Il faut dire que dans les cas où des civils furent victimes, ou
maltraités, l’avocat général militaire de Tsahal a ordonné un certain
nombre d’enquêtes pénales, qui sont ensuite publiées en toute
transparence.
En plus de la politique de Tsahal pour minimiser les pertes civiles,
d’autres actions israéliennes ont largement contribué à sauver la vie
des civils de Gaza. L’investissement financier et technologique dans les
alertes et les abris, ainsi que dans le système antimissiles « Dôme de
Fer » a permis d’éviter considérablement les tirs de roquettes et de
missiles sur la population civile et la destruction de biens.
Les différents systèmes défensifs mis en place par Israël ont sauvé la vie de nombreux civils et ont empêché la panique.
Malgré les efforts israéliens pour sauver la vie des civils, on
estime qu’un nombre important de ceux tués à Gaza l’étaient. Toutefois,
les civils qui sont morts pendant le conflit sont morts également de
causes naturelles, certains dans des accidents non liés aux combats,
d’autres auraient été exécutés ou assassinés par le Hamas ou tués
accidentellement par des missiles explosés avant leur envoi ou en étant
des boucliers humains.
Prenant en compte ces facteurs, je recommande à la Commission
d’examiner minutieusement les rapports sur les pertes civiles dans
d’autres conflits comparables comme en Afghanistan ou en Irak. Il est
important aussi de prendre en considération le traumatisme et la peur de
la population civile israélienne dont j’ai été témoin ainsi que la
perturbation de la vie quotidienne durant plus de 50 jours.
Pendant le conflit, j’ai visité des tunnels d’attaque qui ont été
conçus et construits pour un seul objectif : s’infiltrer en territoire
israélien pour attaquer, tuer et enlever des civils et des soldats
israéliens.