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Accueil du site > Tribune Libre > Une mère, être ou ne pas être

Une mère, être ou ne pas être

Une étude-bidon révèle que le comportement des enfants empire en présence de leur mère, pleurs, violence, hurlements, faire leurs besoins, faire l'idiot, tel est le comportement des petits.

C'est effectivement ce que chacun peut constater.

Mais cette question est biaisée.

Ceci est le comportement des enfants quand ils ne sont pas élevés par leur mère, tout simplement parce qu'elle leur manque, ils attirent l'attention de leur mère par n'importe quel moyen car ils veulent du soin et donc de l'amour.
Les enfants qui sont élevés par leur mère n'ont pas cette attitude, ils savent que leur mère est là, les regardent ("Maman, regarde-moi", c'est tout ce qu'ils veulent, ils se sentent aimés, ils n'ont pas besoin d'en rajouter.

Cela leur permet de grandir dans une sécurité affective.

L'absence des mères qui confient souvent leurs enfants en bas âge à crèches et nounous est profondément cruelle et laisse forcément des séquelles chez les petits qui connaissent le manque le plus absolu à une période où ils ne demandent justement que l'attention d'une seule et unique personne, celle dont ils sont dépendants de l'odeur, de la voix, de la peau depuis avant même leur naissance, leur mère est un être irremplaçable, dont on ose les priver, hélas.

Toute bonne relation de l'enfant au monde, commence par la mère et le lien charnel entre eux.

Oui, mère et enfant sont faits pour être hormonalement dépendants, ils sont faits pour fonctionner ensemble.

Le bon fonctionnement digestif de l'enfant, le tissage du lien affectif, et les suites logiques de la grossesse sont l'allaitement, ingénierie mêlant alimentation des plus harmonieuses aux soins les plus ténus.

Au moindre problème, vous pouvez lui donner le sein, une maman à temps plein sait d’ailleurs rapidement discerner et même anticiper les besoins de son bébé entre le besoin d’alimentation, d’éveil, de change, de sommeil ou de soin de son enfant.

Le sein maternel est cette merveilleuse source qui sait calculer, avec la plus parfaite précision, les attentes de votre petit.

A-t-il besoin de boire, qu’il a de l’eau, est-il nécessaire qu’il soit alimenté, il est alimenté, a-t-il l’intention de se rassurer, qu’on exaucera sa volonté, veut-il sa dose pleine d’affection, qu’il tétera opportunément.

La sein se met en mode ordinateur, calcul la teneur des moindres micro éléments, leur variation en cours de téter, programme déjà la suivante, tout est pris en compte, vous n’avez qu’à laisser faire ce qui vous dépasse.

Le nouveau-né est-il fiévreux que sa ration le soigne déjà, les médicaments sont déjà dedans, puissants pourvoyeurs de défenses naturelles en plus de celles que vous avez déjà léguées à votre protégé en le mettant au monde, il prend le relais.

Evidemment, en dehors de toute normalité, si votre enfant est réellement malade, il faut consulter et lui donner en plus d’autres soins et écouter le spécialiste.

Evite le plus soigneusement toute complication digestive, vous laisse des couches dorées faciles à nettoyer et sans odeur, vous dispense de la corvées de biberons, et la nuit vous pouvez donner le sein en dormant d’un œil et vous allongeant dans toutes les positions, l’enfant se débrouille tout seul avec le temps. Et en cas de crevasses, c’est la succion qui réparera.

La liaison est magique.

Rompez ce lien et vous amorcez le début des problèmes.

En la matière, vous aborderez soit un cercle vertueux, car l'amour grandit avec le soin (C'est tout ce qu'il faut comprendre du Petit Prince de Saint Exupéry), soit un cercle vicieux, l'enfant n'ayant pas eu sa ration de maman satisfaisante.

Cela ne dure que deux-trois ans, une fois cela donné, votre enfant a le bagage affectif nécessaire pour affronter le monde, le mieux est de rester encore en "tuteur" jusqu'aux dix ans de l'enfant.

Votre petit doit vous sentir là, en cas de besoin.

Il doit rester la priorité, même s'il comprend alors les contraintes du travail.

Il doit seulement sentir que vous faites au mieux.

On ne ment pas à un enfant, il sait si vous faites semblant, si vous êtes ailleurs quand vous êtes avec lui.

A cet âge, le mal, ou le bien, est fait.

Si c'est la deuxième option qui a été choisie, il peut rouler tout seul, il a alors fait le plein, il est le mieux paré à affronter le monde.

Les Etats qui permettent aux femmes d'élever leurs enfants en bas âge, sont les plus avancés en terme de civilisation.

On peut reprendre le travail quand l'enfant entre en maternelles (vers 3 ans), le mieux étant d'aménager ses horaires pour être le plus disponible pour lui, ou eux.

Je connais pertinemment les contraintes, j'ai élevé mes quatre enfants seule, j'ai été aux minima sociaux durant les trois premières années de mon dernier enfant, et je n'ai repris le travail qu'après.

Nous avons une vie très modeste, mais nous avons l'essentiel, j'ai pu leur donner ce que je voulais en temps, et donc soin et affection, et ils ont reçu ce qu'il leur fallait.

Le reste -les biens matériels- sont très accessoires, ils ont été plus gâtés au fond, que des enfants dont les parents sont plus aisés.

J'aimerais vous dire qu'il y a d'autres moyens de les satisfaire, mais ce serait mentir, même si le monde moderne a trouvé des arguments d'excuses aux mères pour les déculpabiliser d'abandonner le soin de leurs enfants en d'autres mains que les leurs, parfois quelques jours à peine après avoir accouché.

