@maQiavel
Je me permet d’ajouter l’extrait qui précède juste la citation du dernier message :
"La communauté primitive, c’est (...) le groupe local, cette
détermination transcende la vérité économique des modes de production,
puisqu’elle est indifférente au caractère fixe ou mobile de l’habitat.
(Il) peut être constitué aussi bien par des chasseurs nomades que par
des agriculteurs sédentaires (...)." La communauté primitive, en tant
qu’unité politique s’inscrit à la fois dans l’espace homogène de son
habitat, mais aussi étend son contrôle, "son codage, son droit sur un
territoire"[http://www.leconflit.com/article-guerre-et-societes-primitives-identite-et-violence-37221712.html]
Je reconnais que la sédentarisation a renforcé la notion de propriété. Néanmoins, qu’il s’agisse du territoire de chasse ou parfois du bétail, cette notion de propriété préexistait.
Donc, pour reprendre ta conclusion, la volonté de puissance n’était
probablement pas au cœur des relations intracommunautaires mais elle
était certainement au cœur des relations inter-communautaires.
Pour aller au fond de ma penser :
>> Notre volonté de puissance est liée à notre condition d’animal, probablement même notre condition d’être vivant.
>> Notre volonté d’altruisme est liée à notre condition d’animal social.
Il y avait de la violence dans nos communautés primitives, chez les les « chasseurs ceuilleurs nomades », comme il y en a chez les animaux en général, notamment chez les animaux sociaux, entre les communautés rivales (les rats, les fourmis, les loups...).