@Hervé Hum
C’est un festival ! Je vous cite :
"...cette phrase ne dit pas
que le foetus est vivant ou non, elle dit qu’un foetus est vivant à la
condition qu’il soit reconnu comme tel..."
Un fœtus porte la vie, point barre ! Ce n’est pas le fait qu’il soit vivant qui est contesté, mais le fait que l’on puisse parler de lui en tant qu’être humain. Pour info, une femme peut interrompre sa grossesse jusqu’à douze semaines, c’est-à-dire quand le fœtus a déjà quatre semaines... de vie. On tue le fœtus afin que la femme soit libre de ne pas enfanter.
Enfin, puisque ni les fœtus, ni les morts, ni les êtres à venir n’ont de droits du fait qu’ils ne peuvent les défendre, eh bien comme vous le disiez vous même c’est la dyade droit-devoir qui tombe d’elle-même. Et pourtant il faut bien prendre en compte les générations à venir, non ? Comment faire sans les droits et les devoirs ? Comment prétendre avoir des devoirs à l’égard d’êtres qui n’existent pas ? Il faut avoir recours à autre chose. Quelque chose qui n’est pas à la portée de notre époque étriquée, de notre époque pot-au-feu, quelque chose qui se trouve chez les Anciens. Un ordre qui nous inclut et que l’on subit malgré nous. Voilà où Aristote fait remonter la causalité, et non à des débats mesquins sur la monnaie.