Les temps sont à l'individualisme, et les idéologies vont vous trouver n'importe quelle idée pour vous expliquer qu'il vaut mieux détacher le bébé de la mère, vont vous pondre des kits d'épanouissement clefs en main, etc.

Avec psy, nouvelles méthodes éducatives palliatives, médecines douces ou dures qui vont avec.

Détruire l'enfant au départ et passer sa vie à tenter de reconstruire l'irréparable, voilà la méthode des modes.

On n'explique pas à un bébé qu'on va le laisser "pour son bien", on ne lui fait pas comprendre que "maman va travailler, qu'elle revient".

Le petit ne sait qu'une chose, "Maman m'a abandonné", il ne sait pas mesurer le temps, il ne sait pas que vous revenez.
Et il se dit "Je ne suis pas assez important pour que maman veuille s'occuper de moi".

Et vous passez votre temps à le choquer, tout petit, il se prend une quantité phénoménal de chocs émotionnels, maman part, maman revient.

L'enfant répond par des pleurs, des angoisses, des réactions violentes, et, terrible, des phases de sédation, il se détache.

Celles qui comprennent ce déchirement sont des mères, les autres sont passées à côté de l'essentiel.

Mais je les plains sincèrement, elles et leurs enfants.


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63 réactions à cet article    


  • Clark Kent M de Sourcessure 8 janvier 2016 11:41

    Merci de nous parler un jour du père. Ça évitera la symbiose et une absences de résolution de l’œdipe.


    • pemile pemile 8 janvier 2016 11:53

      @orianeborja « Une étude-bidon »

      Du genre de celles fournies par le Gaiagenaire, pour qui la psychopathie est génétiquement transmise uniquement par la mère ?


      • LOKERINO LOKERINO 8 janvier 2016 13:02

        Vous avez certainement une relation hors norme avec vos enfants, une très belle relation ..et peut être aussi « chatouilleuse sur les sujet » !!

        Cette relation « hors norme » ’est du , a mon humble avis , en dehors de qualité propre à chacun également au fait que vous les ayez élevé seule, qui plus est dans une certaine difficulté
        D’où une solidarité et forme de reconnaissance sans doute réelle et ignorée à la fois.

        Dommage -mais votre situation étant ce qu’elle est - de ne pas avoir évoqué la relation avec le père , son importance et son cruel manque parfois..

        Je ne parlerais pas avec la même verve et qualité d’écriture que vous de la relation qui me lie a mes enfants,
         nous avons su la préserver, la sauver devant l’adversité et malgré une période d’éloignement contraint,
        aujourd’hui mes enfants ados tournent le dos à leur mère et compte sur moi
         et je suis la pour eux , et notre relation est d’autant plus forte que nous traversons ensemble la « tempête »


        • orianeborja orianeborja 8 janvier 2016 13:19

          Le père de mes enfants a toujours été absent, c’est moi qui l’ai fait vivre.

          Quand ils étaient petits, nous appelions tous les soirs son répondeur téléphonique pour lui laisser un bisou, c’était le rituel du bisou du soir.

          Mes enfants adorent leur père.


          • Agoranymous42 8 janvier 2016 13:24

            @orianeborja

            Bonjour j’espère que vous n’avez pas pris ombrage de toutes les conneries que j’ai écrit tous azimuts ces derniers jours, notamment en relation avec vous ou avec l’article ou les commentaires que vous avez posté. Je vous assure qu’elles n’avaient en aucune façon pour objet de blesser d’une quelconque façon que ce soit la personne en chair et en os qui se trouve derrière son écran. smiley


          • LOKERINO LOKERINO 8 janvier 2016 19:27

            @orianeborja
            Vous avez du mérite d’avoir pu maintenir un infinie lien avec le répondeur, je sais que vous l’avez fais par amour pour vos enfants et pour d’autre valeurs humaines

            La mère de mes enfants, et son entourage, ont tout fait pour me noircir , m’abattre et casser ma relation a eux

            et c’est elle qui maintenant à le retour d’ascenseur

            je m’en fais pas une joie , je préférerai qu’ils aient une relation normale avec elle.

            La bêtise humaine est infinie



            • Le Gaïagénaire 8 janvier 2016 15:31

              @sarcastelle 8 janvier 14:21



              « Comme la cuisine est généralement faite par »LES MÈRES« , cette histoire va encore retomber sur les femmes. »

               






            • foufouille foufouille 8 janvier 2016 15:39

              @Le Gaïagénaire
              on est plus en 50


            • Le Gaïagénaire 8 janvier 2016 16:16

              @orianeborja  8 janvier 13:24


              Différentes somatisations du stress :

              « Hémisphère gauche dominant (féminin)
              hypoglycémie (diabète insipide) insuffisance du glucagon. Équivalent du cancer des cellules alpha.
              Conflit de répugnance angoissée face à quelqu’un ou quelque chose de précis »

              « Perte de la faculté visuelle, surtout de la moitié droite de la rétine.
              Conflit de peur dans la nuque. Danger aux aguets par derrière et dont on ne peut pas se défaire »

              « Hémisphère droit dominant (masculin)
              hyperglycémie (diabète sucré). Équivalent du cancer des cellules bêta.
              conflit de répugnance ou de résistance à l’égard de quelqu’un ou quelque chose de spécial »

              « Perte de la faculté visuelle, surtout de la moitié gauche de la rétine.
              Conflit de peur dans la nuque. Danger aux aguets par derrière et dont on ne peut pas se défaire »



            • orianeborja orianeborja 8 janvier 2016 17:29

              @Le Gaïagénaire

              Hum ...

