@joletaxi
A mon tour de vous remercier pour la qualité de votre réponse. Vous l’aurez compris, je ne suis pas un spécialiste de l’économie. En revanche, je me triture les méninges à chercher à comprendre le processus. De ce que j’ai compris de la question : « pourquoi les banques font faillite ». Les banques prêtent de l’argent à partir de rien et encaissent des intérêts sur de l’argent qu’elles ont prêté et qu’elle n’ont pas. Une fois le prêt arrivé à terme et liquidé, la banque, ayant encaissé les intérêts, l’argent crée pour ce prêt est effacé du bilan « actif-passif ». Le risque, vous le voyez venir, pour la banque, c’est que l’emprunteur fasse défaut. Qu’il ne verse plus les intérêts ni le principal. Le passif de la banque, concernant cet emprunteur, ne sera jamais plus couvert. La ligne du passif reste béante. C’est pour cette raison que les banques ne prêtent pas à tort et à travers. Elles prennent des garanties sur l’emprunteur. Le but de la manoeuvre c’est bien d’encaisser des intérêts sur de l’argent qu’elles nont pas. C’est effectivement très juteux. Mais lorsqu’elles ne sont pas assez prudentes, lorsqu’elles prêtent à de très nombreuses personnes n’ayant objectivement pas les capacités pour rembourser, alors les risques de faillite se profilent à l’horizon. Ce n’est, ni plus ni moins, qu’un système similaire à celui mis en place par Bernard Madoff. Lui, il était seul. En revanche, les banques se regroupent et décident de « règles prudentielles » c’est à dire « jusqu’où ne pas aller trop loin », des règles qu’elles s’auto-administrent. Rester à la limite de leur cupidité c’est la seule question qu’elles se posent.