@ARTURO ZAPATA
Il semble évident que l’identité prime toute autre considération : il est toujours possible de se remettre d’une crise économique aussi grave soit-elle (combien d’exemple dans l’histoire), mais il est bien moins assuré qu’une nation puisse se relever de la dissolution de son peuple en tant qu’entité historiquement constituée, relativement homogène et cohérente, et finalement de sa disparition.
De ce point de vue, et de sucroit dans le contexte actuel dans lequel se trouve plongé ce pays, sans précédent depuis sa fondation il y a quinze siècles, le rapport à l’identité est non seulement central mais vital, alors que ce qui touche a l’économie doit être considéré comme un épiphénomène.
Cette hiérarchisation des priorités est d’ailleurs admise, même si parfois intuitive et non intellectualisée, par une majorité du peuple (encore) majoritaire et dominante, à travers non seulement le vote Front National donc, mais comme le montre aussi les enquêtes Cevipof réalisées chaque début d’année et qui tendent à mettre en évidence que ce sentiment dépasse largement l’adhésion à ce seul parti en ce qui concerne, en particulier, le rejet de l’Islam (nécessairement en tant que système de valeurs), la dénonciation du communautarisme qui lui est consubstenciel, ainsi qu’un jugement clairement négatif quant à l’immigration et ses effets.
Cette dernière perception se révélant radicalement opposée à la vulgate propagée par l’ensemble de l’édifice idéologique dominant. Et pour cause : celui-ci est tout entier acquis aux préceptes euro-mondialistes et néolibéraux, et dont l’immigrationnisme est un des vecteurs fondamentaux.