@Homme de Boutx
Un bavardage partisan de plus qui veut faire croire que les lois de la physique et de la technologie se votent au parlement ou se décident dans les États-Majors politiques. Il occulte soigneusement la parfaite inutilité désormais avérée de l’éolien et du photovoltaïque, pour se réfugier dans le salutaire argument de la pompe à chaleur. Ce faisant, notre Homme de Boutx affirme implicitement et sans complexe que notre industrie lourde et nos TGV, par exemple, pourraient fonctionner à la pompe à chaleur, obligeant à rencarder 50 de nos tranches nucléaires !
Que l’industrie de l’aluminium appelle quelquefois en instantané des intensités de l’ordre 400000 ampères, qu’une seule motrice de TGV réclame 10 MW ou que la stabilité du réseau électrique exige la mise à disposition d’un stock énergétique considérable ne semblent guère le gêner !
Bref, pour cet homme là et ses coreligionnaires, le bonheur est dans la sobriété à tout crin, dans la prolifération des énergie éolienne et photovoltaïques très diffuses dans l’espace et dans le temps, au taux de charge moyen compris entre 12 et 22 %, qu’il faudra continuer de subventionner ad vitam eternam dans la plus grande allégresse. C’est, en tout cas, ce que démontre aujourd’hui le parangon allemand de la vertu écologisque planétaire, qui fait exploser chez lui l’impôt de la transition (notamment sur les plus humbles), tout en empestant l’Europe avec ses centrales à charbon.
Faudra dire à notre Homme de Boutx que, à rencarder une production électrique rendue superflue par la miraculeuse pompe à chaleur, autant commencer par liquider les parcs éolien et photovoltaïque qui nous coûtent un bras, bientôt les deux, avant de carrément nous empêcher de marcher. Qu’il regarde seulement sur sa facture d’électricité le montant de sa CSPE : elle a doublé en 4 ans et est tellement promise à s’envoler, dans les prochaine années, que le gouvernement socialo écologiste envisage de la répartir sur toutes les énergies consommées dans ce pays.
Mais je crains que ce type d’homme, encore très présent sur notre sol, ne reste sourd à mon appel, car il me paraît se caractériser par une propriété très particulière : le masochisme consumériste.