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Commentaire de Thierry SALADIN

sur Les fantômes des urnes


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Thierry SALADIN Thierry SALADIN 7 décembre 2015 01:06

Bonsoir Fergus,


En fait, si on y réfléchit bien, les motivations des abstentionnistes et de ceux qui votent blanc sont au fond les mêmes, ou très voisines. Les uns et les autres ont parfaitement décodé et donc compris ce qui se passe : la classe politique a confisqué le pouvoir.
La différence réside dans le fait que les premiers estiment le dire en restant chez soi — ce qui au fond est leur droit — pendant que les autres préfèrent dire la même chose, mais en s’exprimant par le bulletin de vote blanc.
J’ai la faiblesse de penser que si les premiers rejoignaient les seconds, cela aurait une tout autre allure. Est-il nécessaire d’expliquer pourquoi ?
Et par conséquent de nouvelles perspectives pourraient être envisagées.
Mais visiblement, entre les tenants de l’abstention et ceux qui prônent le vote blanc, c’est un dialogue de sourds.
Et c’est bien dommage. Parce que pendant ce temps-là, la classe politique continue son bonhomme de chemin et le pays de s’enfoncer chaque jour un peu plus.

Jusqu’où ? Jusqu’à quand ?

Et les débats survenus ce soir, montrent bien que 50% d’abstention ne gênent absolument pas les politiques. Bien au contraire, au mieux ils voient l’abstention comme une force potentielle de réserve. Ce qui est faux si j’en crois les tenants de l’abstention qui se sont exprimés sur ce fil ce soir. Au pire, ils s’en moquent puisque cela ne change absolument rien à leurs petites affaires.

Je le redis donc : « jusqu’où, jusqu’à quand ? »

Cordialement.

Thierry Saladin

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