              Les pseudo sciences sont un recul net de la civilisation.

              Vous me faites de la peine.

              Mais j’en veux aussi à la non-instruction que vous avez dû recevoir pour croire à pareilles conneries.


            • Le Gaïagénaire 9 janvier 2016 00:39

              @orianeborja 8 janvier 17:29


              Les « adultes » prennent acte de votre peine « d’enfant » transactionnel.

              Bon, continuons dans la peine. 

              Que vous a expliqué votre père sur la cause de votre ulcère d’estomac ?

              A+



            • Le Gaïagénaire 9 janvier 2016 04:13

              @Le Gaïagénaire 9 janvier 00:39


              @orianeborja 8 janvier 17:29

              Pas nécessaire de répondre à ma question.



            • Rincevent Rincevent 8 janvier 2016 16:35

              « une étude bidon… » Laquelle ? Et non, il y a bien des enfants qui ont des comportements inacceptables alors qu’ils sont justement élevés par Maman et que par Maman… Le père ? (le fameux tiers introduit) Soit il est parti depuis longtemps (combien de pères divorcent aussi de leurs enfants…), soit il est toujours là mais il n’y a pas sa place (ou il n’en veut pas). Psychologiquement, pour l’enfant, c’est pareil, il manquera toujours le tiers.

              L’alimentation au sein : oui bien sûr, mais, par exemple, le bénéfice des anticorps ne passera que si ça dure 6 mois. Le congé de maternité étant de 3 mois et vu la pression sur l’emploi actuellement, particulièrement pour les femmes…

              Vous avez fait un choix que d’autres n’ont pas fait. Ça n’en fait pas, systématiquement, de mauvaises mères.


              • LOKERINO LOKERINO 8 janvier 2016 19:31

                @Rincevent
                les peres ne « divorceront » plus de leurs enfants quand la garde alterné sera le régime normale et la garde à 1/10 du temps l’exception


              • Rincevent Rincevent 8 janvier 2016 21:57

                @LOKERINO

                La garde alternée s’obtient sans difficulté quand les parents sont intelligents, c.a.d. quand ils ne prennent pas les enfants en otages. Le divorce est déjà suffisamment pénible pour eux sans qu’ils deviennent l’enjeu d’une séparation que l’on cherche à faire payer à l’autre par ce prix exorbitant.


              • LOKERINO LOKERINO 9 janvier 2016 12:37

                @LOKERINO
                La garde alternée DOIT être la règle de base
                Et il ne faut pas attendre grand chose des JAF, soit ils sont débordés, soit ils sont obtus et dans une très grande majorité largement en faveur des maman jusqu’à L’AVEUGLEMENT

                Et les papas trinquent et LES ENFANTS TRINQUENT AUSSI !!

                C’est du vécu !!


              • Rincevent Rincevent 9 janvier 2016 13:38

                @LOKERINO

                Quand je parle de garde alternée obtenue facilement, c’est du vécu aussi. Quand nous avons présenté ensemble une convention de séparation au juge, convention qui respectait d’abord le vécu à venir des enfants, il n’a fait aucune difficulté, bien content de ne pas avoir à gérer un contentieux de plus.

                Après, si l’un des deux, ou les deux, sont incapables de s’entendre dans l’intérêt des enfants, il faudra bien en passer par la case Justice et, là, c’est tout ce que vous dites, effectivement.


              • LOKERINO LOKERINO 9 janvier 2016 20:05

                @Rincevent
                ce sont les gens intelligents qui arrivent a s’entendre, ils préservent e qui peut l’être et dans l’interêts des enfants
                seulement les divorces amiables (il me semble ) ne représentent que 50% des cas

                Les autres ce sont ceux qui ne sont pas assez intelligent et mon « ex » et moi en faisons parti

                Les enfants deviennent un enjeu, le parent (la mère dans 95% des cas ) qui a la garde, « profite » de cette période pour couper d’une façon ou d’une autre le lien entre le père et les enfants, il est très difficile de revenir en arrière, dans mon cas , le juge a mis deux ans pour décider , un événement extérieur pour que leur mère choisisse la garde alternée

                cela convient a un certain nombre mais pas à tous
                Malgré l’adversité , j’ai pu préserver le lien et même le renforcer , pourtant , cela a été assez loin dans les manœuvres
                Donc , c’est pour cette raison que la garde alternée doit être la base sauf si un des parents y renonce et pas le contraire.
                 


              • MagicBuster 8 janvier 2016 16:41


                Une mère de 4 gosses, célibataire - qui se demande mère être ou ne pas être .. . .. .

                Ca se passe bien votre thérapie sur Agoravox ???


                • orianeborja orianeborja 8 janvier 2016 17:20

                  @MagicBuster

                  J’écrivais sur le sujet il y a plus de vingt ans déjà, avant même d’avoir des enfants.

                  J’étais spécialiste très tôt, mon père est pédiatre et je lisais toute la littérature pédiatrique.

                  J’ai commencé à garder des enfants très tôt, et dès 15 ans, on me confiait des nourrissons d’à peine quinze jours que je gardais pendant toutes les grandes vacances, la première fois, j’ai dit que j’avais 16 ans, avançant un peu mon âge pour ne pas faire peur aux parents.


                • Trelawney 8 janvier 2016 16:56

                  Oui, mère et enfant sont faits pour être hormonalement dépendants, ils sont faits pour fonctionner ensemble.

