Marx a échoué en préconisant une stratégie de classes, où l’élimination de la classe adverse était la panacée. Comme Hitler et l’élimination d’une race, en quelque sorte.
Une idéologie, où son application pragmatique, ne peut qu’être parcellaire et pertinente à certains domaines. Que ce champ d’application soit grand ou petit.
Toute idéologie, à savoir généralisation à outrance entrainant, excès, vices, et effets pervers, voire effets totalitaires, ne peut souvent qu’être corrigée par une idéologie collatérale (par ex : social-démocratie, écologie, milieu associatif, syndicalisme, corporatisme, etc, dans le cas du capitalisme libéral) ou toute autre stratégie (grève, action militante, outrance, individuation, collégialité, etc)
Il y a beaucoup trop de candeur dans votre description du capitalisme. Votre lecture est même ingénue, volontairement, semblerait-il.
Car de capitalisme libéral, il y en a très peu. Il se retrouve extrêmement dépourvu face à d’autres variantes du capitalisme :
- capitalisme néolibéral où la concurrence est tout sauf libre et non faussée ;
- capitalisme de connivence (version moderne du fascisme défini par Mussolini), où le politique et le banquier, le politique et la grande entreprise, fabriquent les principaux vecteurs d’inégalité ;
- capitalisme financier où l’objectif n’est plus d’usurper la plus-value au salarié mais les symboles monétaires issues des banques centrales à la barbe du salarié ;
- offre et demande vicié par les effets de levier sur les marchés des matières premières par ex ;
- capitalisme impérialiste (sanctions contre la Russie pour des raisons politiques et certaines secteurs -armement, hydrocarbures, au détriment d’autres secteurs) ;
- capitalisme stratégique (sens extrêment large aux US par ex, comparé à la France), où le politique appuie l’intérêt de celui finançant sa campagne, où les services secrets servent les intérêts de ses industriels, etc.
Il va de soi que le capitalisme, en concentrant de trop les richesses ou en ayant un comportement de prédation sans limites achève sa ressource, se tire une balle dans le pied.