@Fifi Brind_acier
Jacques, Nikonoff, porte-parole du M’PEP, n’a jamais refusé d’alliance avec l’UPR. Bien au contraire notre organisation a été à l’initiative, avec le PRCF, à un rapprochement visant à créer un nouveau CNR. F Asselineau a été invité à participer à la réunion publique organisée par le M’PEP lors de notre université d’automne à AIx-en-Provence, aux côtés des Clubs Penser la France, le PRCF, Thierry Delbos des Patriotes optimistes. Le POI était invité mais n’a pas souhaité intervenir. Il était question donc de créer un nouveau CNR entre organisations voulant sortir de l’UE, de l’euro et de l’OTAN.
A l’issue de cette réunion publique - qui a fait l’objet d’une vidéo figurant sur le site du M’PEP -, F. Asselineau a tout fait pour faire capoter l’alliance. Et il y est parvenu ! c’est ainsi que le CNR-RUE a vu le jour sans l’UPR - alors que plusieurs membres de l’UPR y était favorables -. Sans doute faut-il chercher la cause de ce refus de F Asselineau du côté de l’élection européenne de 2012 à laquelle l’UPR a présenté des candidats, contrairement à ses positions antérieures qui appelaient au boycott. Le CNR-RUE, lui, a appelé au boycott en 2012.
Et si vous souhaitez aller plus loin dans la recherche des faits et des causes n’hésitez pas à lire ou relire ce qu’a écrit Erik Marie, qui a reconnu avoir été envoyé dans les réunions préparatoires à cette alliance par F Asselineau pour faire échouer l’initiative commune.
Concernant l’article 50 ce n’est pas un prétexte. C’est une raison théorique et politique. L’article 50 (du Traité de Lisbonne que nous ne reconnaissons pas) est un piège institutionnel. Passer par lui signifie que les procédures qu’il suppose sont longues, trop longues et présentent le risque d’une offensive des marchés financiers contre la France durant la période « entre deux » qui peut aller jusqu’à 2 ans. Le M’PEP a toujours dit qu’il était prêt à participer à un débat public sur cette question avec F. Asselineau. Nous proposons une sortie unilatérale, très rapide, cohérente avec la souveraineté de la France qui n’a rien à demander à l’UE. Mais hélas F Asselineau ne veut pas débattre. Il préfère réaliser des vidéos où il est seul à parler, en « sachant ».
Pourtant, en accord avec le texte de T. Saladin, il faudra bien descendre du piedestal et faire avec les citoyens qui, eux, sont déjà des milliers, à avoir compris que la reconquête de la souveraineté nationale, via la sortie unilatérale de l’UE, de l’euro et de l’OTAN, est la seule voie qui redonnera au peuple la possibilité de décider de son avenir et des politiques à mettre en oeuvre.
SI rassemblement il devait y avoir en 2017 cela ne pourra se faire qu’avec tous les individus, encartés ou pas, qui veulent une France libre, pour mettre en place un programme de justice sociale.
Dans quelques semaines le M’PEP, devenu parti politique, rendra public un programme de libération nationale et de justice sociale. A chacun de se l’approprier, d’en débattre, de proposer des amendements. A nous tous de travailler en commun. Ce sera la preuve de la sincérité de nos positions et de notre capacité à dépasser les petites opérations politiciennes et égotistes des partis auxquels les citoyens n’accordent plus leur confiance.