@bourrico 7
Le fondement profond
de la Relativité est un concept philosophique, un véritable
postulat de « bon sens » déjà connu des Grecs de
l’Antiquité à savoir que la cause précède la conséquence.
Les calculs
relativistes ont établi un phénomène surprenant qui est que la
masse d’un objet augmente avec sa vitesse jusqu’à devenir infinie à
la vitesse de la lumière. Des expériences dans les accélérateurs
de particules ont confirmé ces calculs. C’est parce que les photons
n’ont pas de masse qu’ils évoluent à ce qui paraît donc être la
vitesse limite de l’univers.
En conséquence je
ne peux avoir d’informations sur un phénomène se produisant loin de
moi (une explosion d’étoile par exemple) qu’après une certaine
durée celle que la lumière portant l’information sur ce phénomène
met à parcourir la distance qui me sépare de lui.
C’est la loi de
bronze de la Relativité einsteinienne.
Or des expériences
récentes sur l’intrication de deux photons montrent sans doute
possible que l’un est en quelque sorte « informé » du sort
de l’autre instantanément, au moins plus rapidement que si
« l’information » circulait à 300 000 km/s.
Pour Einstein ce
serait comme si la conséquence (l’état du deuxième photon
intriqué) précédait la cause (l’état du premier photon), ce que
sa Relativité ne peut admettre.
D’autre part, pour
les phénomènes astronomiques « habituels » on peut se
contenter de l’approximation très bonne que représente la physique
de Newton. La physique relativiste n’a d’intérêt que pour des
phénomènes extrêmes comme les mal nommés trous noirs ; or
c’est précisément là-dessus qu’elle échoue à théoriser le plus
important à savoir le point singulier au centre de cet espace où la
densité de matière-énergie serait infinie.
À l’image des
poupées russes, la Théorie qu’on attend (impatiemment) devra
englober la Relativité comme celle-ci englobait la physique
newtonnienne et la physique quantique et « expliquer » le
point singulier ou plutôt son absence en s’appuyant
vraisemblablement sur la distance de Planck et les probabilités.