                  Il vous faudra cependant intégrer une donnée universelle que beaucoup ont tendance à oublier : « Votre enfant n’est pas votre enfant ». A partir du moment où on a coupé le cordon ombilicale, votre enfant est une entité à part entière qui vole et volera de ses propre aile. S’il a besoin de sa « maman » pour sa construction, il a aussi besoin de toutes les personnes étrangères ou pas qui l’entoure 


                  • MagicBuster 8 janvier 2016 17:06

                    @Trelawney

                    Ah Oui ..... c’est pas faux..... Pas mal !


                  • orianeborja orianeborja 8 janvier 2016 17:27

                    @Trelawney

                    C’est tout simplement faux.

                    L’enfant et la mère sont dépendants l’un de l’autre à la naissance, c’est physiologique.

                    Mais naturellement, vous pouvez sevrer votre enfant aussitôt, il en prend plein la tronche, c’est « tout », quant à la mère, il faut intervenir en général pour stopper sa monter de lait.

                    Vous avez des femmes qui ne vont pas être attirées par leur enfant, elles ne vont pas bien, mais en général, la mère à l’instinct de s’occuper de son bébé.

                    Le bébé, lui, ne sera rassuré QUE par sa mère, vous pouvez essayer n’importe qui, ça sera vouer à l’échec parce qu’il ne recherche que l’odeur de sa mère.

                    Quant aux autres personnes, le petit d’homme est un animal très social, pour peu qu’il ait sa mère, il adore les conversations d’adultes, et les copains, sa mère est justement le meilleur sas pour son passage en société.


                  • orianeborja orianeborja 8 janvier 2016 17:34

                    @orianeborja

                    Montée de lait, voué à ...


                  • Rincevent Rincevent 8 janvier 2016 17:34

                    @Trelawney

                    Oh oui, pour un bébé, Maman et lui ne sont qu’une seule personne au départ. Le début de l’individualisation viendra vers 7/8mois et, du coup, apparaitra l’angoisse de séparation dite du 8 ème mois. Est-ce que Maman va revenir ? Si je crois que non, c’est une menace pour mon existence, rien de moins !

                    Après, effectivement, il faut l’introduction de tiers, le père étant censé être le premier. C’est là que le développement de l’enfant se joue et il y a beaucoup de hiatus possibles. Papa n’est plus là, (ou si peu) Maman a du mal à élargir sa relation privilégiée, la protection, légitime, peut virer à l’hyper protection et tout ça augurera mal d’un développement équilibré.

                    Au sujet du tiers, et à notre époque des familles monoparentales, le rôle du père absent peut être tenu (psychologiquement) par un oncle ou un ami de la famille. C’est comme ça que ça se passe souvent dans les cultures africaines, entre autre et ça marche.

                    Tout ça est bien beau mais reste la réalité sur le terrain. Pères enfuis plus ou moins vite ou démission de leur rôle, (voulu ou subit) mères se retrouvant être père aussi (message brouillé pour l’enfant), l’enfant aura du mal à s’y retrouver et risquera, plus tard, de le faire payer quelque part.


                  • alinea alinea 8 janvier 2016 19:42

                    Bon, c’est bien, les féministes ne sont pas encore arrivées, à moins que vous ayez le talent de les embobiner tandis que j’ai celui de les hérisser !!
                    Cette histoire qui est vieille comme le monde et toute bête comme la Nature, a pris un coup dans l’aile.
                    J’ai fait quelques articles sur les femmes qui ne sont des véritables féministes que si elles laissent leurs enfants aux autres, mais qui en font quand même !
                    Je dirais quatre ans de bon et loyal amour, pour donner une bonne constitution au futur adulte.
                    J’ai beaucoup parlé d’accouchement aussi, et de péridurale ; ce que j’en pense a fait mugir le féminin très mode.
                    En tout cas, je vous suis à cent pour cent !
                    et pourtant !!! je suis très très à gauche !!! ( je dis ça parce que l’on donne souvent à la droite le monopole de la famille, maternité, mère au foyer, dans un mélange des genres qu’il est difficile de démêler !)


                    • Hétérodoxe 8 janvier 2016 23:21

                      Le plus vieux des quatre a quel âge ?


                      • orianeborja orianeborja 9 janvier 2016 08:47

                        @Hétérodoxe

                        19 ans (12,14,17,19, j’en ai eu un chaque fois que le précédent entrait en maternelle).


                      • bakerstreet bakerstreet 9 janvier 2016 00:29

                        L’important est de tenir à distance les soit disant spécialistes, « ceux qui savent », qui vous diront un jour qu’il faut coucher les gamins un jour sur le ventre, l’autre sur le dos. Dans les années 80, il y eut une vague furieuse de pédiatres qui tentaient de vous culpabiliser si vous ne donniez pas du mixé à votre gamin dés trois mois. Je ne parle pas de ceux ou de celles qui vous diront que l’amour maternelle n’existe pas, comme Badinter, s’auréolant du terme de scientifique alors que ce ne sont que des névrosés et des charlatans, projetant leur vécu et leurs émotions sur les autres, en codes appelés doctement à être suivis.

                        L’important est de sentir les choses soi même, et de ne pas mentir, en vous fiant à vos émotions, à votre instinct. Oh, le vilain mot pourtant si noble qui nous rattache aux animaux, bien moins bêtes qu’on le croit. J’ai toujours aimé regardé ma chatte éduquer ses petits. Un mélange de grâce et de rigueur, de faux endormissement et de vigilance ; et pourtant elle n’avait pas lu Florence Pernoud. 
                        Élever ses gamins est une grâce, le sel de la vie. Mon épouse ne travaillait pas et j’ai toujours pensé qu’on avait beaucoup de chance, et que le temps était le premier cadeau de la richesse humaine, qui n’a rien à voir avec celle de l’argent. Je regrette juste de ne les avoir scolarisé à trois ans, en maternelle, car l’apprentissage de la lecture sur les bases dévoyées par la lecture globale, quel que soit le terme dont on habille toujours cette tartuferie, existe encore, et crée beaucoup d’anorexiques et de blocages. 

