@wesson
Je ne sais pas de quel bord vous me voyez, mais si c’est droite ou FN, vous vous trompez.
Mélenchon, dans les années 2000 était un histrion et je n’ai jamais accepté qu’il ait bradé son courant gauche de la gauche en se jetant dans les bras de Fabius. Comment a-t-il pu croire un seul instant à sa sincérité noniste ??
Ça me dépasse…. ou alors, c’était un pur et cynique calcul politicien, et il a perdu.
Je sais qu’il s’est donné un mal de chien en 2012 pour unir sous son nom les divers courants et partis de la gauche de la gauche. Il y a réussi miraculeusement entraîné par la dynamique des sondages et des médias et ses talents tribuniciens. Quand on pense à Bové, le PC, Autain, le NPA, la Ligue, des écolos, la gauche du PS… cela faisait un sacré panel de candidats potentiels.
C’est ça l’un des problèmes : impossible d’unir les gauches, toutes groupusculaires, incapables de ne pas se taper dessus.
Je persiste et signe : exalté par son bon score de la présidentielle, il s’est lancé tout seul, seul rempart contre le FN, l’hydre Marine Le Pen qu’il allait vaincre, et on verrait ce qu’on verrait.
On a vu. Même pas au second tour.
C’était irréfléchi et irresponsable car il a donné un sacré coup de pouce à MLP qui n’espérait pas qu’on lui ouvre un tel boulevard.
Je pense qu’il ne s’en est pas remis. Et nous non plus ! ses scores dégringolent d’élection en élection.
Le problème est qu’il a enterré dans sa chute les espoirs à moyen terme d’une gauche radicale.