@maQiavel
J’ai consulté ton article et je le trouve intéressant.
Personnellement, j’avais identifié en chaque individu une volonté de puissance (ce que tu nommes individualisme négatif) et une volonté d’altruisme (ce que tu nommes individualisme positif)
Je pense que ces deux types d’individualismes sont intrinsèques à notre nature humaine. Il est vrai qu’ils peuvent parfois être brimés ou exacerbés par certaines idéologies, certaines représentations du monde, mais ils sont toujours présents au fond de nous, avec des proportions variables selon des facteurs innés ou acquis.
Ainsi, l’individu primitif avait cette volonté de puissance. Mais le fonctionnement communautaire a cette caractéristique de diluer la volonté de puissance économique dans la volonté d’altruisme économique de la communauté.
Cela n’empêche donc pas les rivalités économique entre les communautés, qui deviennent des entités rivales, mues par une volonté de puissance qui leur est propre (puisque la volonté d’altruisme qui leur est apportée n’a pas un caractère universel). Cela conduisait les communautés à désirer faire fructifier leurs patrimoines en concurrences des autres communautés.
Donc peu importe la représentation du monde, la volonté de puissance économique, intrinsèque à notre nature, soit directement présente à l’échelon individuel, soit transposée à l’échelon communautaire, produit un effet identique : la volonté de faire fructifier sa propriété (personnelle ou communautaire) en concurrence avec d’autres entités.
Pour prendre un exemple plus concret :
Les communautés primitives peuvent être comparées à une famille vivant sous le régime de la communauté des biens.
La volonté de puissance économique continue d’exister, se dilue dans la famille ou la communauté, mais produit toujours les mêmes effets... indépendamment de toute représentation du monde.