                        • bakerstreet bakerstreet 9 janvier 2016 00:34

                          @bakerstreet
                          « beaucoup d’anorexiques et de blocages. »...non tout de même pas jusqu’à là. Comme toujours je ne me relis, « Beaucoup de dyslexiques et de blocages »...En fait non, plutôt de la dysorthographie..Mais on préfère appeler ça « dyslexie », pour transférer le problème sur les enfants, en niant qu’il vient de la méthode. Joli tour de passe passe...La soi disant science s’affuble parfois de ce terme pour tenir les gens en respect et les abuser !


                        • orianeborja orianeborja 9 janvier 2016 08:54

                          @bakerstreet

                          Je leur ai appris à lire, écrire, compter, calculer dès la maternelle, afin justement qu’ils n’apprennent pas globalement les phrases toute faites comme ils le font en maternelle.

                          Je voulais qu’ils sachent décomposer, et pour cela, il faut leur apprendre les plus petits éléments (les lettres) avant, et a les associer, d’abord en syllabes simples puis complexes, et en sachant les écrire (il faut toujours joindre la lecture à l’écriture, ce qu’ils ne font pas à l’école actuelle).

                          Ils sont entrés en CP en ayant fini la méthode Boscher.

                          En revanche, je suis pour la socialisation, je voulais qu’ils aillent à l’école, et l’école publique.

                          Je voulais qu’ils aient de vrais petits camarades à eux, qu’ils se choisissent, un environnement sociétal, des maîtres.

                          Et école publique car, ayant travaillé dans les deux milieux, je trouve la mentalité publique nettement plus saine, ainsi que le niveau.


                        • orianeborja orianeborja 9 janvier 2016 08:55

                          Ainsi qu’un infini respect pour l’institution qu’est l’Ecole.


                        • Rincevent Rincevent 9 janvier 2016 15:15

                          @bakerstreet

                          C’est tout le problème de l’adhésion à des croyances présentées comme des sciences. Même les sciences humaines, par définition, ne sont pas des sciences exactes puisqu’on ne peut pas reproduire scientifiquement, pour chaque individu, exactement les mêmes conditions d’évaluation. Une fois admis ça, sinon l’instinct, du moins une bonne dose de bon sens devrait être la ligne directrice, non ?

                          Le temps disponible (hein, Mr Le Lay...) est effectivement la condition première, bien plus que les conditions matérielles.


                        • Le Gaïagénaire 9 janvier 2016 00:50

                          @ orianeborja vendredi 8 janvier 2016


                          Puisque vous vous définissez comme juriste, pourquoi n’avez-vous pas choisi le titre suivant :

                          Une maman, être ou ne pas être ?

                          A+

                          • orianeborja orianeborja 9 janvier 2016 08:46

                            @Le Gaïagénaire

                            J’aurais dû choisir :

                            De la mère, on n’est plus toujours sûr, ou, des nouveaux paradigmes du droit


                          • Hector Hector 9 janvier 2016 10:03

                            Quel déballage ! C’en est presque indécent.
                            J’ai une théorie qui se vérifie à chaque fois dans un contexte populaire : Il est impossible de discuter avec une femme plus de 30 mn sans qu’elle ne vous parle de son ou de ses accouchements, de son ventre, de ses mamelles et du reste.
                            Essayez.
                            Juriste dites-vous ? Ma sœur était avocate et j’ai souvenir d’un milieu bourgeois dont la discrétion sur certains sujets en faisait le charme.


                            • orianeborja orianeborja 9 janvier 2016 10:13

                              @Hector


                              Les bourgeois sont des Tartuffe, Cachez ce sein ...

                            • orianeborja orianeborja 9 janvier 2016 10:17

                              @Hector

                              En attendant je vous parle de l’avenir de l’humanité, vous y voyez ce que vous pouvez.


                            • Naoh 9 janvier 2016 10:21

                              @orianeborja/hector

                              L’avenir de l’humanité serait de discuter des mamelles de la fécondité ?

                              Ma foi ça a l’avantage de recentrer le débat smiley smiley


                            • Hector Hector 9 janvier 2016 10:54

                              @orianeborja
                              « Les bourgeois sont des Tartuffes ». Oui, bien sur. Quant aux autres ils n’ont de cesse de le devenir.
                              Pardonnez-moi également de n’avoir pas compris que votre ventre est l’avenir de l’humanité.
                              Comment puis-être aussi aveugle quand une telle vérité me crève les yeux.


                            • orianeborja orianeborja 9 janvier 2016 10:59

                              @Hector

                              Le ventre des femmes est la matrice de l’avenir de l’humanité, vous n’y couperez pas.


                            • Naoh 9 janvier 2016 11:04

                              @Oriane

                              Et vous comptez tous les produire à vous seule ? Sacré challenge smiley


                            • orianeborja orianeborja 9 janvier 2016 11:07

                              @Hector

                              Cervantès, Corneille, Molière, Brel nous ont merveilleusement parlé des bourgeois.

