de personnes possèdent. Souvent, cela finit en pugilat écrit.
Il est donc relativement facile de déterminer qui est sincère et qui ne l’est pas.... Y compris vis à vis de soi même !