@Hervé Hum
Je ne sais pas celui des deux qui passera pour le plus insupportable aux deux ou trois personnes qui nous liront : celui qui « provoque » (moi) ou celui qui s’enorgueillit de donner des leçons à tout le monde (vous). J’ai regardé un peu vos échanges avec les autres agoravoxiens et, en effet, le « principe de causalité » est votre grande marotte du moment et vous la refourguez à tout le monde en bombant le torse.
Je vais faire en sorte que ce soit mon ultime intervention car ce genre de dialogues de sourds polluent tout le monde.
Juste ceci, pour être plus direct et moins diplomate, histoire que vous compreniez enfin ce que je voulais dire au sujet du fœtus... Quand vous dites :
"Il y a trois positions sur le sujet. Celle consistant à dire que la vie
commence dès la conception, donc, dès lors que le spermatozoïde a
atteint l’ovule, celle qui dit que le fœtus passe du stade d’objet au
stade de sujet au moment où les terminaisons nerveuses sont en fonctions
et enfin, ceux qui ne reconnaissent aucun droits à personne.«
=> Tout ceci est FAUX. Et vous finissez vous-même par le comprendre en ajoutant : »... cela dit, je pense que dès lors où on parle de fœtus, on parle d’être vivant à part entière.« QUAND MÊME ! Vous avez enfin compris qu’il n’y a pas débat sur le caractère vivant du fœtus ! C’est sur le fait qu’il soit ou non une PERSONNE qu’il y a débat, car à une PERSONNE, individuée et vivante, il peut être reconnu des droits. D’où le choix arbitraire (il faut bien le rappeler) de la science de dire que la personne en devenir qu’est le fœtus n’est qu’un objet. Un objet vivant (comme le microbe), mais un objet quand même...
Pour finir, et concernant les générations à venir, il y a toujours PROSPECTION. C’est ça aussi la »causalité« , n’est-ce pas ? Agir maintenant en fonction des conséquences à venir. Et pas seulement à court terme. Et autant je trouve risible le cinéma autour de la COP21, autant il me semble très sain de s’interroger sur la viabilité des générations que nous ne croiserons pas. Je ne pense pas être le seul à me féliciter de cela. Or, les représentants de ces générations à venir n’ont pas de droits, car ils ne peuvent les faire valoir. Il s’agit d’une nécessité : la pérennité de l’espèce, qu’il nous appartient de promouvoir ou de négliger. Ce choix, paradoxalement, est notre DROIT. De là ce que je vous réponds : l’emploi du mot »droit" ne peut plus avoir cours au bout d’un moment. Il est rendu caduc, il faut voir plus grand.
Bon, je vous laisse à présent me répondre, j’ai autre chose à faire. De toutes façons, la seule chose qui nous intéresse à présent est le confort du ou des éventuelles lecteurs, et laissons-les faire leur choix. En cliquant sur votre nom, ils auront accès à tous vos articles. En cliquant ci-dessous, ils auront accès à tout ce que je leur propose. Et s’ils ne sont pas d’accord avec ce que je raconte, je les invite, ou à en débattre (en connaissance de... causes, bien sûr), ou à repartir en quête de mieux.
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