                              Cadeau pour vous sur la droite des VAleurs :) :

                              https://www.youtube.com/watch?v=HJVr8TrcMbk


                            • Naoh 9 janvier 2016 11:09

                              @Oriane

                               smiley smiley smiley smileysmiley ? )


                            • Naoh 9 janvier 2016 11:34

                              @Naoh MOA MOA MOA

                              En tout cas, grâce à la savoureuse intervention d’oriane qui précède, ont pu être identifiées une bonne partie des forces en présence pour la prochaine présidentielle :

                              L’âne de l’Elysée Number 7, Quiche Squaw le petit du grand L’Or 1, Fifi les reins d’as y est, Fergie la mère luge ONE, Marie l’orgiaque, pour compléter la liste manque d’ores et déjà l’âne buridan du Bel âme (mais je viens de le repérer, j’attends de dérouler la pelote).

                              Et tout ceci par le simple truchement de l’inconscient collectif matérialisé ici par le déballage des mortels égotiques qui tapissent cette agora (à l’insu de leur plein gré ou par l’intermédiaire de leur(s) alter égo qui les relient à leur âme individuelle, tribale et collective, celle ci étant bel et bien vive mais tout autant intemporelle.

                              On va s’amuser comme des petits fous, quittez pas l’antenne smiley


                            • Naoh 9 janvier 2016 11:35

                              @Naoh

                              Oups j’oublie ici même Hector le talon des SHIELDS, mea maxima culpa


                            • mmbbb 9 janvier 2016 11:47

                              @orianeborja moi j’ai une loi je suis tres distant nous sommes dans une societe ou les « acquis societaux » sont revendiques Chacun assume et se debrouille On peut toujours critiquer les « bourgeois » évidemment puisque c’est facile et ce poncif usite l’est jusqu a la corde Je me suis démerder seul comme tant , Beaucoup de parents se dechargent de leur responsabilite . Je me suis fais traite de tous les mots lors de discussion sur la pauvrete dans ce media Faites des gosses procreer mais ne venez pas remettre vos angoisses, cette misere sur les autres. Quant a l’avenir les pauvres s’en chargent , le monde basculera par cette explosion demograhique et a vrai dire je m’en tape comme l avenir de mon pays


                            • mmbbb 9 janvier 2016 11:54

                              @orianeborja certes mais cessez donc de nous culpabiliser sur la pauvrete LAfrique va voir sa population doublée lors de deux generations Ce continent n’est plus sous la tutelle des occidentaux, que les africains se démerdent et prennent leur avenir en main desormais et arretent de nous faire chialer


                            • mmbbb 9 janvier 2016 20:07

                              @orianeborja merci de m’avoir censure ce qui prouve aussi votre tartufferie pas etonnant que votre gars s’est tire C’est bizarre je ne mes suis fait censuree que par les femmes dans ce media Une feministe qui voulait que des commentaires polices on s’en fout de vos articles


                            • Hector Hector 10 janvier 2016 09:29

                              @orianeborja
                              Ma pauvre chérie, vous ne faites ni dans la nuance, ni dans la dentelle, ce qui pour une femme est un peu dommage mais je suppose que d’avoir écarté les jambes si souvent ne vous prédispose pas à la pudeur.
                              Cervantès n’a écrit qu’un roman complétement parano même s’il est empreint d’une grande poésie.
                              Corneille s’est fait littéralement effacer par Molière qui lui ne se moquait pas des bourgeois, mais des parvenus qui s’essayaient à l’être.
                              Revoyez vos classiques en profondeur, vous les avez survolés.
                              Quand à l’avenir de l’humanité, le ventre des femmes sera un jour remplacé par la fécondation in vitro ou d’une façon générale par un utérus synthétique.
                              Je doute que les femmes continuent à accepter cet état bien longtemps et je trouve ça normal.
                              Faites un test ; Posez la question autour de vous et vous verrez que peu de jeunes femmes dans notre société évoluée disent aimer ces moments.
                              Mais regardez l’Europe.
                              Le déficit démographique Européen est tragique pour certain pays, notamment en Allemagne.
                              Comparez l’évolution sociale des différents groupes ethniques en présence et vous constaterez que cette immigration d’une population sous-évoluée societalement et maintenue volontairement par une religion tyrannique dans un état de subordination à l’homme, est destinée à repeupler l’Europe, entre autres raisons car dans ces groupes la maternité, et de préférence avoir une fils, constitue une accession à une statut social supérieur, ce qui n’est plus le cas chez nous bien au contraire.
                              Le taux de fécondité hors immigration est d’à peine 1 en France.
                              Les femmes modernes souhaitent de moins en moins subir ces grossesses, c’est un fait et elles le disent de plus en plus ouvertement.
                              Vous avez déjà 4 enfants et vous semblez jeune encore, je suppose que votre prochain mâle vous en fera au moins 2 de plus ?
                              Bon courage ou plutôt bon plaisir.


                            • orianeborja orianeborja 10 janvier 2016 11:26

                              @Hector

                              Mon Minion, je ne fais ni dans la complaisance, ni dans la naphtaline, ce qui pour une femme, est tout naturel, mais je suppose que votre rigidité bourgeoise ne vous prédispose qu’à la rancœur.

                              Don Quijote, un des mes modèles- est le plus grand pourfendeur de la bourgeoisie de tous les temps, Corneille était l’anti-bourgeois par excellence, s’enquérant des choses importantes du monde qui paraissent sans doute inutiles aux esprits étroits.

                              On ne lit les grandes œuvres qu’avec les capacités qui sont les nôtres.

                              Les FIV et les utérus artificiels existent déjà, et si on a démontré les tendances dépressives des enfants conçus in vitro, la complexité de l’origine de l’humanité ne peut pas être reproduite artificiellement.

