@Jean Pierre
Vous avez raison. C’est l’article d’un militant d’extrême-droite nostalgique du franquisme, adepte de « philosophes » comme Soral...
Ici la mondialisation a remplacé la vieille rengaine du cosmopolitisme.
L’auteur se garde bien de donner une définition de la mondialisation et vend cela comme un choix politique alors qu’il s’agit d’un phénomène, une réalité économique et culturelle qui s’est produite plusieurs fois dans l’Histoire.
Sa recette ? le patriotisme mais en fait une politique nationaliste de fermeture supposée protéger.
Il oublie que la France possède une économie très extravertie (les exportations par habitant sont parmi les plus fortes au monde), que mener une politique protectionniste afin de protéger des secteurs menacés ferait perdre beaucoup plus d’emplois encore dans des secteurs performants.
L’exemple de politique nationaliste franquiste est frappant : 40 années de dictature autoritaire, stagnation économique, des millions d’espagnols émigrent et trouvent du travail au Nord. Au début des années 70, l’Espagne est toujours un pays du tiers monde. Seule la politique d’ouverture touristique menée n’importe comment et dans la plus grande corruption apporte des devises.
Le choix n’est pas entre mondialisation et nationalisme. La mondialisation est un fait qui se passe de notre consentement. Elle permet à des états du Sud de sortir du sous développement mais aussi , on le dit moins souvent aux états développés d’en être les principaux bénéficiaires.
Le véritable enjeu consiste à accompagner les évolutions économiques (éducation, social, formation). Ce n’est pas nouveau car les changements et adaptations économiques remplissent les livres d’Histoire. Ces livres disent aussi que les politiques de fermeture échouent toujours.