Question de bon sens devant les visées démocratiques (prétendues de façon sous-entendue) ;
mais aussi question de bon sens pratique tout simplement :
un Operating System (digne de l’état de l’art actuel) peut-il être maintenu (de plus, avec un certain degré de confidentialité peut-être ?) par un volume démographique de 66 millions de Français pour 7,35 Millards de terriens ? (sachant que notre pays est et reste candidat à ce d’aucuns nomment ’La Mondialisation’ ) ?
Noter que :
- si des experts doivent se spécialiser sur cet OS,
ils auront intérêt à ce ce qu’il devienne vite un succès, sinon leurs investissement en formation, apprentissages et expériences ne vaudront pas grand chose en dehors du ’marché fermé’ du fonctionnariat franco-français
- tous les expérimentateurs/utilisateurs devront se dépêcher de se débrouiller pour faire en sorte que leurs investissements en temps, expériences et projets aient un bien meilleur destin que feue notre expérience nationale du Minitel ...
- nos militaires rêveront sans doute d’une confidentialité technique digne de l’arme de guerre que constituerait un OS national avec ses portes de contrôles secrètes et sous commande ...
sauf que le volume de compétences (de tous ordres - pas seulement de haute volée) impliquera nécessairement le pourcentage non négligeable d’un volant conséquent de non fonctionnaires, sous-traitants fatalement laissés pour compte un jour ou l’autre, d’une façon ou d’une autre, qu’il sera difficile de mettre au pas si l’on veut garder une apparence démocratique
- un système d’exploitation exploite les équipements périphériques issus de tous les constructeurs du monde : ces périphériques ont statistiquement peu de probabilité d’être conçus, produits et maintenus par des Français, en France ; ils sont susceptibles d’obéir chacun à leur propre vision géostratégique (commerciale ou plus), et ce sont avant tout eux et les alliances qu’ils tissent avec les OS de leur choix qui font ou pas le succès d’un OS particulier