@ARTURO
ZAPATA
Je
sens poindre une contradiction : pourquoi, si l’identité est vitale
pour les peuples, sa sauvegarde serait susceptible d’aboutir à une
catastrophe ?
Et
si catastrophe devait finalement advenir, qui en serait les
principaux responsables ? Car une telle faute mériterait un
châtiment exemplaire.
Vals
n’a cessé d’affirmer que l’avènement du Front National au pouvoir
entrainerait le pays dans une guerre civile.
Mais
outre qu’il y a nul besoin semble-t-il, vu les évolutions actuelles
ô combien prévisibles, du Front National pour y parvenir tôt ou
tard, n’est-ce pas précisément toutes les belles consciences
libertaires de gauche de concert avec la bourgeoisie libérale de
droite qui, par leur défense commune et inconditionnelle des flux
migratoires massifs que ce pays a connu depuis quarante ans, ont tout
à la fois fait incroyablement le jeu et servi de caution
intellectuelle inespérée à la ploutocratie transnationale (servi
ses intérêts objectifs) qui se constituait alors, et se révèlent
donc, cumulativement, les véritables coupables des tensions
inter-ethniques et inter-confessionnelles gravissimes et bientôt
exacerbés que connait le pays ?
"Les
musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec
leurs turbans et leur djellabas, vous voyez bien que ce ne sont pas
des Français ! Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de
colibri, même s’ils sont très intelligents. Essayez d’intégrer de
l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils
se séparent de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français
sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber
10 millions de musulmans qui demain seront 20 millions, et après
demain 40 ?" - De Gaulle (Cité
par A. Peyrefitte. C’était de Gaulle. Ed Gallimard, 2000. Propos
tenus le 5 mars 1959)