Il me paraît utile de déposer aujourd’hui,
ici en deux commentaires, deux remarques complémentaires. On me conseille de
regarder sur Arte Jésus et l’islam,
la nouvelle série de jérôme Prieur et Gérard Mordillat. Je la regarderai dès
que possible en différé car je suis sûr qu’elle est très intéressante.
Mais il se trouve que je n’ai plus la
télévision depuis 30 ans. Et je suis convaincu que, avec Internet, la télé est devenue
la principale cause du désintérêt des citoyens pour ce qui, depuis 3000 ans, a
façonné celles des croyances religieuses qui conduisent à accepter la violence
commise au nom de Dieu, voire à la pratiquer soi-même.
L’histoire, pour une partie importante des
jeunes d’aujourd’hui, commence à leur adolescence, au mieux à leur personnel
« âge de raison ». On peut alors, sur les grands médias, affirmer des
contre-vérités manifestes sans crainte d’être contredit. C’est plus que jamais
ce que font des gouvernants et des intellectuels divers très médiatisés, démagogues
ou/et sans réflexion sérieuse, mais qui se veulent rassurants.
A Agoravox comme ailleurs abondent les articles et commentaires dans lesquels des auteurs prétendent dénoncer « la manipulatiin de la télé », alors que je les vois eux-mêmes enfermés dans les seules considérations sur l’actualité, pour en approuver la présentation par les grands médias ou pour la critiquer, voire « pour la combattre fermement » mais en lui opposant seulement ce qu’ils ont lu ou entendu ailleurs et qui est pour eux, ils n’en doutent pas, la seule vérité.
C’est ainsi que, sur ce site comme sur
beaucoup d’autres, même après les
massacres commis en France en janvier et novembre 2015, la cause des violences
islamiques proclamées telles par leurs
auteurs, est réduite à la seule volonté - bien réelle au demeurant - des États-Unis et « de l’Occident » d’imposer partout, avec leurs bombes et leurs banques, leur manière de concevoir la vie sur la terre (Les judéophobes ajoutant qu’Israël est complice des USA, voire même commande leurs sinistres projets ; d’autres - ou les mêmes - croyant bon, pour faire bonne mesure, d’y ajouter aussi les francs maçons).