La France dans un conflit cornélien : mourir du mondialisme ou contre le mondialisme...
Les pays européens de l'Ouest, la France en particulier, sont devant un cruel dilemme : ou bien se faire annihiler par le mondialisme dans un totalitarisme de la veulerie ou bien choisir une voie nationaliste ferme, mais qui peut également échouer sous les bombes physiques ou morales du mondialisme. Après, c'est, comme on dit, chacun son choix...
La situation française actuelle à un côté néo-espagnol. D'une part, la France expérimente depuis plusieurs décennies une sorte de guerre civile larvée, mais de facture somme tout assez classique, laquelle oppose, non pas la vieille France à des gens issus de l'immigration mais des Français de-souche entre eux, dans une lutte fratricide, une lutte entre vrais patriotes et mondialistes, fussent-ils, pour certains de ces derniers, déguisés eux-mêmes en patriotes. C'est une situation qui rappelle vaguement les trois années de guerre civile opposant les espagnols rouges aux espagnols bleus, les internationalistes pudiquement baptisés « républicains » (eux-mêmes divisés en une gauche gouvernementale et une gauche radicale), et les nationalistes plus ou moins regroupés autour de Franco, classés à droite ou à l'extrême-droite, mais non sans visées socialisantes pour beaucoup d'entre eux (et l'on retrouve au FN français actuel cette tendance sociale, un peu proudhonienne, à côté d'autres, fort différentes).
Par ailleurs, on se retrouve également en France actuelle dans une situation qui rappelle la France de l'insignifiant Président Lebrun, à deux doigts de la guerre mondiale, déjà envahie par les troupes allemandes, mais aussi terrifiée ou fascinée par la puissance du bolchevisme ; à ceci près qu'actuellement, l'ineffable Président Hollande est tiraillé entre le mondialisme tendance-islam et le mondialisme tendance-yankee. S'il n'existe plus de nazis germains ni de bolcheviques russes, à tout le moins il existe un mondialisme anglo-saxon et un islamo-mondialisme, ces deux mondialismes, à la fois ennemis et complices, ne répugnant ni l'un ni l'autre à des coups de force en territoire européen, quoique avec des méthodes différentes. Les mauvaises langues conspirationnistes murmurent d’ailleurs que le mondialisme yankee finance allègrement le mondialisme barbu, qui lui-même revend du pétrole au mondialisme yankee ; enfin, bref : toute une orgie...
Alors que faire ? Le grand mérite de Franco fut de faire cesser la guerre civile (les descendants des « rojos », des « rouges », vont hurler en lisant cet article) et d'empêcher l'Espagne de s'arrimer au second conflit mondial. On m'objectera que Franco et Hitler ne s'entendaient pas si mal... bah ! En tout état de cause, le caudillo espagnol ne fut jamais le larbin du führer allemand. On n'en dirait pas autant de certains socialistes français des années 40 – beaucoup même – qui, en vertu de la magie des retournements de vestes, se trouvèrent fortement impliqués dans la collaboration. Et je n'évoque même pas le pacte germano-soviétique qui transforma quelques instants nos chers communistes français en un ramassis de gens, disons, très, très inertes. En France, le travail historique sur la collaboration des gauches a été fait et il est inutile d'y revenir ; ce thème valut d'ailleurs des volées de bois vert au journaliste Eric Zemmour.
http://ericzemmour.blogspot.fr/2012/12/zemmour-la-plupart-des-collabos-en.html
Alors... imaginons un bref instant qu'un homme d’État français prenne le pouvoir, mettons en 2017, et se mette à promouvoir une forte reprise en main populiste de son pays, un truc à la Viktor Orbán par exemple... Mettons même que cet homme d’État puisse être une femme... éventuellement habillée en tailleur bleu marine. Bon. Pesons. Le risque très net est une contre-attaque de l'Empire, avec émeutes, terrorismes, violences, etc. Et en prime une triste fin pour notre homme ou notre femme d’État ; par exemple, une fin à la Kadhafi. Mais, d'un autre côté, si la France ne fait rien, et continue benoîtement à lécher les pieds du mondialisme, ou plutôt des mondialismes, ce sera le même tarif : massacres, horreurs en tout genre. Alors, il faut tout bien peser. Sortir la France de la société-monde (dont l'UE) ou rester dans la société-monde (et dans l'UE) ; mourir de nous soumettre au mondialisme ou mourir d'avoir combattu le mondialisme...
C'est un cruel dilemme. Toutefois, la sagesse naturelle nous dit : si on fait quelque chose, il n'est pas certain qu'on gagne ; mais si on ne fait rien, on est sûr de perdre. De même la sagesse surnaturelle nous ordonne : aide-toi, le Ciel t'aidera.
Quant aux héros de l'immense Pierre Corneille, ils auraient à peu près dit : tant qu'à y passer, sauvons l'honneur !
Antonio de Almádena
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