@bourrico 7
« s’il était
aussi simple de prendre la théorie en défaut, ce serait fait depuis
longtemps. »
La relativité
d’Einstein a pu être opposée à la physique quantique sur un point
délicat concernant la causalité. L’expérience a démontré que
c’est la physique quantique qui donne la meilleure explication !
Donc, la relativité
a bien été prise en défaut, mais elle est toujours utilisée dans
son domaine astronomique où elle donne des résultats corroborés
par l’expérience ... sauf dans le cas du point singulier au
centre du « trou noir » où la matière effondrée de
millions de masses solaires occuperait
un volume inférieur
à celui d’une particule.
La relativité
n’intègre pas la distance de Planck, ni l’électromagnétisme, ni la
force forte, ni la force faible : elle est incomplète. Mais la
théorie quantique l’est aussi puisqu’elle n’a pas d’explication
convaincante de la gravitation qui devra intégrer le déplacement du
périhélie de la planète Mercure, située près de l’énorme masse
solaire.
La relativité
restreinte a été développé par le physicien hollandais Lorentz
pour expliquer le résultat de l’expérience de Michelson et Morley,
laquelle avait mis en évidence que malgré le mouvement de la Terre,
la lumière qui venait à sa rencontre la touchait à la même
vitesse que celle qui la rattrapait.
Cela heurtait déjà
le « bon sens » mais le résultat de l’expérience très
soignée était irréfragable.
Lorentz obtint
l’aide d’Henri Poincaré, un des plus grands génies en mathématique
de tous les temps et c’est sur la base solide de leurs travaux
qu’Albert Einstein élabora sa théorie, sans citer ces deux hommes.
C’est parce qu’il
s’est réfugié aux USA, puissante très dominante après la Seconde
guerre mondiale et qu’il a demandé la nationalité américaine,
qu’Einstein s’est vu quasiment diviniser ainsi que sa théorie.
Tout comme quand les
Anglais dominaient au XIXe siècle, furent panthéonisés Newton et
Darwin en rejetant dans l’ombre les savants des autres pays sans
lesquels les deux sus-nommés n’auraient peut-être pas pu condenser
en théorie les idées circulant dans leurs milieux.