@eric
Je tiens à préciser une chose : je ne me reconnais dans
aucun des camps que je cite à savoir celui plutôt néo-libérale dit
progressiste et l’autre plus conservateur. Il est de toute façon devenu très
compliqué aujourd’hui de trouver une frontière droite-gauche ! Je penche
personnellement plutôt du côté de valeurs collectives dont j’indique les pistes
de recherche dans la 2nd partie de mon premier article intitulé « Peut-on
s’évader d’une prison panoptique ? » . Je ne me retrouve dans aucun
parti politique et préconise plutôt la mise en œuvre d’une « eDémocratie »
donnant le pouvoir aux citoyens. Vous critiquez la proposition suivante :
"le consumérisme (ou pour être plus large le néo-libéralisme) a provoqué
un phénomène de prolétarisation généralisée détruisant les capacités cognitives
des individus. Vous en avez le droit, personnellement je suis assez d’accord
avec elle, il s’agit de l’expression que je pense fidèlement retranscrite de la
pensée de Bernard Stiegler qui s’adresse à l’ensemble de la société en perte de
savoir, c’est le sens qu’il donne au mot prolétarisation, perte de savoir des
ouvriers qui serre des boulons alors que le robot qui travaille à ses côtés a
récupéré de l’intelligence dans son logiciel, une intelligence transférée de l’homme
à la machine. Dans cette optique Stiegler dénonce l’abrutissement généralisé issu du consumérisme et se manifestant par des excès de
téléréalité etc…
Quant à votre point de vue sur une réaction d’assimilation de
type Gaulliste, je suis personnellement plus pessimiste que cela, ma conclusion
donne une teinte plus dramatique car les politiques actuels ne sont plus en
mesure d’assurer une assimilation, ce n’est plus qu’un vain mot.