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Commentaire de Vipère

sur Crise de l'Immobilier et climat de terreur 2016


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Vipère Vipère 1er janvier 2016 15:03

@Arthaud 

 La clé de la compréhension de la bataille du pétrole entre l’OPEP et l’Iran et la chute des prix qui a suivit est là : Il s’agit d’un dépassement du propre quota de l’OPEP de sa production de pétrole se chiffrant à plus de 30 millions de barils/jour, une bataille enragée de prise de parts de marché des deux adversaires qui aboutit à une surproduction qui inonde le monde entier.

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Economie
16:24 19.10.2015(mis à jour 16:27 19.10.2015) URL courte
142916261
Dans la situation où les adhérents de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) continuent de dépasser leur propre quota de production pétrolière, le ministre iranien du pétrole Bijan Namdar Zanganeh estime que le cartel devrait baisser son niveau de production afin que les prix puissent augmenter.

Le quota de l’OPEP de production pétrolière fixé à 30 millions de barils par jour est dépassé par les pays membres de l’organisation depuis déjà 16 mois. Selon le ministre iranien, le cartel devrait diminuer sa production pour laisser les prix augmenter à un niveau de 70-80 dollars le baril.

« Personne n’est satisfait des prix actuels du pétrole. Il faut que l’OPEP prenne une décision sur le règlement du marché de l’offre et de la baisse de la production », a déclaré M.Zanganeh cité par l’agence Bloomberg.

En même temps, le ministre iranien estime que le cartel ne prendra pas une telle décision lors de sa rencontre le 4 décembre 2015.

L’OPEP dépasse son quota de production pour défendre sa part du marché pétrolier mondial. Selon un rapport du cartel daté d’octobre, en septembre dernier, la production du pétrole a augmenté pour atteindre 31,57 millions de barils par jour.

Quant à l’Iran, il pourrait augmenter l’exportation du pétrole à 500.000 barils par jour, une semaine après la levée des sanctions. Six mois après la levée des sanctions, le pays aurait la possibilité d’augmenter l’exportation à un million de barils par jour, afin de récupérer sa part du marché perdue dans le cadre des sanctions, estime le responsable de la Société pétrolière nationale iranienne (NIOC) Roknoddin Javadi à qui se réfère l’agence.



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