Bravo pour ce témoignage partagé d’un fâcheux sentiment d’impasse affligeante :
“l’essentiel a été perdu : la tolérance, ou,
pour reprendre un des mots fondateur de notre république : la fraternité”
Par contre, si vous voulez vraiment tenter l’optimisme de susciter un sursaut, autant envisager le pire (en laissant dire ceux qui vous soupçonneraient de ’parano’).
La supplique :
“ j’implore nos responsables politiques, si ils ont encore une once de conscience démocratique de cesser ce jeu.”
laisse entendre que ce jeu ne serait que celui des responsables politiques ...
Or, l’observation des faits laisse place à une tout autre vision de la situation
’A qui profite le ... jeu ?’ ( crime, dit-on dans les séries policières au coin du feu)
Une bonne proportion des Français, et, parmi eux, des électeurs, et parmi eux des électeurs exprimés ... est-elle vraiment, pour l’instant encore, à plaindre ?
D’où l’hypothèse d’une complicité assez probable entre électeurs et élus , non ?
(Juste une remarque pour conforter cette hypothèse :
la stratégie militaire de l’équilibre de la terreur (MAD) nécessite un transfert de responsabilité des électeurs vertueux et pleins de bonne conscience à un ’Représentant’ susceptible de commettre la pire des ignominies ...)
En lisant cette exhortation :
“Nous, électeurs, nous ne devons plus accepter la non-représentativité de nos élus.”
comment, alors, passer outre l’incohérence décelée ?
N’est-ce pas le vote qui confère aux élus leur ’représentativité’ ? !!
Comment remettre en cause une ’démocratie représentative’ en allant voter ?
Je persiste pour ma part à penser que la technique des cahiers de doléances pourrait être utilement ré-envisagée pour responsabiliser davantage tous les citoyens tout en partageant beaucoup plus finement le pouvoir politique.