                              Le Meilleur des Mondes vous fascinent peut-être, voyez que même de ce monde, les intelligences les plus sensibles en reviennent.

                              Dans tous les cas, la nature a horreur du vide, et si démographie du Nord se meurt faute d’enfants, elle sera régénérée par des populations venues d’ailleurs, c’est tout naturel, et de bon augure, pour qu’il y ait civilisation, il faut qu’il y ait des hommes.

                              Qui ne comprend pas qu’enfanter, c’est rencontrer l’éternité à échelle humaine.


                            • LOKERINO LOKERINO 10 janvier 2016 22:32

                              @Hector
                              Frustration agressivité, cela transpire à chacun des vos mots

                              Oriane s’épanche c’est son choix , sa franchise vous déstabilise

                              oui c’est vrai, la grossesse est subi dans 95% .....lorsque le père est un connard

                              Mais la grossesse peut aussi être un magnifique aboutissement lorsqu’elle est partagée

                              Mais selon votre point de vue cela ne semble pas être le cas, la femme moderne n’aiment pas !! 

                              Un a la limite
                              Mais, deux , trois , quatre enfants ? Impensable  ! :cela se peut se résumer pour vous qu’à un constat de démographie ethnique., en clair dans vos propos, l’invasion musulmane par la natalité ! 
                              Peut être pas faux mais vous mélanger les sujets

                              Alors évidement , lorsqu’une femme blanche par amour enfante plus que de (votre ) raison, ce ne peut être qu’en écartant trop souvent les cuisses .

                              Vous n’aimez pas les femmes et vous êtes un grossier personnage


                            • Hector Hector 11 janvier 2016 08:24

                              @orianeborja
                              Vous verrez plus clairement les choses lorsque vous cesserez de penser avec vos hormones. Désolé, je n’essaie pas d’être grossier, je veux être simplement réaliste.
                              @Lokerino
                              Homme ou femme, relisez mon commentaire à tête reposée et vous verrez que vous vous êtes laisser aller, vous aussi, à vos fluides.
                              Dans cette notion d’ethnicité, vous n’avez vu que le problème démographique et bien qu’il soit d’une actualité brulante, ce n’était pas mon propos.
                              Vous êtes hors sujet.
                              Quant aux enfants, j’en ai quatre, dont des jumeaux et si un jour cela vous arrive vous vous rendrez compte à quel point il faut aimer sa femme pour la soutenir, surtout dans les derniers mois et accompagner une telle grossesse et une telle souffrance. Physiquement et psychologiquement.
                              Il n’en reste pas moins que je trouve cet étalage indécent.


                            • Jean Keim Jean Keim 9 janvier 2016 10:14

                              Il existe des ethnies où les enfants sont élevés par tout le monde et notamment par les tantes, néanmoins la présence de la mère est essentielle dans les premieres années de l’enfance.


                              Il y a un autre facteur qui perturbe grandement le développement des bambins qui est la propension moderne de toujours les placer au centre de l’intérêt général, ce qui développe en eux très tôt le sentiment exagéré de leur importance, ils copient et adoptent très vite des idées et des comportements qui ne ne sont pas des éléments propres à l’enfance mais à des personnalités plus âgées donc plus matures.

                              Les produits de la technologie et le ciblage de la publicité relayée par les parents et le milieu ont également une part de responsabilité dans ce qui s’apparente à de la sidération. 

                              • orianeborja orianeborja 9 janvier 2016 10:26

                                @Jean Keim

                                Et pourtant, l’enfant est loin d’être au centre en réalité, ce sont les nouvelles pédagogies qui le sont, l’enfant n’en est qu’un cobaye.
                                L’intérêt réel de l’enfant passe en pertes et profits.

                                Les parents qui ne s’occupent en réalité pas de leurs enfants -comme les enseignants qui s’occupe davantage de leur considération en milieu pédagogique-, trouvent des palliatifs, ce que j’appelle l’invention du mouvement perpétuel, courant sans cesse après une nouvelle solution pour cause d’avoir raté le diagnostic de départ.

                                Pour ce qui est des technologies et publicité, personnellement, je ne les crains pas sur des enfants dont la base éducative est solide.

                                Le monde extérieur n’est pas responsable de nos propres turpitudes.

                                Mettez un ordinateur dans les mains d’un imbécile, il en fera des imbécillités, s’il est utilisé intelligemment, il fera des merveilles.


                              • orianeborja orianeborja 9 janvier 2016 10:31

                                L’enfant-roi du no man’s land.


                              • Jean Keim Jean Keim 9 janvier 2016 13:33

                                @orianeborja

                                Un enfant est un terrain vierge, il est possible que des mémoires ancestrales l’imprégnent déjà mais la personnalité qu’il ve se façonner tout au long de sa vie dépend fortement de l’éducation qu’il va recevoir, certains individus s’affranchissent de leurs conditionnements mais ils sont rares.
                                Actuellement la personnalité ou ego est traitée comme un sujet philosophique et sa réalité objective est ignorée des principes éducatifs aux profits de théories fumeuses à la mode qui sont totalement délirantes, il suffit d’observer le monde pour le constater.

                              • Rincevent Rincevent 9 janvier 2016 13:53

                                @Jean Keim

                                C’est effectivement une grosse partie du problème. A vouloir faire des enfants des mini-adultes, (avec toutes les projections personnelles que ça peut charrier) on leur vole leur enfance, rien de moins ! La société de consommation en rajoute une bonne louche en en faisant de redoutables petits prescripteurs familiaux, il suffit de regarder autour de soi, à la caisse de l’hypermarché par exemple…


                              • orianeborja orianeborja 9 janvier 2016 22:21

                                En réponse à une question sur le rôle du père en cas de carences ou absence de la mère :

                                La mère peut être malade ou handicapée -j’ai moi-même été handicapée par la maladie à la naissance de mon dernier enfant, avant sa grossesse et jusqu’à sa deuxième année pratiquement.

