@Alban Dousset
-D’une part, je distingue les besoins et les aspirations.
C’est très intéressant, je n’ai pas lu ton essai malheureusement (comment peut-on en faire l’acquisition ?) mais je comprends de mieux en mieux nos désaccords. En fait je suis d’accord avec ta dichotomie besoins /aspirations mais je n’en tire pas les mêmes conséquences.
Si le lion mange la gazelle, ce n’est effectivement pas « directement » le fait de sa volonté de puissance mais la satisfaction d’un besoin physiologique (la faim en l’occurrence). En revanche, lorsqu’un groupe de jeunes lions affronte un vieux lion, un patriarche, pour s’emparer de sa troupe, il s’agit clairement de l’expression d’une volonté de puissance politique.
Parmi les besoins fondamentaux, il y’en a un que tu as oublié et qui est pourtant ancré au plus profond de notre nature, c’est le besoin de reproduction, que l’on nomme également instinct de reproduction.
Chez les animaux, la territorialité est un moyen de satisfaire l’instinct de reproduction (car les femelles se trouvent sur un territoire, pour pouvoir transmettre ses gènes, il doit le contrôler) et de survie ( les proies, les points d’eau etc. se trouvent également sur ce territoire).
Contrôler un territoire n’est pas pour le lion un choix découlant d’une aspiration, c’est une neccessité biologique, c’est un besoin fondamental, le jeune lion se doit de défier le vieux lion car il doit transmettre ses gènes et survivre.
C’est très différent de l’humain qui s’accapare d’un territoire parcequ’il aspire à l’empire !
Est-ce que tu comprends mon point de vue et notre divergence de fond ?