En tous cas le galimatias à consonnance scientifique de ce « docteur Lecoquière » nous prévient aimablement : lui il est docteur, il est supérieur.
Or, malheureusement, avec la baisse importante du niveau des études secondaires et du baccalauréat depuis plus de 30 ans, avec les stratégies de tricheries et chahuts faits par les étudiants de médecine redoublants, les études de médecine en sont plus le gage d’une intelligence supérieure.
Les statistiques de la sécurité sociale indiquent actuellement une moyenne de 30% d’erreurs de diagnostics chez nos médecins en France.
Enorme et significatif : pour réaliser le bon diagnostic, il faut posséder de bonnes capacités d’analyse, ce qui ne semble plus être le cas de tous nos médecins actuellement ;
Avec la baisse du niveau, on peut regretter comme l’a fait Pierre Gilles de Gennes la disparition de toute réflexion dans les 2 premières années de propédeutique médicale : apprendre des théorèmes mathématiques constitue maintenant le but du concours.
Dans le domaine de l’éthique médicale aussi, la distorsion est devenue importante depuis 30 ans, des cerveaux un peu limités étant souvent plus attirés par l’appât du gain que par la vocation altruiste et la grandeur de ce métier....
Ainsi, nous avons vu petit à petit arriver de nouvelles méthodes d’exercice du métier de médecin :
concentration dans les zones agréables et « qui paient bien » comme la côte d’azur, avec son corollaire la désertification médicale des campagnes à la vie ingrate : fini le médecin de campagne, sa journée à rallonge et ses gardes du week-end.
Beaucoup de nos médecins actuels préfèrent le week-end aller aux séminaires organisés par les laboratoires avec flatteries de l’ego, champagne, petits fours bon repas bon hôtel et escort girl personnelle. (escort girl rebaptisée hôtesse pour ne pas inquiéter l’épouse qui reste au foyer, mais hôtesse fortement incitée à coucher systématiquement si elle veut avoir une bonne appréciation de son « docteur » et garder son job. l’une d’entre elles a écrit un excellent livre sur le sujet).
d’ou apparition du SAMU pour pallier au fait que nos grandissimes médecins ne veulent plus faire les gardes du week-end.
Le SAMU rattrappé lui-même, actuellement par le fait que ses médecins urgentistes, spécialité récente, ne veulent plus faire les gardes, ils veulent bien être urgentistes pendant les heures ouvrables, le reste leur parait non urgent....ne pas être malade pendant les fêtes surtout !
La sécurité sociale a de faciles moyens de pression sur ces médecins modernes : ils sont une majorité à avoir accepté de signer un accord avec elle leur garantissant une confortable prime de fin d’année en échange notamment, objectifs chiffrés à l’appui, d’une baisse chiffrée et tangible des prescriptions de médicaments et d’une baisse chiffrée et tangible des prescriptions des arrêts maladie pour les travailleurs du secteur privé...
en toute indépendance déontologique, bien sûr, mais dieu seul sait pourquoi, en toute discrétion, ces signataires exigeant de ne pas apparaitre en tant que tel de manière publique....
Quant à la grande affaire médicale du 21° siècle, les « dons » d’organes, c’est devenu les « prélèvements » d’organes, denrée rare les organes, donc chère...tant serait à dire sur ce sujet...
Bref, en médecine, là comme ailleurs, souvent, les plus grands, les plus efficaces, sont souvent ceux qui se montrent le plus humains et le plus humbles vis à vis de leur patientèle...le médecin de vocation, actuellement espèce en voie de disparition.
Quant à notre docteur Diafoirus qui appelle au viol (d’un terme plutôt savantoïde et méprisant : « engrosser »), son apparent complexe de supériorité nous place tous comme des inférieurs et inférieures face à lui « engrossables » et qui sait peut-être « lobotomisables », « doigt au cul misables à notre insu » pour enseigner aux étudiants en médecine comme d’autres le font à l’hopital public, « internables en psychiatrie si déplaisants », ...bref la liste serait longue de ce que font ou feraient volontiers certains médecins qui ne connaissent de la déontologie que le mot et pour qui le serment d’hyppocrate est sitôt oublié et même pas compris parfois...
gageons, espérons que ses patients sauront reconnaitre en lui un humain supérieur.