En réponse à une question sur le rôle du père en cas de carences ou absence de la mère :
La mère peut être malade ou handicapée -j’ai moi-même été handicapée par la maladie à la naissance de mon dernier enfant, avant sa grossesse et jusqu’à sa deuxième année pratiquement.
Si la mère est décédée, l’enfant part avec une carence irréversible, mais le sevrage n’aura à être fait qu’une fois, et par la suite, il peut faire de l’absence de sa mère une force, en imaginant sa mère comme la plus belle des choses par exemple.
Le père ?
Il n’a pas d’odeur si je puis dire.
Je ne nie pas le rôle du père, qui est, à mon avis, de pourvoir au bien-être de la mère pour qu’elle puisse s’occuper au mieux de l’enfant (bon, cela fait hurler, mais je me positionne toujours du point de vue du plus faible, et en l’espèce, c’est l’enfant).
Le père ouvre les horizons de l’enfant, comme les autres tierce personnes, mais a priori, l’amour et la responsabilité du père sont autres, et il peut apporter considérablement à ses enfants, sur l’avenir et la façon d’être père eux-mêmes le cas échéant.
Un père permet à la mère d’asseoir son autorité, lorsque le père et la mère sont synchrones, l’enfant sait qu’il n’aura pas d’espace pour pénétrer d’éventuelles failles.
Le père permet à ses enfants de mieux aimer leur mère, cela fait grandir l’harmonie dans une famille.
Si le rôle du père ou de la mère est inverse à celui attendu, l’éducation s’en ressent.
Même si l’enfant a beaucoup de facultés en lui dans le malheur, plus que dans le semblant de bonheur où il manque d’un amour qu’on lui présente comme à portée de main.
Mais mon texte ne pose pas le rôle du père en tant que « mère ».
Je dis que rien ne remplace la mère de l’enfant. J’ai écrit au sujet des mères-porteuses et la déchirure de la séparation car le bébé ne reconnaît comme sa mère que celle qui l’a porté).
De même que la mère ne peut se détacher de son bébé si facilement, c’est physiologique.
Nous sommes bourrés d’hormones d’attachement que nous développons pendant la grossesse.
Côté enfant, l’odeur de sa mère, sa voix, seront les seuls capables de calmer tous ses maux, faim, peurs, angoisses, joies, tout son bien-être profond ne repose que sur les bras de sa mère.
La mère elle-même est physiologiquement armée pour répondre à la demande de son enfant.
Elle est pleine d’hormones euphorisants qui lui permettront d’affronter les nuits, l’alimentation, la fatigue, la nature l’a dotée de manière propre à s’occuper de son petit.
Et ces compétences augmentent à l’usage.
La mère est capable de s’inquiéter suffisamment pour prévenir tout besoin du bébé, elle développe une attention incroyable, captant ses moindres malaises, son sommeil s’adapte, elle entend son bébé au moindre mouvement lorsqu’elle a respecté son rôle en s’écoutant comme maman.
Le père n’est tout simplement pas fait, biologiquement, pour assurer ce rôle, malgré toute la bonne volonté qu’il voudrait y mettre, il ne possède ni les moyens d’allaiter, ni les hormones qui maintiendraient son attention en éveil pour s’occuper de lui parfaitement. Et l’enfant ne le reconnaîtra jamais comme « mère ».
Une mère sait par exemple quand son nourrisson va se réveiller, elle sent la montée de lait, elle sait que dans quelques minutes, l’enfant va être réveillé par la faim.
Si elle s’y prend bien, elle sera à son chevet avant même qu’il n’émette le moindre son pour exprimer sa faim, qui est une douleur.
L’enfant alimenté naturellement fera ses selles dans la foulée, sera changé aussitôt, là encore, nul besoin de passer par la case pleurs, et souvent, douleurs digestives d’un enfant sevré trop tôt.
Le fait d’être constamment à l’enfant permet sa parfaite connaissance, ses besoins en activité, en calme et repos, toute chose qui ne se font pas vraiment à distance dans l’agitation et dans le souci. Il faut être tout à l’enfant, se reposer lorsqu’il se repose, moins que lui heureusement, ce qui permet de s’occuper de ses autres enfants et de bien d’autres choses.
Evidemment, on peut toujours faire les choses à moitié, voire au tiers et par tierce personne, mais l’enfant reçoit en proportion, manque en proportion, et cela se retrouvera plus tard.
On recevra les fruits de ce qu’on a donné aux moments où il le fallait, et du côté parent, et du côté enfant qui portera sa vie durant, un plus ou moindre fardeau.
Autrement, oui pour la boussole, l’enfant a besoin de rituels, d’organisation, de règles, même s’il s’adapte alors beaucoup, on peut par exemple l’emmener partout, s’il est allaité par exemple, ses défenses immunitaires sont très bonnes, on prend moins de risques.
03/02 15:11 - Le Gaïagénaire
@orianeborja 8 janvier 17:29 http://www.lapresse.ca/sciences/medecine/201602/01/01-4946232-une-perso
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orianeborja vendredi 8 janvier 2016 Scénario : Vous êtes président de la France. Pendant (...)
11/01 20:51 - Le Gaïagénaire
@ orianeborja, Pourquoi n’avez-vous pas répondu à ma question ? : http://www.agoravox.fr/tribu
11/01 08:24 - Hector
@orianeborja Vous verrez plus clairement les choses lorsque vous cesserez de penser avec vos (...)
10/01 22:32 - LOKERINO
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10/01 11:26 - orianeborja
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