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Commentaire de Ar zen

sur Coup de tonnerre, les suisses organiseront un référendum d'initiative populaire pour retirer aux banques leur pouvoir de création monétaire


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Legestr glaz Ar zen 3 janvier 2016 10:31

@Vinciboulette

Etes vous certain de ce que vous dîtes ? Le 6 décembre 1992, l’adhésion à l’EEE a été rejetée à la suite d’un référendum obligatoire, par une double majorité du peuple et des cantons. Ce référendum portait sur le processus d’intégration européenne. L’adhésion à l’Union Européenne était l’objectif final de la Suisse, l’adhésion à l’espace économique européen devait constituer une étape vers l’adhésion à l’UE. Même cette première étape n’a pas été franchie par décision du peuple. Parce que la grande question qui se pose c’est bien celle de la démocratie directe ! L’application du droit communautaire entre en opposition frontale avec la constitution suisse et sa démocratie directe. Le 6 juin 1997 l’initiative « Négociations d’adhésion à l’UE : que le peuple décide » est refusée à l’unanimité des cantons et 74,1% des suffrages exprimés. Le 4 mars 2001, l’initiative « oui à l’Europe » est refusée à l’unanimité des cantons et 76,8% des suffrages exprimés. Pour le reste de votre message vous me demandez si je suis « certain » que le classement IDH est en relation avec la démocratie directe ? Et bien oui, c’est toujours le peuple qui décide des orientations pour sa vie. Je vous demande d’examiner le taux d’endettement de la Suisse en rapport avec son PIB. En 2014 il s’établit à 34,2% ( La Suisse n’a pas de pétrole et contrairement à une idée répandue, le secteur bancaire représente seulement 9% de l’économie suisse). Pour la France, nous en sommes à 97,5%. La France est l’os, plus de marge de manoeuvre. Lorsque vous payez les intérêts d’emprunt au secteur bancaire il ne vous reste plus rien pour investir à destination du peuple. Et, évidemment, l’Etat prétend qu’il faut mettre en place des mesures autéritaires, dépenser moins pour réduire la dette, vendre les trésors nationaux. Tout ceci pour servir les intérêts de la dette. Les pauvres sont de plus en plus pauvres, de plus en plus nombreux ; les riches sont de plus en plus riches, de moins en moins nombreux. Nous sommes très mal partis. Nous prenons le même chemin que la Grèce, malheureusement.


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