                                Si la mère est décédée, l’enfant part avec une carence irréversible, mais le sevrage n’aura à être fait qu’une fois, et par la suite, il peut faire de l’absence de sa mère une force, en imaginant sa mère comme la plus belle des choses par exemple.

                                Le père ?
                                Il n’a pas d’odeur si je puis dire.

                                Je ne nie pas le rôle du père, qui est, à mon avis, de pourvoir au bien-être de la mère pour qu’elle puisse s’occuper au mieux de l’enfant (bon, cela fait hurler, mais je me positionne toujours du point de vue du plus faible, et en l’espèce, c’est l’enfant).

                                Le père ouvre les horizons de l’enfant, comme les autres tierce personnes, mais a priori, l’amour et la responsabilité du père sont autres, et il peut apporter considérablement à ses enfants, sur l’avenir et la façon d’être père eux-mêmes le cas échéant.

                                Un père permet à la mère d’asseoir son autorité, lorsque le père et la mère sont synchrones, l’enfant sait qu’il n’aura pas d’espace pour pénétrer d’éventuelles failles.
                                Le père permet à ses enfants de mieux aimer leur mère, cela fait grandir l’harmonie dans une famille.

                                Si le rôle du père ou de la mère est inverse à celui attendu, l’éducation s’en ressent.

                                Même si l’enfant a beaucoup de facultés en lui dans le malheur, plus que dans le semblant de bonheur où il manque d’un amour qu’on lui présente comme à portée de main.

                                Mais mon texte ne pose pas le rôle du père en tant que « mère ».

                                Je dis que rien ne remplace la mère de l’enfant. J’ai écrit au sujet des mères-porteuses et la déchirure de la séparation car le bébé ne reconnaît comme sa mère que celle qui l’a porté).
                                De même que la mère ne peut se détacher de son bébé si facilement, c’est physiologique.

                                Nous sommes bourrés d’hormones d’attachement que nous développons pendant la grossesse.
                                Côté enfant, l’odeur de sa mère, sa voix, seront les seuls capables de calmer tous ses maux, faim, peurs, angoisses, joies, tout son bien-être profond ne repose que sur les bras de sa mère.

                                La mère elle-même est physiologiquement armée pour répondre à la demande de son enfant.

                                Elle est pleine d’hormones euphorisants qui lui permettront d’affronter les nuits, l’alimentation, la fatigue, la nature l’a dotée de manière propre à s’occuper de son petit.

                                Et ces compétences augmentent à l’usage.
                                La mère est capable de s’inquiéter suffisamment pour prévenir tout besoin du bébé, elle développe une attention incroyable, captant ses moindres malaises, son sommeil s’adapte, elle entend son bébé au moindre mouvement lorsqu’elle a respecté son rôle en s’écoutant comme maman.

                                Le père n’est tout simplement pas fait, biologiquement, pour assurer ce rôle, malgré toute la bonne volonté qu’il voudrait y mettre, il ne possède ni les moyens d’allaiter, ni les hormones qui maintiendraient son attention en éveil pour s’occuper de lui parfaitement. Et l’enfant ne le reconnaîtra jamais comme « mère ».

                                Une mère sait par exemple quand son nourrisson va se réveiller, elle sent la montée de lait, elle sait que dans quelques minutes, l’enfant va être réveillé par la faim.
                                Si elle s’y prend bien, elle sera à son chevet avant même qu’il n’émette le moindre son pour exprimer sa faim, qui est une douleur.

                                L’enfant alimenté naturellement fera ses selles dans la foulée, sera changé aussitôt, là encore, nul besoin de passer par la case pleurs, et souvent, douleurs digestives d’un enfant sevré trop tôt.

                                Le fait d’être constamment à l’enfant permet sa parfaite connaissance, ses besoins en activité, en calme et repos, toute chose qui ne se font pas vraiment à distance dans l’agitation et dans le souci. Il faut être tout à l’enfant, se reposer lorsqu’il se repose, moins que lui heureusement, ce qui permet de s’occuper de ses autres enfants et de bien d’autres choses.

                                Evidemment, on peut toujours faire les choses à moitié, voire au tiers et par tierce personne, mais l’enfant reçoit en proportion, manque en proportion, et cela se retrouvera plus tard.

                                On recevra les fruits de ce qu’on a donné aux moments où il le fallait, et du côté parent, et du côté enfant qui portera sa vie durant, un plus ou moindre fardeau.

                                Autrement, oui pour la boussole, l’enfant a besoin de rituels, d’organisation, de règles, même s’il s’adapte alors beaucoup, on peut par exemple l’emmener partout, s’il est allaité par exemple, ses défenses immunitaires sont très bonnes, on prend moins de risques.



                                  • Le Gaïagénaire 11 janvier 2016 23:03

                                    orianeborja vendredi 8 janvier 2016


                                    Scénario : Vous êtes président de la France. Pendant d’une conférence de presse, une journaliste vous apostrophe en disant :
                                     Le prince consort britannique a dit qu’il voudrait se réincarner en virus mortel afin de décimer la population de son royaume.
                                     En tant que président comment voyez-vous le problème de surpopulation ? Et comment le régleriez-vous ?

                                    A+

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