@leypanou
Que penseriez vous
de quelqu’un qui a dit durant tant d’années que « la meilleure
façon d’ouvrir une porte (l’UE) c’est d’utiliser la clef prévue à
cet effet » (Art.50), et qui subitement déciderai que
« finalement non, c’est beaucoup plus intelligent de faire la
grève de la faim devant la porte pour qu’elle s’ouvre de façon
certaine ! » !!!???
Mais c’est quoi
cette embrouille ? Quelle mouche a piqué Nikonoff ? La mouche
Mélenchon ?
Je ne suis pas un
« fin stratège » ni une « intelligence
supérieure » mais si j’avais été Nikonoff voilà ce que
j’aurai écrit :
« - Dans la
mesure ou nous voulons la sortie unilatérale de la France de l’UE, la solution la plus simple à mettre en œuvre
est d’utiliser l’article 50 du TUE prévue à cet effet.
- Mais si
nous rencontrions des difficultés telles que la mise en œuvre de
l’article 50 soit dans les faits impossible, nous considérons qu’il
est de notre devoir de pratiquer ou de promouvoir la politique de la
chaise vide, utilisée en son temps par le général De Gaulle afin de
contraindre politiquement et financièrement les instances de l’UE à
laisser partir la France de l’UE. »
Voilà un texte qui
ne souffre d’aucune ambiguïté et qui ne rejette pas d’un revers de
main la seule solution à l’issue quasi certaine (je ne suis pas non
plus naïf et sait très bien que la France aura des battons dans les
roues) alors que celui pondu par Nikonoff est juste un modèle
d’enfumage et de contradictions.
Je répète donc ma
conclusion : Nikonoff, en se privant de la solution la plus simple à
mettre en œuvre pour sortir la France de l’UE (Art. 50) et en
proposant, en priorité, une solution alambiquée et à l’issue
incertaine ne veut plus réellement sortir la France de l’UE, mais
propose une partie de bras de fer qui n’amusera que lui mais
certainement pas les français.